Titre du chapitre 8 : "Échos du Cœur : Aveux Dissimulés"

Lorsque l'enquête était terminée, Robin ressentait le besoin de faire un dernier effort pour aider John et Sherlock à reconnaître leurs véritables sentiments l'un envers l'autre. Elle avait observé leurs échanges avec attention, et il était temps de passer à l'action.

Elle savait qu'elle devait aborder le sujet avec délicatesse. Ainsi, un jour, elle trouva l'occasion de parler individuellement à John et Sherlock, espérant que ses paroles résonneraient en eux.

Le soir venu, Robin décida de parler d'abord à John. Elle le trouva dans la cuisine, préparant le dîner.

"John, puis-je te parler un instant ?" demanda-t-elle avec un sourire encourageant.

"Évidemment, Robin. Qu'y a-t-il ?" répondit John, essuyant ses mains sur un torchon.

Robin inspira profondément avant de commencer. "John, j'ai remarqué quelque chose entre toi et Sherlock. Vos regards, vos gestes... Ils ne passent pas inaperçus. Tu le sais, n'est-ce pas ?"

John laissa échapper un léger soupir. "Oui, je le sais. Mais c'est compliqué, Robin. Nous sommes amis, de très bons amis. Et je ne veux pas ruiner cela en... en prenant un risque."

"John, je comprends que cela puisse être effrayant. Mais écoute ton cœur. Si tu ressens quelque chose de plus fort pour Sherlock, tu ne devrais pas le nier. Le bonheur peut être plus important que la peur," dit Robin avec douceur.

John la regarda, ses yeux exprimant une combinaison de tristesse et d'espoir. "Tu as peut-être raison, Robin. Je suppose que je dois me confronter à mes propres sentiments, même si cela signifie prendre un risque."

Le lendemain, Robin prit une autre décision importante. Elle chercha Sherlock dans son bureau, où il analysait des preuves.

"Sherlock, puis-je te parler un instant ?" demanda-t-elle, se tenant près de la porte.

Sherlock leva les yeux de son travail et acquiesça. "Bien sûr, Robin. De quoi s'agit-il ?"

"J'ai remarqué des choses entre toi et John. Vos interactions sont... intenses, pour dire le moins. Et je ne pense pas être la seule à l'avoir remarqué," commença Robin.

Sherlock la fixa, ses yeux perçants semblant lire ses pensées. "Je ne suis pas habitué à ce que les autres se mêlent de mes affaires personnelles."

"Je sais, Sherlock. Mais il y a des moments où l'aide d'un ami peut faire la différence. Si tu ressens quelque chose pour John, pourquoi ne pas lui dire ?" suggéra Robin.

Sherlock soupira, semblant légèrement agacé. "C'est plus compliqué que ça, Robin. Nos vies sont centrées sur nos enquêtes, notre travail. Une relation amoureuse... je ne suis pas sûr que cela fonctionnerait."

"Peut-être, Sherlock. Mais si vous n'essayez pas, vous ne saurez jamais. La vie est courte, et les occasions peuvent disparaître," dit Robin avec une note d'encouragement.

Sherlock sembla perdu dans ses pensées pendant un moment, puis il rencontra le regard de Robin. "Peut-être que vous avez raison, Robin. Peut-être que j'ai laissé la peur me retenir trop longtemps."

Robin lui adressa un sourire chaleureux. "Les détectives sont bons pour résoudre des mystères, Sherlock. Mais parfois, les plus grands mystères sont dans nos propres cœurs."

Après ses conversations avec Robin, John et Sherlock étaient plongés dans leurs pensées. Les émotions qu'ils avaient ignorées pendant si longtemps se faisaient ressentir avec intensité. Ils se retrouvèrent dans le salon, se regardant avec une nouvelle conscience de ce qui était en jeu.

La pièce était remplie de silence, de regards hésitants et d'un sentiment croissant d'anticipation. Ce qui allait se passer ensuite restait incertain, mais une chose était sûre : les échos de leurs cœurs étaient plus forts que jamais, prêts à être reconnus et explorés.

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