Chapitre 39

Hey hey ~

Je sais, j'avais promis de mettre à jour pendant mes vacances. Mais vous savez, quand y se passe pleins de trucs dans votre vie, et qu'en plus c'est pendant la période de Noël, bah moi je vous le dit c'est le bordel ! 

Pour une fois que c'est du bordel positif... (Ouais positif parce que j'ai trouvé mon Judal irl XDD Celle avec qui j'ai discuté de ça sur snap se reconnaitra mdr) 

Enfin bref. Je vous annonce donc que ce chapitre contient quelques spoilers sur les scans, camouflés avec des détails que j'ai moi-même inventé ^^ Donc j'espère que ce chapitre fort en action vous plaira ^^ 

Le prochain sera plein d'action mais d'un autre genre (spoil : ROMANCEEEE) 

Et dernière chose, je pense qu'il reste 2 ou 3 chapitres (hors bonus lemon) avant la fin de cette histoire ^^ 

Je préviens. Je ne ferais pas de suite genre tome 2 parce que je n'ai vraiment pas le temps ^^ Ou alors je ferais des bonus en OS, genre fin alternative ou je sais pas on négociera ensemble XD

***

PDV Hakuryuu :

Nous étions enfin arrivés au jour fatidique. Tout prendrait fin aujourd'hui. Enfin c'est ce que j'espérais naïvement, et nous partagions tous ici présent ce sentiment.

J'étais angoissé, mon cœur battait nerveusement contre ma poitrine à un rythme effréné. J'avais attendu ce moment depuis maintenant une décennie, cela serait mon unique chance d'en finir avec cette sorcière.

Plus nous avancions vers notre destination finale, plus l'atmosphère se rafraichissait. Le ciel était grisâtre et peu lumineux, le brouillard faisait son apparition et on ne distinguait bientôt plus nos souffles de l'épaisse brume blanche. Je m'efforçais de garder les yeux rivés devant moi, jetant cependant discrètement quelques regards en direction d'Alysia et Judal.

Le magi et la jeune conquérante marchaient côte à côte, le visage fermé à tout sentiment. Ils étaient concentrés, déterminés, et pourtant j'étais certain qu'ils partageaient mes peurs. Mais les montrer aurait été un signe de faiblesse, la seule apparente était représentée par leur deux mains entrecroisées. C'était comme si être reliés de la sorte les rendait impassibles, prêt à tout affronter, quelle que soit l'épreuve.

J'aurais aimé avoir un telle force, quelqu'un qui me rende infaillible, mais je ne pouvais pas compter personne n'était en mesure de m'offrir cette aide de la manière que je l'aurais souhaité. La personne que je voulais m'avait abandonné il y a bien longtemps au profit d'un autre. J'en avais fait le deuil, mais il m'arrivait souvent de regretter de n'avoir jamais trouvé personne d'autre, d'autant plus que mon avenir s'apprêtait à prendre un chemin sans retour possible.

Nos pieds s'enfonçaient dans une terre boueuse, nous en avions tous jusqu'aux genoux. J'entendais Judal rouspéter que la vieille sorcière lui paierait un nouveau sarouel avec sa tête, et cela m'avait bien fait sourire. Malgré la situation il restait le même.

Quelques secondes plus tard, plus de boue mais une cour pavée sous nos pieds. Nous avancions prudemment jusqu'à ce que la brume se dissipe et qu'une figure familière se distingue. Cette démarche, je l'avais vue maintes et maintes fois, ces yeux qui brillaient de malice à des kilomètres, ce rire sarcastiques qui me glaçait le sang...

- J'attendais ta venue avec impatience, mon cher Hakuryuu. Dit-elle en accentuant chacune des syllabes de mon prénom.

Par un phénomène dont je ne m'expliquais pas l'origine, les tremblements qui secouaient mon être disparurent au son de sa voix, elle me dégoûtait à un point où les sensations dépassaient les mots humains pour les décrire. Au même instant, je remarquais que Judal s'éloignait d'Alysia pour venir se tenir à mes côtés, la jeune femme reste quant à elle un peu en retrait.

Mes alliés attendaient mon signal. Nous étions peu, dont seulement trois qui s'attaqueraient au fléau même... Je respirais un grand coup l'air frais, faisant un signe de main à mes amis et alliés de rester en retrait. J'avançais de quelques pas, assurément, déterminé. Tout prendrait fin, aujourd'hui, et maintenant.

- Chère mère... Tu ressembles de plus en plus à un cadavre en décomposition tu sais ? Tu as vraiment un teint immonde. Dis-je avec un sourire.

- Oh mon cher Hakuryuu, je t'ai vraiment mal élevé... Manquer de respect ainsi à sa propre mère...

Je ricanais, détaillant des pieds à la tête celle qui me faisait face. Ma génitrice, enfin ce qu'il en restait... A ce moment précis, je sortais un petit poignard qui se trouvait attaché à la ceinture en cuir que je portais à la taille. Un plan infaillible ? Certainement pas, mais c'était le seul qui pouvait marcher selon moi, grâce à mes informations.

