CONFRONTATION (Pt 1)


Salut à tous, amis et fans... Ouais, on la refait. Salut à tous, amis et fans ! :D (si vous avez la ref, vous venez d'obtenir une place de choix dans mon estime loul~)

Dans ce chapitre, tu vas te retrouver face à ton ennemi de toujours... à savoir TON EX !!! éwé (ou dans certains cas, quelqu'un d'autre hehe~) Comment les autres vont-ils réagir ? ^^ 

Le suspense est à son comble~ 8D

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Irène

Alors que tu contemplais le ciel depuis la fenêtre de ton petit appartement, tu décidas que sortir prendre l'air te ferait le plus grand bien. Après tout, le soleil brillait, les oiseaux entonnaient leur douce mélodie matinale... Le temps idéal pour aller au parc ! 

Après avoir enfilé une veste, tu t'emparas de ton livre favori, qui trônait sur l'étagère depuis quelques temps déjà. La parfaite occasion d'enfin le finir ! 

Bien sûr, tu pris aussi ton portable et envoyas un sms à Irène pour lui demander si elle pouvait te rejoindre. Malheureusement, il semblait qu'elle avait des affaires plus urgentes à traiter. Bon... Dommage... 

Tu t'installas sur un banc à l'ombre d'un platane et commenças la lecture de [ton livre préféré], là où tu t'en étais arrêtée. 

Au bout d'un moment, tu fronças les sourcils pour parvenir à continuer de lire. Le soleil semblait avoir disparu, et il faisait tellement sombre que tu avais de la peine à voir. Il était encore loin de faire nuit, pourtant. Tu compris alors que ce qui te cachait la lumière n'était autre qu'une ombre. What the...

"Y/N, ça faisait un sacré bout de temps ! 

- Ugh..." Tu relevas la tête pour apercevoir le visage de ton interlocuteur. Cette voix... Tu ne pouvais que te tromper, n'est-ce pas ?

"Ni-Nicholas ?!"

En effet, c'était bien lui. Ce même Nicholas qui te battait et t'insultait à longueur de journée. Mais qu'est-ce qu'il foutait là ?

"Si tu savais comme tu m'as manqué", murmura-t-il en prenant place à côté de toi. Tu commenças à trembler, et ton cœur battait à toute vitesse dans ta poitrine. Tu n'avais qu'une envie : fuir au plus vite ! 

"T'es pas très bavarde aujourd'hui...", sourit-il en se rapprochant toujours plus. Morte de peur, tu te levas d'un bond, mais le jeune homme te retint fermement par le bras.

"Ben alors, tu t'en vas déjà ?~

- L-Laisse-moi !

- Avoue que je te manque, Y/N. Je sais que ça t'écorcherait la langue de le dire, mais c'est la stricte vérité. Tu as envie de moi, tu as BESOIN de moi ! (il resserra son emprise) 

- Arrête ! T-Tu me fais mal ! Laisse-moi tranquille !

- Ne me mens pas ! Je sais très bien que c'est cette pute qui te manipule ! Tu n'es rien sans moi, Y/N !!!"

Suite à ces paroles, il tira d'un coup sec sur ton bras endolori, t'obligeant ainsi à revenir t'asseoir sur le banc. Et, tandis que les passants continuaient leur chemin, il passa un bras par-dessus ton épaule, posant son autre main sur la tienne, à la manière d'un couple d'amoureux. 

Tu étais prise au piège. 

Une larme coula sur ta joue. Nicholas la vit et sourit de toutes ses dents blanches, ne prenant même pas la peine de l'essuyer.

"C'est ça, pleure, Bébé. Parce que, maintenant que je t'ai enfin retrouvée, tu vas payer pour m'avoir laissé~"


Greg

Tes premiers jours en prison se déroulèrent bien mieux que tu ne l'aurait imaginé. Les gardiens étaient sympas avec toi, tu mangeais à ta faim et tu avais même une télévision dans ta cellule ! Rien de ce taudis miteux et malpropre auquel tu t'attendais en venant ici ! 

