Dobyo ai awaremu - Le chagrin tient compagnie au chagrin.

Dimanche 23h43

Je suis arrivée au parking devant mon appartement. Je sors de la voiture et ouvre la portière arrière pour récupérer mes armes avec mon fourreau et mon masque. Je remarque que Willow ne sort pas de la voiture. Elle croit que je me suis arrêté ici pourquoi ? 

- Eh tu comptes passer la nuit ici ou bien ? Après ça me dérangerai pas si je peux continuer à rester seule chez moi.

- Ah parce qu'on est arrivées chez toi là ? 

- Non tu sais c'est une air d'autoroute. 

- Ah. 

- Mais merde sors, t'es bête ou quoi ? On est chez moi. Ça ressemble pas assez à un immeuble d'appartement pour toi ?

Elle sort enfin de la voiture et je l'emmène devant des escaliers qui mènent à ma porte d'entrée. Je n'ai pas de voisin de palier. Ni même de voisin tout court. C'est le seul appartement de ce petit immeuble, et en bas se trouve donc le garage. Je sors mes clefs pour ouvrir la porte, Willow est derrière moi et me suis. Je m'arrête avant de mettre la clef dans la serrure.

- Eh ?

Je me retourne pour lui faire face. 

- Quoi? C'est moi que t'appelles ? J'ai un prénom je te rappelle.

- Je m'en fiche. Je voulais te dire, ici c'est chez moi donc prend pas trop tes aises. Même si cet endroit ressemble à un taudis fais pas comme si c'était chez toi, ok ?

- Humpf, d'habitude les gens disent "mets toi à l'aise et fais comme chez toi". De toute façon comme si j'avais le choix de venir ici. On m'a kidnappé. Et puis, ça peut pas être pire que dans la vieille usine où j'étais.

Elle croise les bras et élève les yeux au ciel en signe d'agacement. 

- Pourquoi tu rabâches le fait qu'on t'es kidnappé ? Moi je dirais qu'on t'a simplement prise hors de chez toi pour une durée indéterminée. Et j'avoue tu devrai être contente de quitter cet endroit pourrit.

Je reprends mon action d'ouvrir la porte et entre, je la laisse ensuite entrer.

- Surtout je te rappelle, fais pas comme chez toi.

- Haha merci.

- Bon va prendre ta douche ensuite tu dors sur le canapé.

- J'ai aucune sape de rechange.

- Je t'en donnerai. Maintenant dépêche toi je veux me laver aussi pour ensuite dormir, j'suis crevée. La salle de bain est dans la chambre à gauche.

- Ok. J'attends les habits.

- Deux secondes.

Je referme la porte d'entrée à clef derrière moi. Je pose mes affaires sur la table bar de la cuisine que je rangerai plus tard. Je me débarrasse de mon blaser, j'enlève mon téléphone de la poche et pose le blaser sur le porte manteau. Je dépose mon téléphone sur la table. Je me retrouve donc seulement avec mon haut de couche qui est bien serré contre mon corps. Et que, d'ailleurs j'ai envie d'enlever vite car je m'y sens de plus en plus à l'étroit. Si seulement elle était pas là je l'aurai déjà enlevé. Je me retourne vers elle et la dirige vers la seule chambre de l'appartement. Et c'est franchement pas compliqué de la trouver dans un endroit si petit. Je me retrouve dans ma chambre et elle derrière moi, j'ouvre mon armoire pour y chercher des vêtements confortables, je lui prends un ensemble de survêtement. Je sens son regard fixé sur moi. C'est peut-être qu'une impression mais quand je me retourne pour lui donner les vêtements elle était belle et bien entrain de me fixer.

- Pas merci. 

Toujours cet air hautain.

- Tu mattes quoi ?

- Hein ? Comment ça ?

J'élève les yeux aux ciel, comme c'est désespérant elle est même pas discrète et se rend même pas compte qu'elle me fixait. D'ailleurs en la voyant de si près je remarque qu'elle est assez petite. Humpf elle veut jouer la meuf hautaine avec sa taille de merde là. Sérieusement. 

