Jason x Bicky
Je tiens à dire que cet écrit est parti en couilles... Je dis ça, je dis rien... Mais j'avais trop hâte de le publier XD
Jason courait dans la forêt.
Il en était persuadé : il venait d'entendre des cris. Armé de sa lance dorée, il guettait les moindres coins sombres à la recherche de la personne qui venait de les émettre. Il tomba dans une clairière perdue, qui faisait un observatoire splendide. Les étoiles resplendissaient, aussi brillantes que la scène qu'elles éclairaient était horrible.
A l'arrière de la clairière, trois adolescents se débattaient contre d'horribles créatures. Plus Jason s'approchait, longeant les buissons, plus une odeur répugnante embaumait autour de lui. L'herbe noire se teintait d'une boue visqueuse. C'était de là que venait l'odeur. Jason toucha du bout des doigts cette boue. Elle tirait vers le noir mais n'était plus inconnue pour le jeune homme. Du sang.
Un cri d'agonie brisa ses pensées. En levant les yeux il vit l'un des adolescent s'immobiliser sous les cris de sanglot des autres. Jason brûlait d'intervenir sur le coup. Perdre ses amis était sa plus grande hantise, et ces gens étaient en train de ressentir cette souffrance. Il n'avait qu'une envie : intervenir mais en temps que romain, il devait établir une stratégie avant de se jeter dans le tas.
Les créatures, poilues, ressemblaient à des loups aux membres étirés dans des positions qui faisaient grincer les dents du fils de Jupiter. Des loups garous. La seule chose en argent qu'il avait était un collier de sa soeur qu'il gardait sur lui dans le plus grand secret. Il s'humidifia ses lèvres, passant sa langue sur sa cicatrice. Les cris s'amplifiaient. Parfois, il ne fallait pas réfléchir très longtemps.
Il siffla, attirant l'attention des loups.
- Qui veut goûter à mon arme ? lança-t-il en brandissant sa lance.
La plupart des loups délaissèrent leurs proies pour se tourner vers ce garçon un peu trop sûr de lui. Ils lui tournèrent autour, l'encerclant avec un vil plaisir. Le premier sauta sur Jason. Ce dernier lança un éclair sur la bête qui s'effondra. Deux autres bêtes subirent le même sort. Les derniers loups harcelant les adolescents à demi-morts les délaissèrent pour venir croquer à ce demi-dieu récalcitrant.
Voyant que les autres pouvaient souffler, Jason s'autorisa un petit orage. La meute termina en cendres. Le dernier loup dodelinant de la tête, Jason le tua en l'étranglant à l'aide de son collier.
Il accourut vers les trois adolescents pour découvrir la désolation à l'état pur. Un faune pleurait sur le corps d'un garçon pas âgé de plus de treize ans. Ses yeux avaient été fermés, mais ça n'ôtait rien à son bras complètement déchiqueté ou à ses vêtements complètement déchirés. Une jeune fille aux côtés du faune étouffa un soupir avant de s'écrouler aux pieds du garçon mi-homme mi-chèvre. Du sang perlait de son front.
- Prends soin de toi, Bicky. Tu le mérites, murmura la jeune fille avant de tousser du sang dans un dernier souffle.
Le faune regarda les deux corps, l'air complètement fou. Il dégaina une flûte et joua un air triste, ponctué de ses sanglots. La nature sembla entendre cette triste mélodie. Les arbres courbaient leurs feuilles, les fleurs se refermaient et l'herbe s'épaississait autour des deux cadavres, les caressant de leurs brins. Jason écoutait derrière le petit faune, regardant l'herbe engloutir les deux enfants, tout en se maudissant. Il avait voulu réfléchir, établir une stratégie. S'il avait foncé dans le tas, ces deux gamins seraient peut être encore en vie. Tout était sa faute.
Le faune pleura en musique toute la fin de la soirée. Le ciel était toujours aussi lumineux, toujours aussi brillant. Comme si rien de tout cela ne venait perturber son existence. Un ciel indifférent, beau lorsqu'il devait être laid.