- Bien passons aux choses sérieuses, je connais ta petite combine Gyokuen... Ou devrais-je plutôt t'appeler Arba ?

La fausse impératrice eut un sursaut rapidement maîtrisé, la surprise perturbant son visage pendant un instant avant de laisser apparaitre un sourire malicieux, diabolique.

- J'aurais dû me douter que ton satané magi aurait laissé trainer ses oreilles là où il ne faut pas. Répliqua-t-elle en restant en retrait.

Je revoyais encore en mémoire cet instant où Judal avait appris la vérité sur cette femme qui avait gâché nos vies, et tant d'autres. Elle était bien trop longue pour être racontée une seconde fois à cet instant, c'est pourquoi je ne reprenais que les points essentiels pour montrer que je ne bluffais pas.

Je savais qu'Arba venait d'un autre monde, Alma Toran, détruit dans de noires circonstances. Depuis pour survivre et atteindre son objectif inachevé dans cet autre monde, Arba avait usé de magie et de génétique pour subsister. Elle faisait naître des enfants venant de la même et originelle génitrice. En maintenant sa lignée, elle pouvait prendre possession des corps de cette même famille sans le moindre problème. Privant ces pantins de leur propre volonté, de leur existence, tout cela pour satisfaire ses désirs.

Cependant, de cette lignée il ne restait désormais que 3 membres, son égoïsme et sone excès de confiance l'ayant menée à faire mourir les autres. Il n'y avait désormais plus qu'elle, ma sœur Hakuei, et moi. C'est en cela que résidait la faille de son plan. Une fois trouvée, toute sa stratégie s'effondrait tel un château de carte. En effet, si ces êtres parfaitement ressemblants génétiquement à l'Arba originelle venaient à recevoir une mutation, aussi simple soit elle. Il devenait impossible pour elle d'investir ce corps. J'en étais certain, Judal l'avait vu dans les rukhs. Il suffisait d'un greffe de peau, d'une transfusion sanguine, et la mutation était trop grande pour ne pas perturber son procédé magique.

Lorsque j'avais évoqué cette possibilité, j'avais vu les mains de la vieille sorcière trembler légèrement. C'était faible, mais suffisant pour me donner confiance.

- Et comment comptes tu modifier ton corps ou celui d'Hakuei ? Tu n'en es pas capable !

- Certes, je ne peux pas le faire... Pas seul du moins. Mais, me crois-tu suffisamment naïf pour venir te provoquer sans n'avoir assuré mes arrières ? Vérifie par toi-même !

Son visage pâlit alors que je la voyais scanner mon corps des pieds à la tête. Elle comprit rapidement. Un seul regard lui avait suffi pour qu'elle remarque que mes deux bras étaient de nouveau intacts.

- C'est impossible ! Comment a-t-il pu te laisser faire ça ?! s'exclama-t-elle.

- Il ne m'a rien laissé faire. C'est Koen qui a greffé lui-même son bras à la place du mien grâce à son djinn Phenix... Une manière pour lui de se faire pardonner pour t'avoir laissé agir à ta guise pendant tout ce temps.

Elle s'avança doucement, avec un léger sourire.

- Mais il reste Hakuei !

- Détrompes-toi, ma sœur est également au courant de toute l'histoire. Elle est actuellement de mêler son sang avec celui d'une de nos chères cousines. Aucun lien entre elles, aucune chance que tu puisses vivre dans son corps.

La vieille femme empoigna plus fort son sceptre et se mit à courir dans ma direction. Je savais que son orgueil était sa principale faiblesse.

- J'aurais dû te tuer il y a bien longtemps ! Je ne vais pas te laisser vivre plus longtemps ! s'exclama-t-elle alors qu'elle préparait un sort de feu.

Je souriais et d'un geste de la main signalait qu'il était temps pour mes partenaires d'entrer en action. Au même instant, les sbires de l'organisation firent leur entrée. Ils étaient bien plus que ce que je pensais, mais ce n'étais pas important. Nous étions engagés et peu importait désormais l'issue de ce combat !

Je revêtais le revêtmage de Zagan et parait les attaques féroces, enragées de la sorcière. J'avais surestimé la puissance de mes contre-attaques, ou plutôt sa rage. Ses yeux étaient désormais noirs, elle déchainait ses attaques sur moi, utilisant tous ses sorts les plus puissants, ceux que j'avais déjà vu à travers les visions de Salomon que Judal avait perçues. Si tout se passait comme dans notre plan, il me faudrait encore tenir 20 secondes.