- Rien laisse tomber. Va te laver dépêche toi.

- Oui.

Je la regarde se précipiter vers la salle de bain. Elle m'écoute bien quand même. Sinon, pourquoi elle me fixait comme ça ? J'ai une tâche sur mon haut ? Ah oui, j'ai deux gros trous pleins de sang dû aux coups de hâche qu'elle m'a infligé auparavant. On voit ma peau sur le côté droit et au niveau de mon nombril. Ah sérieusement encore un haut de couche foutu. Ma veste doit aussi être trouée et tâchée. J'enlève mon haut, je suis donc en brassière. Ensuite je vais chercher ma veste que j'ai accrochée sur le porte manteau, puis je jette les deux dans la poubelle. J'enfile un gilet que je ne ferme pas, par flemme, pour aller à la fenêtre de la cuisine en attendant que l'autre ai finit de se laver. Je cherche un paquet de cigarettes, en sort une la met à ma bouche et l'allume avec un briquet. Je prends quelques bouffées. Je repense à ce qu'Henry m'a dit tout à l'heure. Il était vraiment sérieux pour que j'héberge cette vieille meuf chez moi alors qu'elle m'a tranché le bide. Je regarde l'heure sur l'horloge accrochée au mur, il est 23h56. Bon ça fait vingt minutes qu'elle est là dedans. Sérieux ça prend pas dix ans pour se laver. Soudain j'entends une porte s'ouvrir et des pas se rapprocher derrière moi. Je ferme mon gilet et me retourne pour lui faire face.

- C'est pas trop tôt.

- J'ai utilisé une serviette que j'ai trouvé dans un placard de la salle de bain.

- Ouais c'est bon.

J'observe sa dégaine, elle flotte littéralement dans mes vêtements. Ils sont trop grands pour elle, elle a retroussé les manches du sweat qui est trop gros. Bon tant pis elle se contentera de ça. Aussi, pourquoi elle est si petite ? 

J'eteins ensuite ma seconde cigarette dans le cendrier posé sur le rebord de la fenêtre et pars vite dans la salle de bain. J'entre dans la douche après avoir retiré mes vêtements et allume l'eau, c'est bien chaud. C'est bien qu'elle soit passée avant au final. L'eau qui coule de mon corps est rouge translucide, c'est mon sang. Je reste quelques minutes sous l'eau chaude sans mouiller mes cheveux pour m'apaiser l'esprit. 

Dix minutes plus tard quand j'ai fini ma douche je m'habille avec des vêtements confortables en guise de pyjama. J'installe ensuite le lit pour qu'elle puisse dormir dessus. Elle est assise sur le petit canapé avec un léger plaid qui est dans la chambre car il n'y a pas de salon. Ça fait un peu pitié, et vu comment j'ai vu dans quoi elle dormait je peux la laisser dormir dans un lit quelques nuits. 

- Eh tu peux dormir sur le lit.

- Tu m'as dit qu'on est rentrées que je dormirai sur le canapé. Faut savoir.

- Ouais c'est vrai, mais tu ferai mieux de te dépêcher avant que je change d'avis.

- Nan, écoute c'est bon. Je te le laisse, c'est ton lit et ça serai pas bizarre pour toi de laisser la meuf qui t'a planté dormir dans ton lit ?

- Bah tiens donc. Je vais pas te forcer écoute. Je te dis pas merci du coup vu que c'est mon lit de base.

- Ouais c'est ça. Hahaha. 

Elle fausse un sourire et rit de manière sarcastique et très agacée. Humpf, qu'est-ce qu'elle pensait que j'allais dire ? "Oh je te pardonne de m'avoir hâché le bide." Pfff.

