°• le lendemain à la base de Seleg •°

Quand nous rejoignirent Zen et Mitshude pour manger je vis plusieurs soldats couchés dans l'infirmerie, sur le chemin de la cafétéria.

- Que se passe-t-il là-bas ?
- Personne ne sait. Les soldats se sont écroulés de fièvre d'un coup durant leur tournée hier soir. La cause de leur maladie reste inconnu mais les phar2maciens de la base travaillent pour trouver un remède.
- J'espère qu'ils trouveront vite la cause de cette maladie pour empêcher que tous le monde tombe malade...
- Maintenons-nous l'affrontement avec Hisamé ?
- Allons-y quand même, nous verrons bien comment cela se passera. dit Zen en hochant les épaules.
- L'affrontement avec qui ? demanda Mitshude, l'air perdu.
- On t'expliquera en chemin, viens. dit Zen, se levant déjà pour y aller.

Sur le chemin, j'expliquais à Mitshude ma discussion d'hier avec Hisamé et il hocha la tête à la fin de mon récit. Je remarquais quand même qu'il n'avait pas l'air d'avoir très envie de se battre avec Hisamé. Bien que je pense qu'il sortirait victorieux d'une bataille avec lui je comprenais qu'il ne voudrait pas perdre contre lui mais qu'il ne pouvait pas non plus gagner contre lui devant ses soldats, pour ne pas lui enlever de la crédibilité. Nous arrivèrent enfin au lieu de rendez-vous, la combe d'entraînement des gardes.

- Je ne vois le Seigneur Hisamé nulle part... dis Mitshude.
- Je suis là. dit Hisamé, derrière nous, en souriant. Vous joindrez-vous également aux combats M. Lûen ?
- Si cela ne dérange personne, oui. répondit-il légèrement crispé et agacé.
- Très bien, honneur aux dames Mademoiselle Shirayuki ?
- Comme vous le souhaitez Seigneur Hisamé.
- Alors, allons-y. dit-il en se dirigeant vers la combe d'entraînement.

Nous le suivirent et je me mis en position de défense en face d'Hisamé. Nous engagèrent le combat. Nous étions à égalité, chacun paraît les coups de l'autre et lorsque nos défenses faiblissent nous nous rendions coup pour coup. J'avais très chaud et ma vision me semblait flou par moment mais je mis cela sur le fait que le combat que je menais était rude, même pour une vrai bataille. Ce n'était pas un simple entraînement, je le sentais. Ce que je devais prouver à Hisamé n'était pas mes talents à l'épée et au combat mais bien ma valeur en tant qu'amie du Prince et en temps que combattante. N'arrivant pas à nous départager, nous nous mirent à nous faire des feintes, l'une après l'autre. Cependant je me sentais bizarre, je m'essuyais le front du revers de la main en partant un coup d'épée de l'autre. Ma vision me semblait de plus en plus trouble et je plissais les yeux afin de forcer ma vision à ce concentrait sur Hisamé. Mes coups devenaient de plus en plus espacés et de plus en plus faibles tandis que ceux d'Hisamé, certain d'être en train de me battre, se faisait de plus en plus nombreux et puissants. Je vis un léger sourire hornait son visage tandis qu'il me faisait un feinte que je parais au dernier moment avec difficulté. Alors que j'allais riposter, je sentis mes jambes me lâchaient, j'entendis le bruit sourd que provoqua mon épée en tombant au sol juste avant qu'un voile noir ne recouvre ma vision.

P.D.V. omniscient :

Hisamé venait d'attaquer Shirayuki en pui faisant une feinte sur le côté et celle-ci para le coup au dernier moment. Puis tout se passait en quelque seconde, Shirayuki était déjà en position d'attaque lorsque son épée tomba au sol et qu'elle s'affaissa elle aussi. Hisamé, lâchant également son épée, la rattrapa au dernier moment avant qu'elle ne touche le sol. Au moment même où Obi atterrissait dans la combe d'entraînement, se précipitant déjà pour voir comment allait Shirayuki. Hisamé porta sa main au front de Shirayuki et la retira presque immédiatement, la mine soucieuse.

- Elle est brûlante, elle doit avoir attrapé la maladie qui sévit dans la base depuis hier soir. annonça Hisamé aux trois autres.
- Il faut l'amener à la pharmacie, tout de suite. dit Zen.
- Je m'en occupe. Si elle est bien malade j'ai plus de chance que vous d'avoir également été contaminé. Inutile de vous faire prendre encore plus de risques, surtout vous Prince Zen et vous Seigneur Hisamé qui avaient beaucoup de responsabilités à tenir.

Zen ne répondit pas, voyant bien que Obi n'accepterait pas de contradiction. Le suivant de Shirayuki la prit délicatement dans ses bras et partit aussitôt en direction de la pharmacie. Hisamé ramassa son épée et la rangea dans son fourreau avant que Zen ne reprenne la parole.

- Arrêtons les duels. Si quelqu'un se sent mal qu'il aille directement à la pharmacie. Mitshude et moi allons chercher la cause de cette maladie.
- À plus tard, Prince Zen. Je vous souhaite bonne chance pour vos recherches.
- Merci, nous en aurons bien besoin.

- Pendant ce temps à la pharmacie -

Obi était assis sur une chaise et regardait Shirayuki. Les pharmaciens de la base l'avait installée dans l'un des derniers lits disponibles mais elle n'allait pas beaucoup mieux. Elle était toujours brûlante et en sueur à cause de la fièvre. Elle était toujours inconsciente, heureusement, et ne souffrait donc pas de la fièvre contrairement aux autres gardes malades qui étaient réveillés et essayait, difficilement, de se rendormir.

Zen finit par arriver avec Mitshude à la pharmacie, peu de temps après Obi.

- Comment va-t-elle ?
- Bien, enfin elle dort encore mais sa température s'est stabilisé.
- Les pharmaciens n'ont pas encore trouvé un remède je suppose ?
- Non, toujours pas mais ils pensent que le repos pourrait peut-être soigner la maladie au bout de quelques jours, les premiers malades commençant petit à petit à se sentir mieux.
- Zen... Obi... murmura Shirayuki, les sourcils froncés, dans son rêve.

Obi se leva immédiatement pour changer la bande de tissus mouillés, déjà chaude, sur le front de Shirayuki.ces mouvements étaient doux et tendres. Zen le remarqua mais n'en fit pas la remarque.

- Mitshude et moi allons chercher la source de la maladie, tu peux rester auprès de Shirayuki pour veiller sur elle ?
- Oui. Allez-y. dit Obi, s'étant déjà rassis en face de Shirayuki.

Zen et Mitshude sortirent de la pharmacie tandis que Obi restait, lui, à l'intérieur.

- Par où commençons-nous ? demanda Mitshude.
- Je ne sais pas, séparons-nous pour trouver des informations. Rendez-vous à midi à la cantine des gardes.
- D'accord.

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1060 mots dans le chapitre !

Shirayuki est tombée malade ! Obi veille sur elle tandis que Zen et Mitshude sont partis faire des recherches mais que trouveront-ils ?

À suivre dans le prochain chapitre !