Votre rencontre (ton PDV)[Pt 1]
Greg :
Continuant à courir, j'essayais de ne pas prêter attention à la douleur. Ma jambe me faisait un mal de chien, et la perte de sang, oh mon dieu... C'était une torture ! Je ne pouvais à peine tenir debout, respirant par à-coups, tel Dark Vador. Les bruits de pas se rapprochaient toujours plus, et c'est alors que je pris conscience que j'étais prise au piège dans un cul-de-sac.
C'était la troisième fois ce mois-ci, que j'avais dû avoir recours au vol. Je détestais ça, mais ma famille était si pauvre que je n'avais guère d'autre choix... Alors une fois encore, j'avais cambriolé une bijouterie, m'emparant des parures et de la caisse. Mais cette fois-ci, rien ne s'était déroulé comme prévu...
" Scotland Yard ! Les mains sur la tête !", une voix masculine se fit entendre derrière moi. Je gémis de souffrance et de terreur. Non... Pas la prison... s'il vous plaît, non..., pensai-je, désespérée. Comme je me retournai pour faire face à mon interlocuteur, mes yeux croisèrent des iris flamboyante d'un marron profond. Immédiatement, je saisis mon revolver, prête à tirer sur l'homme. "Je suis désolée...", dis-je avec une triste grimace.
Sherlock :
Je pris le taxi pour me rendre à St Bart. Avec mes lunettes de soleil, je marchais seule, contemplant le ciel bleu de ce début d'été. Les oiseaux chantaient leur joyeuse rengaine, l'astre solaire brillait de mille feux ; pourtant, je ne trouvais aucune gaieté à ce paysage. Quelque chose semblait manquer, cependant, je ne savais pas quoi.
J'étais tellement ennuyée. Tellement fatiguée par ce monde de merde ! Depuis mon premier souffle (et je suppose que cela le sera encore jusqu'à mon dernier soupir), la société me rejetait. A l'école, personne ne voulait m'adresser la parole, car j'était différente. Je n'étais pas comme les autres enfants, ils ne me voyaient pas comme un être humain, mais comme une étrange créature. Pour eux, j'étais une sorte d'alien. Heureusement, je me suis très vite habituée à ce mode de vie à part et ces regards méprisants. Ce n'est pas comme si j'avais le choix...
Mais bref, revenons-en à nos moutons ! Encore une fois, Moriarty m'avait demandé -enfin, ordonné- d'espionner le célèbre détective Sherlock Holmes. Donc, je me suis arrêtée sur un banc, attendant son passage ou celui du Docteur Watson.
Irène :
"DÉGAGE DE CHEZ MOI, SALAUD !!!", je hurlai à mon désormais ex-petit-ami. Il avait l'habitude de me battre, m'humiliant, me laissant avec d'énormes bleus et des os brisés. Avant, j'aurais juste rejeté la faute sur ma maladresse, mais c'en était fini !
***FLASH-BACK***
Pleurant, je me recroquevillai sur moi-même, tandis que Nicholas me bourrait de coups de poing de plus en plus forts. "Tu n'es qu'une chienne ! Tu ne mérites pas de vivre ! Salope !", n'arrêtait-il pas de répéter. Mon nez saignait en une quantité alarmante. J'avais vraiment très peur.
"S'il te plaît, Nicholas... Je... Je peux t'expliquer... Ce n'est pas ce que tu cr-
- Ferme-la ! Ferme ta putain de gueule ! "
La douleur dans ma poitrine croissait à une allure phénoménale, au point que je ne pouvait plus la supporter. Je trouvai néanmoins la force de me relever, de faire face à mon connard de petit-copain. "Touche-moi une fois de plus, et je te jure que tu le regretteras", ai-je dit calmement. Personne n'avait jamais osé lui parler de la sorte, surtout pas une femme. Il me dévisagea, le regard noir.
" Qu'est-ce que tu viens de dire, sale pute ?" Il prépara son poing.
" Veux-tu que je répète ?, je murmurai, me munissant d'un couteau sur la table.
- Tu... Tu..." Ses mains furent soudainement prises de tremblements incontrôlés. Fière de moi, je souris, crachant au passage un mince jet d'hémoglobine.
" Fous le camp, Nic. C'est le dernier avertissement."
***FIN DU FLASH-BACK***
Tandis qu'il reculait, honteux, je poussai un soupir, me regardant dans le miroir brisé. Enfin, j'étais libre, mais jamais plus je ne serais capable d'aimer.
John
En tant que serveuse au Angelo's, me faire draguer par des mecs randoms faisait partie de ma routine. "Ça doit être tes cheveux", ma meilleure amie et collègue, Rosie, m'avait un jour rétorqué. J'avais de jolis cheveux h/c et h/l et, aux dires de certains, je ressemblais à une princesse.
Crevée, j'avais demandé à mon patron, Angelo, la permission de quitter le travail plus tôt, ce qu'il avait accepté à mon entière satisfaction. Je dis donc au revoir à tout le monde et sortis du restaurant. J'allumai une cigarette (NB : désolée si tu ne fumes pas, imagine juste ;p) que je sortis de mon sac. Pourquoi t'infliges-tu cela, Y/N ?, une petite voix résonnait dans ma tête. Tu n'as pas besoin de ça. Tu es en train de te tuer à petit feu, Y/N. Pourquoi continues-tu ? Soupirant, je tâtonnai à la recherche de mon briquet, quand une voix rauque creva la nuit.
"Quelle vision magnifique...~"
Je reconnus immédiatement l'origine de cette voix. C'était celle de Tommy, un habitué du Angelo's. On pouvait dire qu'il ne cherchait aucunement à cacher son obsession pour moi... Je détestais vraiment ce type, tentant de mon mieux de garder un contact purement professionnel avec lui.
Mais cette fois, il n'avait pas l'air de seulement vouloir me parler... Avant que je ne pusse faire le moindre mouvement, il m'empoigna par le bras et me plaqua contre le mur, pressant ses lèvres froides dans le creux de mon cou.
" Qu'est-ce que tu fais ?!, je sursautai.
- Ta peau est si douce, Y/N... Et ton parfum... Mmmmh...
- N-Non ! Tommy ! Arrête !
- Pourquoi le ferais-je, Y/N ?", il ricana d'une façon malsaine et écarta mes cuisses brusquement. Je pouvais lire la luxure dans son regard...
Quelqu'un entendit ma détresse et frappa mon agresseur au visage. "Hey ! Laisse-la tranquille, espèce de cinglé !"
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