Avant d'aller dormir je retourne dans la cuisine pour récupérer mon téléphone. Elle aurait pu aller le chercher pour appeler la police ou qui que ce soit quand j'étais dans la douche mais nan il est toujours à sa place. Soit elle est vraiment stupide, soit elle fait exprès. C'est quand même assez suspect. Je vais continuer à observer ses agissements. J'ouvre mon téléphone à clapet et recherche le numéro de Henry dans mon répertoire, ce n'est pas compliqué de le trouver car j'ai peu de contact. Je lui envoie un message. 

- "Mec, t'es vraiment sûr de ce que tu fais pour la meuf ?" 

Il prend quelques minutes pour répondre... 

- "Oui je le suis. En réalité je suis sûr qu'on pourra avancer dans nos recherches pour ce fameux Nick et aussi concernant tes parents. Je sais pas mais j'ai l'impression qu'elle pourrait nous donner une piste même si elle a l'air faible. On verra comment elle agit. 

- Justement c'est ce que je pensais faire. Je vais l'observer de près. 

- Pour le coup oui, elle est chez toi. 

- Ouais c'est ça. On se revoit quand j'en aurai finit avec sa "présupposée formation" mais on sait tous les deux que c'est qu'une excuse, c'est bien ça ? 

- Oui c'est ça, dis donc tu es perspicace

- Oui. Bonne nuit.

- Bonne nuit 私の友人!* Watashi no yūjin!*"

Je referme mon téléphone et le range au fond d'un tiroir de la cuisine. J'entreprends ensuite de ranger mes armes dans la petite pièce où je les range d'habitude. Je l'ouvre avec une clef, je dépose les katanas sur leur socle habituel. J'accroche le fourreau sur un crochet au mur. Et mon masque je le pose à côté des katanas. Je reviens ensuite dans la chambre après avoir refermé la porte. 

Je veux dormir car je suis vraiment fatiguée. J'eteins donc la lumière m'installe dans mon lit. Mais je veux prévenir cette fille de quelque chose d'abord.

- EH tu dors ? 

- C'est au moins la cinquième fois que tu m'appelles "eh". J'ai un putain de nom.

- Willow. Ça te va ?

- Ouais.

- Je voulais te prévenir que si jamais t'essayes quoique ce soit cette nuit tu réussira pas. Donc je te conseille de bien dormir sur tes deux oreilles et de pas faire de gaffes. Sinon je risque de vraiment m'énerver. Ah, oui aussi. Si t'essaies de me crever dans la nuit fais en sorte qu'il y ai pas de liquide genre du sang ou quoi parce que c'est vachement pénible à faire enlever sur les draps et le matelas surtout que je viens de les changer.

-...

- Sur ce, mauvaise nuit.

                                   *****

Je suis entrain de dormir tranquillement et je sens la couverture être retirée de mon corps. Quelqu'un doit être entrain de l'enlever. J'ouvre partiellement les yeux de façon à ce que la personne qui me retire la couverture ne remarque pas que je suis réveillée. Je vois maman. Ça veut dire que c'est l'heure d'aller à l'école. Je ne veux pas... Je reprends la couverture et la replace sur moi. 

- Allez ma puce. Tu dois aller à l'école.

- Hmm. 

- S'il te plaît, tu vas vraiment être en retard sinon. 

- Je ne veux pas ! 

Je ne veux pas me lever, je veux rester à la maison avec papa et maman.

- Quand tu aura fini l'école tu pourra voir Henry et maître Ryo.

- C'est vrai ? 

Je me lève soudainement à l'entente de cette bonne nouvelle. Et je fais un câlin à maman.

- Mais oui bien sûr tu ira les voir.

- Merci maman.

D'un coup je sens un liquide chaud sur mon ventre. Est-ce que c'est moi qui est mouillée ? Non j'ai pas fait pipi ! C'est maman ? 

- Maman pourquoi tu es mouillée ?

Elle ne répond pas. Je me recule de ses bras. Je la regarde. Son visage disparaît dans un tourbillon flou jusqu'à ce que ses yeux sa bouche et tous les détails de son visage disparaissent totalement. Je ne peux plus la voir. Je commence à pleurer de panique. 

