"Alec je t'en prie, c'est moi, Magnus !"
Valentin s'approche, essayant d'attraper l'avant-bras du chasseur d'ombres "Tu dois me croire !"

Mais celui-ci est plus rapide et plaque le prisonnier contre le mur.
"Si c'est un jeu, ça suffit." S'agace Alec, il essaie de ne pas le montrer mais il se pose plusieurs questions.
Pourquoi Valentin se comporte soudainement ainsi ? Pourquoi s'adresse-t-il à lui particulièrement ? Et puis il y a le comportement de Magnus... Si étrange... Si distant.

"Je ne te mens pas... Je t'en prie Alexander..."
Sa voix faiblit et ses yeux cherchent ceux de son amant.

Pitié Alec... Pitié Alec, regarde moi...

"Arrête ça. Ça ne changera rien." Reprend Alec, il se détache de lui et tente de ne pas le regarder. Pourquoi veut-il l'écouter ? Ce n'est pas parce que Magnus n'est pas de sa bonne humeur habituelle que Valentin habite son corps.

"Je te connais... Alec une chance, seulement une."

Pourquoi s'arrête-t-il ? Il devrait sortir, s'en aller sans un regard en arrière, le laisser dans les mains de l'Enclave. Valentin est derrière lui, il est presque fébrile.

"Une unique chance." Il murmure, il craint. Alec aussi en fait. Il se retourne et s'appuie sur la porte, il a la bouche sèche.
"Parle." Il essaie de garder sa voix dure, de se concentrer, de rester objectif.

Il s'agit de Magnus... Comme si tu étais objectif Alec...

Valentin a le regard qui flanche, ses doigts se tendent. C'est étrange de le voir chercher ses mots.

"Tu as perdu au billard à notre premier rendez-vous." Commence lentement celui qui se prétend sorcier.
"N'importe qui dans ce bar aurait pu te le dire." Alec le rembarre, il aurait aimé ne pas être agressif mais toute cette histoire le tend entièrement. Mais l'homme s'avance d'un pas vers lui et parle frénétiquement.

"Tu m'as demandé d'acheter une machine à café pour arrêter d'en faire disparaître des différentes boutiques. Tu as une peur bleue des araignées. Tu n'aimes pas l'alcool mais tu veux toujours goûter à mes cocktails."
Valentin parle plus vite, ses yeux se font désespérés et Alec se sent toujours plus mal.
" Tu ne supportes pas qu'on t'appelle par ton nom entier hormis quand c'est moi... Tu sais que j'adore te regarder dormir ou préparer le petit déjeuner... Tu m'as dit que tu aimais mes yeux, mes yeux de sorcier..."
Son ton est redescendu, il est presque doux, il fixe toujours avec Alec et ses yeux expriment tellement d'amour que le chasseur d'ombres en a l'estomac qui se tord. Alec passe sa langue sur sa lèvre inférieure puis sa main va sur l'arrière de sa tête, le décoiffant...
"Alec, c'est moi, tu le sens." Dit doucement le prisonnier, ses mains ont arrêté de trembler. Désormais c'est Alec qui a les jambes tremblantes.

Alec a beau mettre cette histoire dans tous les sens, tout le mène à croire que Magnus est en face de lui... Mais il a si peur d'être manipulé, si peur de lui faire confiance.

"Demande lui de te montrer sa marque." Affirme soudainement​ Valentin en se redressant "La marque apparaît même si la magie du sorcier est bloqué. Demande lui, s'il ne peut pas, c'est qu'il te ment."

C'est étrange de le voir de nouveau calme, une sorte de confiance émane de lui. Pas de celle manipulatrice, non une bienveillante, une réelle confiance.

"Si tu es Magnus... Je te sauverai." Se surprend à dire Alec dont la gorge est sèche. Il est convaincu d'avoir Magnus en face de lui, toutes ces vérités dites lui ressemblent tellement. Aucun comédien ne saurait imiter Magnus Bane et sa prestance.

"Sauve-moi Alexander." Leurs regards se figent, enfin ils se voient. Au-delà des apparences quelque chose se passe. Alec s'en va, le coeur à la chamade.

Valentin Morgenstein est un homme mort.

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Alors !!! Qu'en pensez-vous ? Est-ce que le prochain épisode sera du même goût selon vous ?
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Au fait... J'écris une suite ? :P