Jason posa sa main sur l'épaule du faune. Celui-ci finit par s'endormir, exténué par la terrible journée qu'il venait de passer. Jason le prit dans ses bras, étonné de sa légèreté, et s'envola doucement loin de cette clairière repeinte en rouge.
***
Le petit faune se réveilla dans des bras forts, dans une caresse chaude. Il ouvrit les yeux pour découvrir le garçon qui avait repoussé les loups la veille. Sursautant il se dégagea des bras de l'inconnu en bêlant de gêne.
Jason se réveilla et s'étira dans un bâillement.
- Pourquoi tu es tout rouge ? demanda le fils de Jupiter.
- P-p-pour r-rien, bégaya le faune.
Jason prit un air grave.
- Comment tu te sens ?
- Mal. Mais merci de m'avoir aidé hier...
Il se stoppa, honteux de ne pas savoir comment s'appelait le garçon. Jason se présenta dans un sourire.
- Je m'appelle Bran, mais appelle-moi Bicky. C'est le surnom... que... qu'ils m'ont donné...
Jason se sentait étrangement empathique envers ce faune. Chacun de ses mots résonnait en lui et chacun des battements du fils de Jupiter était rythmée sur une nouvelle mélodie.
Bicky sentait le regard de Jason peser sur le sien. Il sentait les yeux bleu électrique de son sauveur le fixer, comme pour chercher au-delà de son air triste et de ses sabots. Bicky essayait de retenir ce qu'ils sentait picoter contre son coeur. Il ne devait pas. Ne pouvait pas ressentir ce genre de choses.
- Je me suis déjà fait frapper par la foudre, dit Jason. Je l'ai ressenti traverser mon corps et transformer en picotement chaque partie de mon corps. Un picotement qui me forçait à aller vers une direction en particulier. J'ai la sensation bizarre d'être frappée par la foudre en te regardant. Et d'être attiré dans ta direction.
Toutes ses restrictions tombèrent au sol. Jason venait de dire ça ? Peu importe les convenances. Bicky s'approcha de Jason et déposa sur ses lèvres un léger baiser. Sans prévenir il se retourna pour cacher ses joues rouges.
- Allons-y, nous avons de la route à fair...
Jason attrapa la main du faune et l'attira à lui, écrasant ses lèvres contre les siennes. Le bourgeons d'une délicate rose venait de s'ouvrir. La Mort se ferait un malin plaisir à cueillir.
***
- Bicky, cours ! ordonna Jason, encerclé par trois cyclopes.
L'un d'eux frappa Jason par derrière, qui tomba au sol, sonné. Un second en profita pour le frapper avec une force qui cloua le demi-dieu par terre.
Bicky ne pouvait courir. Il ne pouvait laisser Jason seul face à ces monstres. Depuis qu'ils avaient commencé à marcher, ils avaient essuyé de nombreuses attaques, qui rendaient Jason de plus en plus fatigué et vulnérable. Bicky ne lui était d'aucune aide. Mais en cet instant, il ressentait le besoin vital d'aider son amant coûte que coûte.
-Ouh ouh ! Les cyclopes ! Venez manger de la bonne chair de faune ! cria-t-il.
Complètement désintéressés du demi-dieu, les trois cyclopes regardèrent le jeune faune d'un regard avide.
-C'est bon, le faune, dit l'un.
-Succulent avec une petite sauce, ajouta un second.
Bicky commença à avoir peur. Il courut, aussi vite qu'il le pouvait, loin de Jason. Il devait protéger celui qui hantait ses rêves.
Jason se réveilla seul, au milieu de la forêt. Son premier réflexe fut de trouver Bicky. Un cri fut la seule réponse qu'il obtint. Complètement éveillé, il courut vers le cri à en perdre haleine. Plus il accélérait, plus son coeur le faisait souffrir. Bicky...
