Faiblesse ou force ?
PDV Selena :
Les mouvements autour de moi me paraissaient ralentis, lents et sans vies. Ils perdaient de leurs vitalités, tout comme l'homme que je tenais fermement contre moi. Et la couleur rougeâtre de son sang était présente sur presque l'entièreté de mes vêtements, Magnus était devant moi, à quelques centimètres de Alec, il nous protégeait des personnes malveillantes qui voudrait en finir avec lui. Et je ne pouvais pas me permettre que cela se produise, alors je redressa lentement la tête sur ma gauche.
Isabelle était en larme, ses yeux rouges et bouffis me firent de la peine. Et mes épaules s'affaissèrent d'avantage, le point qui y était présent s'alourdit un peu plus chaques secondes. Izzy était accroupie à nos côtés, elle semblait dévastée, et elle l'était. Alors je décida de me tourner vers Simon, qui pourrait nous êtres beaucoup plus utile.
- Emmène le...
D'un hochement de tête, il marcha à nous et se pencha, il passa une main derrière la nuque de Alec et l'autre sous ses genoux, puis il se redressa avec difficulté et lança un regard inquiet à Isabelle. Celle-ci se leva, et le suivit jusqu'à la porte de sortie, qui annoncerait la fin de cet enfer dès que nous la passerons. Mon cœur était lourd mais je posa un genoux à terre et de mes mains, je me mise debout.
Magnus se plaça à mes côtés, et il m'accompagna quand je fis un pas. Je m'écroule dans un râle de frustration, mais je me releva. Je ne devais pas montrer ma faiblesse, et pourtant, les personnes qui me sont aujourd'hui importantes étaient ici, toutes en danger, et l'une d'elles venait de se faire poignardée. J'avance, je trébuche et je me relève. Mon deuxième père m'assurait une protection infaillible. Alors je n'avais pas peur. Lui en revanche, devrait fuir. Car moi, je ne partirais pas tant qu'il ne sera pas mort.
-Pourquoi...?
-Tu aurais dû te douter que ça se terminerait ainsi. Toutes les personnes qui se confrontent à moi perdent la vie. Les gens misérables perdent la vie.
-Ferme la...
-Tes parents méritaient de mourir et tu le mérites aussi.
-Je t'ai dis de la fermer !
Mon puissant cri de colère raisonna dans mes oreilles, et dans les leurs. je tomba de désespoir, de triste, mais cette fois je ne me redressa pas. J'étais à terre, mais je n'étais pas faible, la puissance qui se dégage de moi était immense. Tellement que ma tête tourna, et que mon corps bouillonne, la haine qui m'habitait ne faisait que accroître cette faim de vengeance et de mort. Mais ma haine fut bientôt engloutie par la douleur de mon pouvoir.
Alors que clary et Jace mettaient à terre les derniers sbires de Valentin, Magnus posa une main sur mon épaule et s'accroupit à côté de moi. Son visage d'habitude si heureux et chaleureux, n'était désormais plus que de l'inquiétude. Et j'eu le regrets de ne pas pouvoir lui retirer cette expression.
- Ne l'écoute pas, tu dois lui résister, à lui et à ton pouvoir.
-Je n'y arrive pas...
-Il faut que tu te calmes.
Il se saisit de mes deux mains et le serra fortement, il me regarda dans les yeux, comme si il voulait prendre tout ce qui me procurer cette sensation de mal être au fond de moi, comme ci j'étais sa fille, et qu'il ferait tout pour sauver son seul enfant. Depuis qu'il m'avait sauver et remise sur pieds, je le considéré comme mon deuxième père, et même si au début il était réticent à se sujet, il avait finit par m'avouer qu'il m'aimait comme si j'étais sa propre fille.
- Allez vous en.
-Je ne te laisserais pas ici toute seule.
- Tu n'as malheureusement pas le choix Magnus. S'il-te-plaît...Je t'en supplie, va-t-en.
Ses yeux deviennent rapidement larmoyants, et je m'efforce de l'ignorer car je sais que si je le regarde, les miens le deviendront également. Et il sait, que j'ai toujours détestais pleurer, et je déteste les adieux, mais ce n'en était pas. Alors pourquoi ces larmes et cette tristesse ? Peu être parce que il y avait toujours un risque, le risque que je ne revienne pas. Que je ne survive pas.
Je le prit dans mes bras, et je le serra tellement fort contre moi, je ne voulais pas le voir dans cet état, cet homme méritait le bonheur, et en aucun cas il ne méritait de ce retrouver dans une situation comme celle-ci. Et il répondra à mon étreinte, comme ci ça vie en dépendait. Puis sa présence disparue, et la température de mon corps chuta. Et je prit la peine de me retourner, tout comme lui, et je lui adressa un faible sourire auquel il ne pu me répondre.
Il me tourna alors le dos, et fit signe à Jace et clary de le suivre. Ils me regardèrent d'une manière indéchiffrable, puis ils finirent par le suivre a contre coeur. Les Grandes portes claquèrent, l'une contre l'autre. Me signalant que j'étais maintenant seule avec cette pourriture. Et à l'instant où mon regard croisa le sien, il voulu prendre la fuite, d'un geste de la main, je le ramena à moi.
