partie I.

just can't let her go, One Direction.

Les pieds posés sur le siège avant, la tête calée contre le vitre, Elena avait l'air d'être une fille relativement cool. Sa veste verte était remontée à ses coudes, son jean noir troué lui donnait un air rebelle. Le bus était en arrêt depuis plusieurs minutes et les places se remplissaient facilement. La jolie brune appuya sur le bouton "écoute" de son Iphone pour que la musique se libère dans ses écouteurs blancs.

Au milieu d'une chanson qui la définissait assez bien, un jeune brun s'installait près d'elle. Prête à le faire dégager, celle-ci se planta devant lui, obnubilé par ses yeux bleus. Certes, il était beau, mais personne ne se met à côté d'elle.

-Dégage de là, bouffon.

-Wow, calme-toi. Ne crois pas que je me fais un énorme plaisir en m'essayant près de toi, mais il n'y a plus aucune place de ce foutu bus.

Elle arqua un sourcil. Que croyait-elle? Qu'il allait gentiment partir?

-Je le répèterai plus, dégage.

-Tu écoutes quoi?

Sans être trop surprise, l'écouteur qui se trouvait dans son oreille droite fut enlevé par ce garçon. Il écouta quelques instants.

-Ah, ouais, en effet, elle te décrit vachement bien cette chanson. Elle est si méchante mais je dois aimer ça, donc, globalement, je dois t'aimer? Ça ne me dérange pas, parce que t'es plutôt bien foutue, mais franchement... tu pourrais être désorienté face à ma beauté surnaturelle, je me trompe?

Un rire aigu sortit de la bouche de sa voisine. Intérieurement, elle était légèrement étonnée qu'un gars lui tienne tête.

-N'exagère pas sur ta sois-disant beauté. T'es pas si beau que ça, si tu veux mon avis- en plus, tu te crois invincible, retourne sur le terrain de foot courir après ton ballon.

-Tu ne diras plus la même chose quand tu sortiras avec moi, capitaine de l'équipe de foot, je te rectifie, et que tu auras un de mes maillot à porter pour rendre toutes ces pucelles en chaleur folle de rage.

-C'est vrai, c'est tentant. Mais qui me dit que tu n'es toi-même pas puceau? Après tout, tu en as tout l'air.

-Je pourrai t'impressionner.

-Sans façon, sourit-elle.

La musique toujours en route combla le blanc qui venait de s'installer. Ce n'était pas une première pour Elena, d'essayer de déstabiliser un garçon, mais que celui-ci ne le soit pas, ça, c'était nouveau pour elle.

-Je t'inviterai bien chez moi mais... je ne crois pas que tu pourrais satisfaire mes désirs sexuels. Sur ce, c'est mon arrêt. À demain, Elena.

-Comment tu connais mon prénom?

-Ne me sous-estime pas, chérie.

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