Il arriva devant son tendre et cher, entouré de deux cyclopes. Bicky était mal au point, gravement blessé au visage. Il était à genoux et inclinait légèrement la tête, comme pour dire "mangez-moi, vous avez gagné". Jason voulu crier, courir, faire quelque chose, mais un cyclope faucha le faune d'une gifle bien placée, qui envoya le pauvre petit corps s'écraser contre un arbre. Le bruit de l'impact résonna dans toute la forêt, dans un silence de mort.
Jason regarda le corps de son ami, une colère si sourde, si bourdonnante, si dévastatrice, qu'il lui semblait impossible de la contenir. Il regarda les deux cyclopes, qui l'avaient repéré. Ses yeux bleus de fils de Jupiter brillaient d'une lumière si aveuglante que les cyclopes fermèrent leur unique oeil, aveuglés. Un bruit de tonnerre fit trembler les arbres autour d'eux.
- Qu'est-ce qui se passe ? demanda l'un des deux cyclopes.
Un éclair termina sa descente vertigineuse sur le cyclope.
- Une punition divine, au nom de Jupiter, marmonna Jason.
Le second, paniqué, essaya de fuir. Jason laissa la colère monter en lui. Ca monte. Ca monte. Ca monte. A l'instant où il sentait son coeur disjoncter, il lâcha un cri. Un éclair déchira son ventre pour venir, telle une flèche mortelle, se ficher dans le dos du cyclope qui se transforma en feux d'artifice. Il fit bim, bam, boum. Ses yeux firent pchitt, son coeur fit vroum. Dans sa tête, explosant, il y a tout qui roule. Puis il mourut.
A pu cyclope.
(comment je peux passer d'un moment dramatique à cette chute TwT)
Jason accouru près de Bicky, dont le corps sans vie reflétait la jeunesse et la beauté. Le demi-dieu toucha doucement la joue de son compagnon. Celle-ci, à son grand étonnement, était dure et un peu râpeuse. Et... Non. Ce n'est pas une illusion : sa peau brunit. Ses cheveux verdissent. Sous ses yeux ébahis, Jason vit le corps de Bicky, petit à petit, se transformer pour s'allonger, se grandir et pousser plus haut et plus joliment que tout ce qui peuplait la forêt. Bicky était devenu un arbre. Jason posa sa main sur le tronc. Il sentait pulser, à travers l'écorce, l'énergie de la vie.
Une larme lui échappa. Bicky était mort, mais une nouvelle vie avait commencé pour lui. Jason ne le verrait plus jamais, mais Bicky vivra.
Bicky vivra.
***
NE PARTEZ PAS !
Ce ship aura une partie 2 très prochainement. Et oui ! Vous ne savez toujours pas qui est Bicky ! Et croyez-moi, si ce chapitre est sencé être un peu mélo et triste, le suivant sera DROLE ! PARCE QU'ON NE RIT JAMAIS ASSEZ !
En espérant que ça vous plaise,
L.V
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VOICI LA PARTIE 2 !
Vous n'avez même pas à attendre. Elle est pas belle la vie ?
Percy et Annabeth sortirent des portes de la Mort, tremblants. Ils s'écroulèrent l'un près de l'autre, les images encore terrifiantes de Damasen, Bob et TiBob en train de donner leur vie pour les sauver encrées sous leurs rétines.
Annabeth caressa le balais de Bob, seule chose qu'il leur a offert avant de faire face à Tartare. Un maigre présent face à la vie.
Jason et les autres s'avancèrent vers eux. Pasiphaé venait de mourir grâce à Hazel. Tout était fini. Piper caressa la joue d'Annabeth, essuyant une larme. Hazel sauta dans les bras de Percy, bientôt rejointe par tous.
- Vous nous avez manqué, murmura Jason.
- On a failli y rester, murmura Percy. Si on est là, c'est...
Les mots refusaient de sortir. Ils étaient trop durs à prononcer.