- Maman ? Maman qu'est-ce qu'il se passe ?

Je remarque que le liquide que j'ai senti auparavant est rouge, aqueux. J'en ai plein les vêtements, les mains. 

C'est du sang.

Quoi ? Non. Je dois empêcher ça. Maman... Je la vois s'écrouler au sol. Mais avec son visage effacé elle est comme méconnaissable. Qu'est-ce qu'il se passe ? 

Je me réveille en sursaut. Sans crier cette fois-ci. J'ai les yeux ouverts je regarde autour de moi. Je mets quelques secondes à assimiler que je suis chez moi, dans mon lit. Je me sens humide, je suis pleine de sueur. Encore ce cauchemar qui me pourrit mes nuits. Cela fait des mois que je refais ce rêve. Après l'avoir oublié durant quelques années, il survient maintenant. Je suis épuisée et je ne sais que faire pour me sentir apaisée. Apaisée dans mon esprit... 

Je décide de me lever. Je regarde l'heure sur mon réveil ; 7h34. J'ai beaucoup dormi pour une fois. Je regarde au dessus de mon lit le canapé où Willow a dormi. Elle est affalée sur le petit canapé. La couverture à moitié par terre et à moitié sur elle. La bouche grande ouvert avec une flaque de bave sur le côté du canapé. Wouah, comment elle a réussi à dormir aussi bien la dessus ? D'un coup mon ventre grogne. Ouais j'ai faim. Je me lave le visage ensuite je me dirige donc dans la cuisine pour prépare le petit déjeuner. Je la réveillerai plus tard parce que j'ai pas envie qu'elle ouvre sa petite bouche dès tôt le matin. Je prépare une soupe de légumes légères avec du riz et des œufs brouillés. Ainsi que du thé pour moi. Je prépare deux plats de chaque, pour l'autre qui dort là. Aahh sérieusement ça me fait chier de lui préparer son plat mais il faut qu'elle soit en forme si elle veut rester en vie avec moi. Quand j'ai fini de préparer à manger je vais réveiller Willow. 

- Hey, réveille toi. 

Je suis à côté du canapé. Mais aucune réponse, ni même de mouvement de sa part. Elle est toujours aussi affalée. 

- Oh ! Réveille toi j'ai dis ! 

Cette fois-ci je crie. Toujours pas de réponse. 

- Bon tu vas bouger ! 

Je tire la couverture et la secoue pour bien la réveiller. 

- Hmm. 

- Ah bah enfin. 

- Quoi? C'est déjà le matin ? 

- Il est 8h12, c'est l'heure de se réveiller. Grouille toi. 

- Tu connais pas les réveils en douceur ? 

- J'ai essayé de te réveiller en douceur mais tu bougeais pas alors j'ai utilisé la méthode forte. 

Elle s'assied sur le canapé et ramasse la couverture. Je l'attends dans la cuisine où j'ai déjà commencé à manger sur la table bar. Elle me rejoins ensuite et prend place. 

- C'est toi qui a fait ça ? 

- Non c'est le père Noël. 

- Haha, t'es drôle. 

-... Merci.

- C'était sarcastique.

Argh, cette grognasse.

Elle commence à manger et me dis :

- Wouah c'est quand même bon ! 

- Tu m'as sous-estimée? 

- Bah je croyais que tout ce que tu savais faire de bien c'était de faire peur aux gens. 

Je ne réponds pas à sa remarque stupide car c'est assez rentre dedans. Enfin bref je continue de manger. 

Le petit déjeuner fini, je range les plats et je m'habille en vêtements de sport. J'en file aussi à Willow pour se changer. 

- C'est pour quoi les habits de sport ? 

- Tu croyais quand même pas que t'allais de trélasser toute la journée sans rien foutre quand même ? 

