Hello ^^  

Tout d'abord merci à tous ! ^^ Cette histoire a atteint les 2k de vues et franchement j'en suis vraiment contente ^^ J'espère qu'elle vous plaira jusqu'au bout même si cela va très très certainement devenir wtf xD

Je suis vraiment désolée ça fait super longtemps que je n'ai pas écrit de chapitre x) Mais ça a été comme ça aussi pour mes autres fictions parce que la fac et moi on s'est pas très bien entendus ces derniers temps. *vive l'organisation* Donc me revoilà enfin avec un nouveau chapitre x) J'espère qu'il vous plaira ^^ Bonne lecture ^^

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PDV Alysia :

Ces yeux rouges brillants, je savais pertinemment à qui ils appartenaient. Cette ombre obscure tomba du ciel pour atterrir à quelques mètres de là où je me trouvais. Même de loin je pouvais discerner un sourire carnassier se dessiner sur ce visage pâle comme la neige. Il se précipita immédiatement vers le roi sans même sembler m'apercevoir. Ce qui ne me déplut pas forcément sur le moment.

- Que fais-tu ici Judal ? s'exclama Sinbad, une expression inquiète déformant son visage.

- Oh je passais simplement par-là, et je me suis demandé pourquoi je n'avais pas été convié à ta charmante petite réunion. Répliqua le magi aux cheveux noirs.

Judal se mit à rire en voyant la mine de Sinbad s'obscurcir, et pour être franche même si cela aurait dû m'importer, je n'avais qu'une envie à ce moment même : partir. Je tournais le dos aux deux hommes, commençant à partir dans la direction opposée pour rentrer à l'hôtel quand une main me retint. Je baissais les yeux et voyait Aladdin qui m'agrippait le bras, le regard perdu dans le vide.

- A-aladdin est-ce que tu vas bien ? dis-je en me penchant vers lui.

- J'ai un mauvais pressentiment mademoiselle Alysia...

- Que veux-tu dire par là ? répondis-je en fronçant les sourcils.

- Cet homme... On dirait un soleil noir... Si on ne l'arrête pas-

Alors qu'il essayait de s'expliqua Judal se dirigea vers nous. Il me poussa violemment et pris le menton d'Aladdin pour transpercer le regard du petit garçon de ses yeux incandescents.

- Qui c'est lui Sinbad ? Les rukhs sont bizarres autour de lui. S'exclama Judal d'un ton étonnamment calme.

Je me relevais et remarquais alors que Sinbad semblais hésiter. Je ne savais pas du tout ce qu'il comptais dire ou faire mais j'avais un peu peur de ce qui allait se passer.

- Il s'appelle Aladdin et c'est un magi tout comme toi. Répondis Sinbad en prenant son visage dans sa main droite.

Je m'approchais du magi aux cheveux noirs de jais et le séparait d'Aladdin.

- Si tu touches à un seul de ses cheveux, tu auras affaire à moi espèce de brute ! dis-je en poussant Judal de toutes mes forces.

Judal parut surpris, puis un rictus se forma sur son visage alors qu'il se relevait avec une grâce digne des plus beaux félins.

- Oh mais regardez qui va là ! Je ne t'avais pas reconnue ma jolie.

- N'ose même pas m'appeler comme ça !

- Comment ma jolie ? Je ne t'entends pas tu es trop loin de moi.

En un instant il se trouvait à côté de moi et avait posé sa tête sur mon épaule. Je me retournais pour le repousser et celui-ci se retrouvait ainsi de nouveau face à moi. Je fixais ses yeux brillants d'une excitation dont je ne comprenais pas la cause et sentais ce sentiment de rage monter en moi.

- Tu es vraiment jolie quand tu es énervée chérie. Murmura-t-il en se penchant de nouveau près de moi sans que je n'aie eu le temps de le voir arriver.

Je sortais mon arme en fixant ces yeux rouges qui faisaient naitre en moi une flamme que j'avais déjà sentie auparavant, l'autre soir, quand j'avais tué encore une fois. Et je voyais un sourire différent se dessiner sur son visage.

- Oh tu veux te battre avec moi ? Tu n'en as jamais assez dis donc, ça me plait ça. S'exclama le magi en sortant sa petite baguette avec un sourire grandissant.

- Alysia ne fais pas ça !

Je tournais la tête pour voir Sinbad tendre la main vers mon arme, ayant dans l'idée de la ranger dans son fourreau.

- Mêle-toi de tes affaires Sinbad. Va protéger ton petit voleur et Aladdin ils en auront plus besoin. Répliquais-je en m'avançant vers le magi qui semblait m'attendre avec impatience.