- Ce n'est pas grave, le rassura Piper. Vous nous raconterez ça plus tard. Tout va bien se passer. N'est-ce pas Jason ? Jason ? Jas...
Jason avait ramassé le balais dans ses mains tremblantes.
- Ce balais...
Il sentait la pulsation. La sienne. Cela faisait longtemps, maintenant, mais... Une larme perla sur sa joue. Pris d'une soudaine passion (Aphrodite eut une envie soudaine), il embrassa le balais à pleine bouche. Encore, encore et encore, heureux de sentir l'odeur des bois et le goût de la forêt, qu'il avait goûté déjà plusieurs fois en l'embrassant.
- Les gars... Jason roule des pelles à un balais... prévint Léo.
- Mais lâche ce truc ! s'énerva Piper, ébahie devant l'acte de son copain.
Jason embrassait toujours plus goulûment son balais, en le serrant fort entre ses bras.
- Bicky ! s'émerveilla-t-il. C'est Bicky ! Oh mon balais adoré !
Hazel et Frank immobilisèrent soudainement Jason. Léo et Piper en profitèrent pour retirer ce fichu balais des mains du demi-dieu. Jason se mit à le réclamer, comme un enfant.
- Jason vient de rouler des pelles au balais de Bob, murmura Annabeth. On a trouvé pire que toi, Percy.
- Mer... Tu es en train de dire que je passe légèrement après un acte pareil ?
- Non, vous êtes à égalité. Tu aurais été capable de le faire.
- Mé euh !
***
Depuis ces retrouvailles émouvantes, Jason traine son balais partout. Il prend le petit dej avec lui, fait des promenades dans le ciel, et, surtout, dors avec.
Jason, un jour, déclara sa flamme à son balais. Seuls, face à face, en train de diner, Jason caressa le manche de Bicky.
- Bicky, tu es le soleil de mes jours et la lune de mes nuits...
- Actions déjà occupées ! lança Apollon qui passait par là.
Jason s'éclairci la voix.
- Tu chasses mes peines comme tu chasses la poussière, tu fais le ménage dans ma tête pour ne laisser plus qu'une idée : je t'aime.
Sa main caressa le manche. Il sentit une pulsation plus rapide que les autres. Jason recommença. Le même phénomène apparu.
- Oh... Tu aimes que je te frotte le manche, constata Jason avec un sourire pervers.
Le balais tomba sur Jason, pour s'arrêter au niveau de son entre-jambe.
- Pas maintenant, murmura Jason, qui se sentait durcir.
Finalement Jason amena son balais dans sa cabine, et il eut une terrible pulsion. Une envie sauvage, bestiale d'assouvir ses désirs avec Bicky.
Un soir, sa passion pour le balais se brouilla avec une pulsion d'Aphrodite, et il eut terriblement envie d'assouvir certains de ses désirs avec Bicky. Piper, désireuse de prendre de ses nouvelles, débarqua dans la chambre et en ressortie aussitôt, choquée. Son Jason... Son si innocent Jason...
Percy arriva et la trouva par terre en hyper ventilation.
- Qu'est-ce qui se passe ?
- Jason...
- Quoi Jason ?
- Il fait des trucs avec le balais.
Percy blêmit.
- Quels genre de trucs ?
- Tu ne veux pas savoir, marmonna Piper.
Percy, en hyperactif parfait, débarqua dans la chambre. Il jeta un coup d'oeil à la scène avant de sortir, et de rejoindre Piper par terre, le visage blême.
- Le seul héritage de Bob qu'il nous reste... La seule preuve de son passage sur terre... et lui, il se le fout dans le cul...
Bonus :
Aphrodite, sur l'Olympe, mourrait de rire en filmant toute la scène.
- Qu'est-ce qui te fait rire autant ? demanda Zeus.
- Ton fils qui suce un balais, explosa Aphrodite en se roulant par terre de rire.
***
Cette fois-ci, c'est finit !
Au revoir mes petits castors ! En espérant que vous n'êtes pas trop choqués !
Gros bisous !
L.V.
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