Tu te rends compte de tes sentiments (Pt 1)


Sherlock : 

Travailler avec Moriarty n'avait pas que du négatif ! Certes, tu te tapais la plupart du temps tout le sale boulot, mais sans ce "job", jamais tu n'aurais rencontré Sherlock en personne. Cela faisait assez longtemps que tu l'espionnais désormais, et tu avais convenu avec Jim d'un rendez-vous avec le célèbre détective. Un piège censé se terminer -s'il était mené à bien- par la mort de Holmes. 

Bien sûr, rien ne se passa comme prévu, puisque tu avais développé pour ta cible un "intérêt" certain depuis quelques temps. 

Lorsqu'il se pointa sur les lieux, tu voulus l'avertir du guet-apens, prise de remords. Hélas, trop tard : ton patron se confrontait déjà avec son rival. Heureusement, Sherlock avait un coup d'avance, préparé à toute éventualité. Il avait un plan pour s'enfuir, mais tu ne le sus jamais.  En effet, désemparée par la tournure des événements, tu tiras une balle dans le genou de Moriarty, qui s'effondra au sol. 

Pour tout remerciement, Sherlock te donna... une gifle. ^^"


John :

Depuis que le Dr Watson t'avait sauvé la vie et qu'il t'avait si gentiment raccompagnée chez toi, vous étiez vite devenus très proches. Tu le considérais presque comme un frère, et il avait l'air de t'aimer également beaucoup. Vous passiez la plupart de votre temps libre ensemble, que ce soit à discuter autour d'un café ou vous balader dans Londres. 

Un jour, ta meilleure amie et collègue, Rosie (NB : oui, je sais que c'est pas original comme prénom, mais ça fait un clin d'œil à la série ;D), te fit une remarque qui te fit réfléchir. Elle te dit, mot pour mot : "Tu es sûre qu'il n'y a rien entre toi et le petit blond ? Vous iriez tellement bien ensemble !

- Euh, tu sais, c'est juste un ami. 

- Vous êtes très proches, tout de même...

- Oui, et... ?

- Et bien, vous êtes toujours tous les deux... Vous avez l'air de deux amoureux~

- Arrête de dire n'importe quoi, répondis-tu en levant les yeux au ciel. 

- C'est pas que moi ! Tout le monde le dit !Tiens, demande à Angelo, tu verras ce qu'il te répondra ! 

- C'est bon, ça va, t'as gagné..., ris-tu légèrement. Mais il n'y a rien entre nous. Rien de plus que de l'amitié... enfin, je veux dire...

- Hum ?

- Je ne sais pas... Je ne vais quand même pas lui demander ce qu'il pense de moi !?

- Ben, ça vaut toujours le coup d'essayer", elle haussa les épaules. Soudain, ton amie te donna un léger coup de coude. "Tiens, regarde qui voilà !" Elle fit de grands gestes de la main pour attirer l'intention de l'homme qui venait de passer le seuil du restaurant. "HEY !!! HEY, BEAU GOSSE ! Y/N A UN TRUC IMPORTANT A TE DIRE ! :D"

Et elle te laissa là, rouge comme une tomate.


Mycroft :

Le temps avait passé depuis ta première rencontre avec les frères Holmes. Deux mois et demie exactement, durant lesquels ils venaient te rendre visite chaque vendredi, à précisément 18 heures quinze. Les premiers temps, cette habitude n'était pas sans t'agacer. C'est vrai quoi : deux mecs sortis de nulle part se pointaient à une fréquence digne des pires maniaques, dans l'espoir d'obtenir des informations sur une enquête dont tu étais la seule à posséder les clés, car il semblait que tout coïncidait avec ce qui avait eu lieu il y a vingt ans plus tôt. Ce pour quoi tu étais enfermée ici... En échange de quoi, ta liberté te serait rendue.