Je sentais mon djinn prendre possession de mon corps et la force venir à moi alors que j'essayais de donner un coup à mon adversaire. Pour une fois celui-ci ne s'amusait même pas à utiliser pleinement ses pouvoirs et avait décidé de rester à terre, prenant simplement soin d'esquiver agilement toutes mes attaques. Je sentais cette flamme, la rage de combattre consumer tout ce que j'avais en moi à ce moment même. Les cris d'Aladdin et les autres me suppliant d'arrêter avant que cela ne dégénère se faisaient de plus en plus lointains. J'étais tellement prise dans ce combat qui pour moi comme pour lui n'était qu'un simple jeu, que je ne sentais pas mes yeux commencer à saigner, je ne sentais pas ce sang dégouliner sur mes joues et ma vision ne s'obscurcissait pas assez pour pouvoir m'empêcher de continuer. Mon esprit me disait de me venger. Mais me venger de quoi déjà ? Je ne m'en souvenais plus, et tout ce que je voulais, c'était me battre, le blesser, sentir cette sensation excitante envahir mon corps.

C'est à ce moment-là que je sentis le sol se dérober sous mes pieds, mon arme tombait au sol et mes yeux se fermaient, me laissant sombrer dans le noir.

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PDV Judal :

Je l'avais tout de suite reconnu en elle. Cette soif de vengeance, ce besoin de violence pour combler ce vide en elle. C'était son seul moyen de cacher son désespoir, son besoin de repartir à zéro et de bannir de son existence ce qui l'avait rendue comme ça. Je pouvais le lire dans son regard, dans ce regard plein de haine, plein de sentiment d'injustice. Ce sentiment d'en vouloir au monde entier, je l'avais expérimenté il y a longtemps déjà, mais j'avais fini par m'en débarrasser car j'avais compris que rien de bon ne m'attendait dans ce monde. Elle n'allait d'ailleurs surement pas tarder à arriver à cette même conclusion malgré l'aide que ce roi idiot essaierait de lui apporter. Je l'avais remarqué au premier regard qu'elle cachait quelque chose au fond d'elle. Quelque chose de sombre, un secret dont même elle ne voulait pas admettre l'existence. Un côté sombre qu'elle refusait de montrer. Ou qu'elle s'était caché à elle-même, jusqu'à aujourd'hui. Car pendant qu'elle combattait son regard semblait avoir changé, comme si elle s'était en partie rendue compte de ce qu'elle désirait réellement. Elle avait l'air prête à se ronger elle-même pour répondre à ses envies. Comme en ce moment précis, où elle n'allait pas tarder à être à court de magoi mais qu'elle ne pouvait pas arrêter de consumer sa force vitale pour se battre, se défouler pour oublier. Je ne savais pas grand-chose d'elle, mais une chose était sûre c'est que Sinbad ne méritait pas un atout pareil. A l'instant où je me faisais cette réflexion, elle tomba complètement à bout d'énergie. Je me jetais vers elle en même temps que le roi aux cheveux pourpres, mais j'arrivais le premier et la prenais dans mes bras, prenant immédiatement de la hauteur.

- Qu'est-ce que tu fais Judal ! Repose là ici ! Si tu oses lui faire du mal je te jure que-

- Tu jures que quoi ? Je sais très bien que tu n'as pas tes écrins sur toi Sinbad. Répliquais –je avec un sourire satisfait de mon effet.

Le roi serra les poings et son compagnon aux cheveux rouges tenta une approche en essayant de briser le bouclier de rukh qui me protégeais. Bien évidemment l'attaque échouait misérablement et je pouvais voir aux premières loges le regard désemparé de ce bon vieux Sinbad.

- Oh mon cher Sinbad, elle n'est pas à toi tu sais. Si cela avait été le cas, tout cela ne se serait jamais passé ainsi.

Sur ces mots je regardais dégouliner le sang de la jeune femme que je tenais dans mes bras, il fallait que je rentre vite à Ko. Je souriais une dernière fois au roi et utilisait ma magie pour me volatiliser. A peine arrivé je sentais les effets de la téléportation sur mon corps. Je déposais sur le sol la jeune femme et reprenais mon souffle.

- Maintenant tu es à moi, alors tu n'as plus le droit de mourir. Murmurais-je avec un sourire.

A ces mots j'entendais Hakuryuu accourir vers moi. Il ne demanda même pas d'où elle venait et la prit directement dans ses bras pour l'infirmerie. Elle allait rapidement être remise sur pieds, et une fois cela fait, les choses promettaient d'être intéressantes.