- Tu vas faire ce que ton patron t'as demandé de faire avec moi ? Me "former". Si c'est ça je veux pas. Je refuse de devenir une assassin comme toi. Tu sais comment mon père m'a dit que les gens t'appelaient ? The dark-

- The dark demon. Oui je sais. Ou encore shadow bushi ou the invincible knight. Ou mieux encore the fallen angel. Je vois que ton père t'as bien parlé de moi. Ça veut dire que tu me connais. 

- On peut pas dire que t'es pas connue dans la région, ou carrément même le pays entier. Tous les gangs et les cartels ont une peur en commun, toi. Ils savent que t'es complètement invincible et que tu tues si facilement. T'es leur ennemie numéro un comme tu peux être leur meilleure alliée. 

Je l'écoute parler et mon visage se crispe face à ses paroles dures mais si vraies. Je n'arrive pas à sortir un seul mot de ma bouche. 

- Tu pourrais battre cent hommes à mains nues. On raconte même que tu l'as déjà fait. La seule chose qu'ils ne connaissent pas à ton sujet, c'est que tu es une femme. Tout le monde pense que c'est forcément un homme fort au visage dur qui tue tous ces gangsters. Mais c'est une femme aux traits fin qui a pas de personnalité.

- Wouah, je devrai te féliciter pour le petit exposé que tu viens de faire sur moi ?

Je tape des mains non pas d'admiration face son discours. 

- Tu veux une médaille ? Tout ce que tu viens de faire c'est de descendre encore plus de mon estime, déjà que j'en avais pas pour toi. Tu penses pouvoir m'atteindre avec tes mots ? 

Je m'approche d'elle petit à petit jusqu'à ce qu'elle soit coincée entre le mur et moi. 

- Si tu penses réellement que je suis une tueuse sans âme, sans remords. Tu devrai faire gaffe parce que tu vis avec elle aujourd'hui. 

Je la regarde droit dans les yeux. J'attrape son cou d'une main et le serre. 

- Souviens toi bien qui je suis, quand tu dors dans la même pièce que moi, quand tu chies dans les même chiottes que moi.

Je serre de plus en plus son cou. Elle lâche les vêtements qui tombent par terre pour mettre ses mains sur la mienne pour essayer de la retirer, mais ma prise est forte. 

- Parce qu'à tout moment, je pourrai te tuer là maintenant ou bien dans deux heures ou deux jours. 

Ses yeux commutent entre mes yeux et ma main sur son cou. Elle commence à devenir rouge et se débat pour que je la lâche. Je serre encore ma prise. 

- Parce qu'il n'y a rien qui m'en empêche, je pourrai juste ne pas pouvoir contrôler mes pulsions. Alors profite bien de ta petite vie de merde avant que je te tue. 

Je lâche enfin son cou, elle tombe au sol, tousse et halète fortement. Je la regarde, elle a les larmes aux yeux, elle baisse le regard pour ne pas rencontrer le mien. Elle a une expression paniquée et apeurée en contraste avec son air impérieux et fier d'il y a deux minutes.

Je suis pas franchement fière de ce que je viens de faire. Mais je n'ai pas su quoi faire d'autre... Si elle sait qui je suis, pourquoi elle me cherche des noises comme ça. La plus part des choses que je lui ai dite c'est pour lui faire peur. J'espère qu'elle a compris et qu'elle me fera plus chier pour pas que ce genre de situation ne recommence. 

- Maintenant bouge toi, met ces sapes et tu montes à la terrasse. 

J'affirme un ton autoritaire et je vais sur la terrasse. Cette terrasse est en fait le toit du bâtiment, donc il fait toute la largeur et longueur de celui-ci. Il y a beaucoup d'espace, assez pour s'entraîner. Je l'attend en fumant un cigarette, ça m'étonnerai qu'elle vienne après ce qu'il vient de se passer mais elle a quand même bien intérêt de venir. 

L'air s'est encore refroidi, mes cheveux noirs lissent et longs sont emportés par le vent. Ils sont légers. Mais mes pensées elles, sont dures. Je ne fais que repenser à ce qu'elle m'a dit auparavant.

Je suis un démon.

Malgré moi.




- Ava Kugisaki.

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