Un pas en arrière, ses cheveux noirs se balançaient de gauche à droite, elle brandissait son sceptre dans ma direction et relâchais des éclairs noirs comme ses pupilles. J'en esquivais la plupart, mais Zagan ne me conférait pas une rapidité suffisante, les derniers me heurtèrent de plein fouet, au niveau de l'abdomen, les autres eu niveau des cuisses. Elle souriait, satisfaite de m'avoir enfin touché. Je profitais du moment de répit qu'elle me laissa pour changer mon djinn, décidant de tout miser sur Belial. J'esquivais une fois de plus ses attaques féroces, comptant dans ma tête en priant pour que tout se passe comme prévu. Mais au même instant, je m'étais déconcentré, et elle m'avait attaqué de dos sans même que je ne remarque sa présence. Son rire retentit de nouveau, aussi sinistre que l'orage s'abattant autour de nous au même moment. 20 secondes ne m'avaient jamais semblé aussi longues qu'en cet instant. Et pourtant elles prirent fin, juste avant qu'elle ne se jette sur moi de nouveau.

- Qu- quoi ?

Ses sorts ne restaient désormais que dans son esprit. Je repoussais la sorcière et me redressais rapidement, reprenant mon souffle alors que Judal et Alysia courraient jusqu'à moi, se frayant un chemin au milieu des centaines de figures noires d'Al Thamen.

Judal avait un sourire radieux et tirait la langue en direction de la femme aux longues tresses noires.

- Tu ne t'attendais pas à ce que je maîtrise cette technique d'Alma Toran n'est-ce pas ? Tu m'as toujours sous-estimé, alors forcément tu n'allais pas voir venir ce coup-là ma vieille !

Notre ennemie, se releva, empoignant fermement de ses deux mains le sceptre qui semblait désormais inutile.

- Vous n'êtes que des idiots ! Cette barrière stoppe la magie aussi bien que les djinns ! Vous ne faites que retarder votre fin ! déclara-t-elle en souriant d'un air machiavélique.

- Tu te trompes vieille schnoque ! Moi je sers plus à rien, mais ces deux-là... répliqua Judal en faisant son éternel sourire en coin.

Je regardais Alysia avec un sourire confiant et reprenais fermement mon naginata tandis qu'elle dégainait son épée. Une fumée noire s'échappa de son fourreau et entoura la jeune femme. En une fraction de secondes, je vis la brune se jeter sur la sorcière. Ses cheveux étaient désormais d'un rouge sanglant assortis à la nouvelle couleur de ses yeux. Son revêtmage était aussi noire que la fumée qui l'avait enveloppé et son épée brillait d'un éclat funeste tandis que des gouttes de sang la salissait.

- C'est ! C'est impossible ! Aucune magie ne peut être utilisée à l'intérieur de cette barrière !

Je me mettais à mon tour à attaquer, profitant du fait qu'elle soit déstabilisée pour la propulser à terre.

- A chaque règle son exception. Pendant notre entrainement, nous avons remarqué que le djinn Maliza était capable de sortir malgré cette barrière magique. C'est sûrement dû au fait qu'il n'a pas eu pour créateur Salomon.

Celle qui occupait le corps de ma mère se releva, le visage empreint de rage et retira d'un geste l'extrémité de son sceptre, révélant ainsi une lame.

- Je suis la meilleure épéiste que ces deux mondes aient connus, vous n'avez aucune chance ! s'exclama-t-elle avec une rage plus prononcée.

Je fis ainsi équipe avec Alysia pour repousser les attaques de la sorcière et en asséner d'autres. Au bout de ce qui nous parut une éternité, la situation évolua en notre faveur. Ni Alysia ni moi ne ménagions nos forces, et la sorcière paraissait faiblir. Ses attaques étaient plus lentes, et l'attaque d'Alysia venait de la mettre à terre.

Seulement, à cet instant, la réserve de magoi de la jeune femme sembla avoir atteint ses limites et du sang se mit à couler de ses yeux.

- Alysia ! s'exclama Judal en courant vers elle.

La vieille, sournoise, s'apprêta à porter un coup d'épée dans le dos de la jeune femme. Par chance, j'eus suffisamment de temps pour l'arrêter, et Judal, ayant vu son intention se mit à sourire.

- La sénilité ça rend lent mamie ! ricana-t-il en lui donnant un coup de poing dans l'estomac.

Tandis que la sorcière gisait à terre, sous mon poids, Judal prit Alysia dans ses bras pour la forcer à quitter son équipement. Une fois rassuré, je prenais en mémoire cet instant. Elle était incapable de bouger, j'avais pris son épée entre mes deux mains et la pressait contre son cou. Je la vis entrouvrir les lèvres, mais ma haine fut si forte que je ne pus savourer cet instant plus longtemps. Je pressais alors plus fortement ma main sur le bout de la lame et lui tranchais la tête. Le sang gicla sur mon visage de même que ma main saignait à cause de mon action. La tête inerte ne tarda pas à rouler de quelques centimètres sur le côté et le silence prit la place des bruits de lames qui résonnaient quelques secondes plus tôt.

J'avais cligné plusieurs fois des yeux, puis m'étais relevé tout en essuyant le sang qui recouvrait mon visage avec ma manche. C'était terminé. 

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top