Un beau jour, le gardien vint t'annoncer que tu avais de la visite. Il te pria de le suivre à travers de longs couloirs, ce que tu fis sans protester. Il faut dire que tu n'avais pas le choix : tu étais enchaînée par les chevilles et les poignets ! 

Parvenue à destination, il te libéra de tes menottes et ferma la porte à clef. La tentation de t'échapper était grande, mais avec les caméras au plafonds, mieux valait ne pas tenter le Diable. En plus, ta peine était bientôt purgée. Autant attendre bien sagement plutôt que risquer de faire une bêtise ! 

Ainsi donc, tu étais là, seule dans cette grande pièce froide. Tu pris place dans le fauteuil en face de toi, attendant que quelqu'un daigne se présenter de l'autre côté de la vitre.  Quelques secondes s'écoulèrent, et un homme fit son entrée par une porte que tu n'avais pas vu jusque là. Il s'installa de l'autre côté de la vitre, de façon à te faire directement face. 

C'était ton père.

Vous restâtes un moment sans parler. Décontenancée par la situation, tu ne savais pas quoi dire. Si on te l'avait demandé à cet instant, tu n'aurais même pas été en mesure d'épeler ton propre prénom. 

Il brisa enfin le silence :

"Regarde-toi. Tu es tellement pathétique ! 

- ...Papa...

- En être réduite à voler comme un vulgaire animal ! Ma propre fille ! J'ai honte d'être ton père !"

Tes yeux s'écarquillèrent au maximum. Venait-il vraiment de... ?!

"Tu me fais honte, tu entends ?! Tu n'es qu'une minable petite voleuse, une moins-que rien !  

- J'hallucine !", tu sortis de tes gonds. Trop. C'en était trop ! "Comment peux-tu venir ici et me traiter de la sorte ? Je ne veux plus jamais te voir ! Sors d'ici immédiatement ! 

- Fais bien attention à ton langage, espèce de sale petite...

- Tu n'as pas d'ordre à me donner ! Je n'en serais pas "réduite à voler comme un animal", si tu avais assumé ton rôle de père au lieu de quitter ta famille pour une salope ! Tu n'es qu'un lâche ! Vas-t'en, espèce de connard !" 


John

"Alors ? Ça avance entre vous?", demanda ta collègue Rosie, tout sourire. 

Cela faisait deux mois que tu avais rencontré John Watson, et il faut dire que tu craquais sacrément pour lui ! 

"Euh... Pas vraiment. En fait, je..." Tu n'eus pas le temps de finir ta phrase que la porte s'ouvrit sur un homme portant un sweat à capuche. 

"Bonjour, monsieur !"

Il ne prit même pas la peine de répondre à votre formule de politesse, et alla s'asseoir seul près de la fenêtre, gardant sa capuche sur la tête pour dissimuler son visage. Rosie te regarda avec inquiétude. 

"Tu connais ce mec ?, te demanda-t-elle tout bas. 

- Non, dis-tu en secouant la tête. 

- C'est peut-être Sherlock ? Il est assez étrange...", suggéra-t-elle. Juste à ce moment, une silhouette passa sur le trottoir.

Sherlock.

Le petit restaurant était vide, à l'exception de l'homme à table. Ce n'est que lorsque Sherlock entra précipitamment et que le client se leva que tu compris. 

"Attention ! Il a une arme !", prévint le détective. En effet, l'autre sortit un flingue de son blouson et releva sa capuche : Tommy. 

" Y/N... Je suis revenu... Je suis revenu pour toi ! (#yandere)

- Éloignez-vous de lui !", hurla Sherlock en se ruant sur le criminel. Ce dernier lui donna un grand coup de coude dans les côtes et se précipita à ta poursuite.