Il ne s'en ira pas, pas vivant du moins. Et dans ma tête tournent tous les scénarios horribles que je pourrais lui faire subir, ces idées étaient tellement alléchantes. Mais je savais que je devais encore me contenir, le temps que mes amis soient assez éloigné de la vielle bâtisse. Sous mon désire, Valentin s'agenouilla en face de moi, la haine me brûle de l'intérieur, elle est si forte et intense, j'aimerais la tout de suite la laisser prendre le contrôle. Mais uniquement quand ils seront en sécurités, je ne peux pas prendre le risque de les blessés eux aussi.
Valentin fuit mon regard brûlant de colère, et je ne sais comment, mais je réussi à me tenir sur mes deux pieds. Et le voir aussi anéanti, réduit à une telle situation, me donnait envie de rire, mais ce fut ironique. Car la joie avait disparue de l'entièreté de mon corps.
- S'il te plaît... Ais pitier de moi...
- Tu es pathétique. Tu as voulu une abomination ? Alors regarde moi bien, parce que aujourd'hui c'est elle qui te tueras.
- Tu ne peux pas me tuer...
- Ah oui ? Et pourquoi ça ?
-Car...Car tu ne ferais que devenir comme moi.
Mes mains commencèrent à tremblées, je dû fermer les poings pour camoufler cette agitation soudaine. Ce n'étais pas de la peur, uniquement de la colère. Il me rendait folle, hors de moi. Comment ose t'il me comparé à lui ? Jamais personnes ne pourra égalé cet enfoiré. Il restera un monstre sans cœur, sans âme, il m'a demandé d'avoir pitier de lui, et j'eu de la pitier. Car il est là, prosterné devant moi, il n'a jamais était rendu à ce niveau d'humiliation.
- Ne me compare pas à toi !
Une bourrasque de vent souleva mes cheveux, et je me rendis compte que la température avait dangereusement chuté, autour de nous, la poussière forma un tourbillon effrayant, nous emprisonnant dans une vague de traumatismes. Toute ma vie je l'ai détester, toute mon existence je l'ai craint. Aujourd'hui s'en était fini, il ne sera plus un fardeau pour moi.
- Tu es une abomination, tu es comme moi. Si seulement tu pouvais le voir, je suis sur que tu pourrais me comprendre.
Mes mains prirent places sur mon crâne, ces chuchotements incessant ne faisaient que me faire douter. Mais je savais quel était le seul moyen de parvenir à les faire taire.
- Tu as tué des milliers de personnes innocentes, je ne fais que apporter la paix parmis toutes les espèces. Tu as causer mon malheur et je te hais pour ça ! Je veux te voir mourir !
Dans un cri de douleur, de désespoir, ma vue devient d'un coup si claire, alors que la pièce s'assombrit d'avantage, les rafales de vents me forcent à reculer, alors qu'un cercle de feu jaillit autour de mon ennemi. Mon emprise sur lui s'évanouit, il se releva et chercha un moyen de se dégager de ces flammes infernales. Mais très vite il abandonna, sa peau auparavant blanche, commença déjà à ternir. Elle fondait, sous ses cris de souffrances.
- Je veux te voir mort...
Ces quelques mots étaient prononcés si faiblement, mais avec tellement de fureur. Avec une détermination sans failles, et ils provoquent une augmentation des flammes, qui bientôt arrivèrent presque à touchées le plafond. Je plaça mes bras devant mon visage, la chaleur m'étais insupportable. Mais pour rien au monde je ne manquerai ça. Derrières ces flammes, je vis son corps, devenir de plus en plus moue, jusqu'à ce que ses jambes flanches.
Alors que je crû en avoir fini avec lui, sa main traversa les flammes, et son visage brûlé suivit le mouvement. Il était méconnaissable, plus aucune peau n'était sur son corps, uniquement de la chaire brûlée au troisième degrés. Ses ongles devenus gris l'aident à avancer, et alors qu'il passa son torse hors du cercle, les fenêtres barricadés éclatèrent. Les bouts de verres furent envoyés dans le corps presque sans vie de Valentin.
Un bout de verre se planta malgré tout dans mon tibia gauche, et je dû me tenir au mur que se trouva derrière moi pour ne pas tomber. Ma douleur causa l'effondrement du peu de meubles qui se trouvaient ici. Quand je pivota ma tête dans la direction de mon bourreau, il était immobile, un bout de verre s'était planté dans son œil droit, créant une fontaine de sang qui s'acheva sur le sol. Le reste de son corps était désormais plus qu'un tas d'os.
Un soulagement immense m'envahit, tandis que la souffrance et les voix dans ma tête disparus. Le poids sur mes épaules s'enlève soudainement, et je crû pouvoir reprendre mon souffle. Alors que les flammes commencèrent à s'éteindre, ma vue se troubla. Je secoua légèrement ma tête de gauche à droite, mais rapidement je perdis l'équilibre. Mon dos rentra en contact avec le sol avant que mes yeux ne se ferment, je plongea dans l'obscurité, et j'appris à doucement l'apprécier.
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