Jour 8
Thème : premier date
Fandom : Inazuma eleven
Relation : Lucien Dark | Kageyama Hikaru/Matatagi Hayato | Falco Flashman
Mot : 769

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Hayato allait assassiner ses amis.

Seulement les assassiner ? Non, il allait les torturer, les éviscérer, les faire souffrir, leur faire regretter leurs maudites existences.

Ses amis ? Ils ne méritaient même pas de porter ce titre, non vraiment pas, voilà, c'était décidé, Hayato n'était plus ami avec eux, fini, plus jamais.

Remettons les choses dans leur contexte, Hayato était à l'université, et dans sa classe, et même dans son groupe de travaux pratique, il y avait un garçon, sur qui il avait des vues. Il s'appelait Hikaru, et c'était littéralement la personne la plus belle, la plus mignonne et la plus gentille qu'il n'ait jamais vu.

Ses amis, étaient évidemment au courant de ça, en même temps, c'était un peu évident, il était littéralement fou amoureux de lui, à un niveau ou il ne pensait qu'à lui, tout le temps, il parlait de lui la plupart du temps, il ne pouvait pas s'en empêcher.

Et évidemment, ses amis, grands extravertis qu'ils étaient, étaient dans le plus grand des calmes allés parler au garçon qui était collé dans son esprit, et qui avaient décidé de faire une sortie, avec lui, Hayato, et eux même.

Jusque là, tout allait encore bien pour Hayato, c'était acceptable.

Jusqu'à ce que Tenma et ses amis décident d'annuler à cause d'un "malencontreux imprévu, les empêchant de venir" foutaises.

C'était donc ainsi qu'Hayato se retrouvait dans un café, l'amour de sa vie risquant d'arriver d'une minute à l'autre, stressé comme jamais, et à deux doigts de partir, mais il ne pouvait pas partir, déjà parce que ça voulait dire passer du temps avec Hikaru, et que s'il partait, le garçon se retrouverais tout seul, ce qui était la dernière de ses envies.

— Hayato, désolé pour le retard !

Le brun releva immédiatement le regard, et son cœur se mit à battre quatre fois plus vites, ses joues chauffèrent et son esprit oublia soudainement ses envies meurtrières.

— Euh... C'est pas grave, t'en fais pas, bégaya-t-il.

Ok, donc on se calme, on prend une grande respiration, et on agis comme un gars sombre et nonchalant, ça va bien se passer.

Ça ne se passait absolument pas bien. Hayato était littéralement coincé, et gêné, et il avait l'impression qu'il n'arrivait jamais à parler sans que ce soit atrocement gênant, et pourtant, Hikaru n'avait même pas l'air de s'en soucier. Il se demandait presque si ce n'était pas littéralement un ange, il ne pouvait pas être humain, si ?

Après plus d'une heure, durant laquelle Hayato souffrait autant qu'il n'avait l'impression d'être au paradis, littéralement, ce rencard improvisé prit fin, au désespoir d'Hayato.

— Bon, et bien la prochaine fois espérons que Tenma et les autres ne nous feront pas un faux plan.

C'était une terrible façon de se dire au revoir, terrible.

— Ah je vois, donc tu aurais préféré être avec eux, t'as passé un moment si mauvais que ça avec moi ?

— Quoi ? Non ! Pas du tout, c'était très bien, c'est pas ce que je voulais dire je-

Hikaru explosa de rire, il tappa les côtes d'Hayato avec son coude.

— C'était une blague Hayato, ne t'en fais pas, je sais.

Ils restèrent silencieux un moment, avant qu'Hayato ne prenne une profonde inspiration, il allait prendre son courage à deux mains, et lui demander de sortir une deuxième fois, de se voir en dehors de leurs travaux.

— Est-ce que-

— Dis tu voudrais-

— Pardon, vas-y, s'excusa Hikaru.

— Non, non, tu as commencé avant, vas-y.

Moyen très subtile de dire que Hayato n'avait plus le courage de lui demander de sortir une deuxième fois. Trop de pression, il avait raté son premier essai, raté son train, il pouvait maintenant s'enterrer dans sa chambre et ne plus sortir, ne plus non plus aller dans les cours ou lui et Hikaru seraient en-

— Tu voudrais bien qu'on sorte une deuxième fois, juste tout les deux ? Demanda Hikaru, coupant totalement les pensées d'Hayato, dont le cœur bondit dans sa poitrine.

— Euh- oui.. avec plaisir ! Enfin, ça me ferait plaisir, enfin... oui.

Bon sang, Hayato concentre toi, tu fais n'importe quoi.

Hikaru pouffa de nouveau.

— Super, en tout cas, j'ai passé un super moment avec toi, j'espère que c'était ton cas aussi !

Et aussi vite qu'il était arrivé, Hikaru partit, non sans oublier de serrer rapidement son ami dans ses bras, le laissant complétement buggé pendant trois minutes, devant le café, sans rien faire.

Alors peut-être qu'il avait passé un bon moment, voir mieux que ça et que maintenant il avait même le droit à une deuxième sortie, ça ne voulait pas pour autant dire qu'il n'avait pas la fervente envie d'assassiner ses amis.

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Matahika again.

Bilan du jour 8 : je vais pas vous mentir, je meurs littéralement, je suis rentré tôt chez moi et j'ai commencé à écrire hyper tard parce que j'avais grave la flemme (et aucune inspi (eden_lil_pumpkin j'avoue j'ai un peu copié l'idée d'un de ses os, allez lire son recueil pitié c'est de l'art))

Merci d'avoir lu, prenez soin de vous, à demain <3 !