" Putain ! Je croyais qu'Angelo avait été clair avec ce cinglé !, souffla Rosie en fermant à double tour la porte de la cuisine. On ne veut plus de lui dans le resto !

- Il faut croire qu'il n'a pas compris le message...", crias-tu à son attention. 

Un coup de feu te fit sursauter. Cela venait de la salle principale. Puis, le silence absolu. 

Tu commenças à paniquer : et s'il était arrivé malheur à Sherlock !!? 

Heureusement, lorsque tu sortis de ta planque, ce fut pour apercevoir Tommy, une plaie béante à l'épaule. Le détective s'en était sorti sans égratignure et avait prévenu Scotland Yard. Déjà, tu entendais les sirènes de police se rapprocher.

"Tu iras croupir en prison, ordure !", lanças-tu à ton stalker, avant de disparaître. 


Jim

James Moriarty était ce qu'on pouvait appeler un homme jaloux. Extrêmement jaloux et possessif, même. Alors forcément, dès que quelqu'un (surtout si cette personne était du sexe masculin) te tournait autour, difficile d'échapper à sa colère.

Il ne s'agissait pas nécessairement d'un ex ou même d'un prétendant (une fois, le sort s'était acharné sur un simple vendeur qui t'avais souri par politesse).

Il n'était donc pas rare pour toi de trouver un doigt coupé devant ta porte, emballé dans un délicat papier cadeau, ou bien de tomber sur le journal télévisé relatant la découverte macabre d'un corps brûlé ou portant les inscriptions "She's Mine" gravées au couteau...

Non, rien de tout cela ne t'étonnait plus, même si tu en avais des frissons et en cauchemardais souvent la nuit. Mais la chose la plus surprenante concernant Moriarty, c'était qu'il avait beau se vanter d'être le Napoléon du crime, il savait également faire preuve de raffinement dans ses agissements. Rien ne le dispensait d'être un gentleman exemplaire, en société comme ailleurs (ce qui était d'autant plus déconcertant).

Ainsi, c'est tout naturellement qu'en sortant d'un braquage de bijouterie, il t'offrit une bague. Ne t'y méprends pas : vous n'étiez en aucun cas fiancés, encore moins amis ! Mais depuis sa petite excursion au 221B Baker Street, le criminel avait développé une obsession dévorante pour toi... Et tu avais beau avertir Sherlock des moindres faits et gestes de ton admirateur, rien n'empêchait celui-ci de réitérer ses approches. 

Tu restais cloîtrée dans l'appartement, de peur que quelque chose d'horrible ne se produise, pour toi et pour ceux que tu croiserais. Cette situation te rongeait. Tu avais dû couper les ponts avec ta famille et tes amis, et comme Sherlock et John refusaient de te laisser embarquer dans leurs aventures ô combien captivantes, tu étais contrainte de rester seule. De temps en temps, Mme Hudson passait te rendre visite, mais sa compagnie ne t'étais pas d'un grand recours. Tu avais envie de sortir, de t'amuser. A quand remontait la dernière fois que tu étais sortie, ne serait-ce qu'acheter du pain ? 

Tu passais le plus clair de tes journées à contempler le monde depuis la fenêtre du salon. Cela te faisait atrocement souffrir : les rues étaient remplies de vie, il y avait beaucoup de circulation, il faisait souvent beau (contrairement à la légende), et le chant des oiseaux remplissait ta tête d'une amère mélancolie. 

Si seulement j'étais comme eux. Si seulement je pouvais voler, être libre...

C'est alors que tu entendis des pas résonner dans les escaliers menant à l'appart. Tiens, Mme Hudson est sortie il y a peu, et Sherlock et John m'ont dit qu'ils ne reviendraient pas avant demain matin..., songeas-tu, curieuse. Ce que tu ignorais, c'était que l'homme qui s'apprêtait à entrer allait tout changer.

Il appela : "Y/N, je sais que tu es là !"

Et sans crier gare, il défonça la porte, refaisant surgir les fantômes du passé. 

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