Ainsi donc, Sherlock et son frère te soumettaient à un véritable interrogatoire. Tu te montrais très sarcastique et froide avec eux, ce qui, force fut de le constater, n'était pas sans déplaire au cadet, ni même à Eurus, qui cachait en général assez mal ses ricanements. Quand à l'aîné, en revanche, c'était une toute autre affaire. Mycroft était une véritable énigme vivante, totalement indéchiffrable, calme et serein en toutes circonstances. Cela t'énervait autant que te fascinait : ce qui se produisait pour Sherlock envers toi -cette incapacité totale qu'il avait à déchiffrer tes pensées- se produisait pour toi vis-à-vis de Mycroft. Il n'y avait rien de plus frustrant et d'excitant à la fois que de sonder son regard impénétrable à la recherche du moindre signe de faiblesse. Or, tout ce que tu parvenais à voir dans ses yeux, c'était ton reflet... 

Parfois, lorsque tu te sentais d'humeur à collaborer, tu jetais deçà-delà des informations plus ou moins importantes. D'autres jours, tu te plaisais à lire en Sherlock comme dans un livre ouvert, t'amusant des réactions provoquées. Cela était d'autant plus drôle qu'il ne pouvait pas faire de même avec toi. Ah, le Grand Sherlock Holmes et sa faculté de déduction légendaire, hein ? 

Bien sûr, ceci ne dura qu'un temps, et Sherlock, refusant de s'avouer vaincu, prétexta d'autres cas plus urgents à traiter pour fuir ton esprit. Son frère, lui, tint bien plus longtemps. Tu en avais assez de cet endroit, mais quelque chose t'empêchait te tout révéler. Quelque chose... ou plutôt quelqu'un. Pour une raison que tu ignorais, tu avais opté pour le mutisme absolu, passant l'intégralité de chaque "séance" plongée dans les yeux de Mycroft, essayant en vain d'y déceler une once d'émotion. Tout effort se réduisait à néant, et vous passiez votre temps à vous regarder dans le blanc des yeux. C'était comme un rituel, une sorte de jeu d'échecs auquel vous vous livriez en silence chaque semaine. Et personne ne lâchait l'affaire, déterminés à faire tomber l'autre. 

Ce n'est que lorsque, par un beau soir de printemps, Mycroft ne se présenta pas, que tu compris.

Il avait gagné.


Mary :

(NB : Pour les besoins de ce x reader, Mary n'est pas enceinte, il en va de soi !)

Le jour du mariage des Watson fut un jour très spécial pour tout le monde, et plus particulièrement pour toi... Tu avais finalement accepté de faire partie des demoiselles d'honneur, ce qui était à tes yeux un signe de confiance énorme. 

La cérémonie battait son plein, et tout semblait se passer pour le mieux, jusqu'au moment fatidique de l'échange des vœux. Tout le monde semblait si heureux, et toi... tu étais là sans vraiment l'être. Une migraine pointait le bout de son nez, et tu t'efforçais de sourire, pour faire bonne impression. Hors-de-question de gâcher la fête, pensais-tu. 

"Oui, je le veux", la blonde sourit. Puis, le couple s'embrassa passionnément, acclamé et applaudi par le reste des invités. Seul Sherlock te fixait. Vos yeux se croisèrent l'espace d'un instant, et tu ressentis le besoin soudain de prendre l'air. Les jambes flageolantes, tu allas t'asseoir sur un banc, où tu fermas les yeux et dus faire un effort considérable pour ne pas vomir. 

Toujours debout, le détective sondait ton âme, ce qui te mettait assez mal-à-l'aise, il faut l'avouer. Les crampes dans ton estomac se firent de plus en plu violentes, et des larmes brûlantes roulèrent sur tes joues. 

"Je hum...", c'était Molly. Posant une main sur ton épaule, elle tentait de te consoler, sans trop savoir que faire. Tu levas les yeux en sa direction. "Je suis désolée, j'aurais dû m'en rendre compte plus tôt...

- ??

- Sherlock m'a fait comprendre (pas subtilement j'en conviens) que euh... Tu étais jalouse... Enfin, je veux dire...

- ...

- Tu devrais lui en parler, tu sais. Cela te retirera un poids et puis... c'est un homme profondément gentil, et...

- Quoi, tu l'interrompis. Mais enfin, de quoi tu parles, Molly ?

- Ben, de John. Tu es triste qu'il se marie, pas vrai ? Tu l'aimes, je me trompe ? :/

- Alors là, tu n'y es pas du tout", dis-tu avec un léger rire ironique. Et pour cause : ce n'était pas John, le centre de tes préoccupations, mais sa femme.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top