Chapitre 10 - Kellogg's et exagération


Média : Bram ( comme je le vois ) vous avez sûrement chacun une version différente mais voici la mienne !

10 jours.
10 jours étaient passés. Les devoirs s'accumulaient, en plus des virées à la salle d'entraînement et des combats à répétitions. Grâce à Bram, ma technique s'était améliorée. Il m'obligeait à le taper de toutes mes forces et ça... Je ne pouvais pas refuser !

Avec Ky, les trois premiers jours qui ont suivis l'incident avec Taylor dans la salle, nous ne nous sommes pas vraiment parlés plus de deux minutes. À chaque fois, quelqu'un l'appelait ou m'appelait, moi. Il fallait dire aussi que je n'avais pas vraiment cherché à entretenir de contact avec lui. Je ne savais pas pourquoi mais le fait que cela dérange à Bram m'avait touché plus que je ne voulais l'avouer. Je ne comprenais pas pourquoi il m'était si important de, disons, lui "plaire".

J'exagérais. Peut-être que je voulais tout simplement qu'il arrête de s'occuper de moi.

Puis, la semaine suivante, Ky a dû partir. Papa n'avait pas voulu me dire quel était le but de la "mission". Étrangement, pour lui comme pour moi, je n'avais pas cherché à le savoir. J'étais simplement partie et je m'étais concentrée sur le lycée. J'avais réussi à me trouver une place à la table d'Amande.

Autre fait : Eve avait disparu. Elle n'était plus revenue au lycée ces dix derniers jours. Amande ne semblait pas s'en inquiéter.

Taylor, lui, avait fait son possible pour ne pas me croiser, pour m'ignorer totalement. Apparemment, une personne l'avait aussi prévenu quant à notre amitié plus qu'impossible.
Pourtant je ne souhaitais pas baisser les bras.
Même après les réfléxions que je m'étais faites à son sujet, même après ce que Bram m'avait dit.

Je marchais à présent jusqu'au parking du lycée. Du regard, je cherchais ma Porsche. Ma mère avait enfin consenti à me la rendre.

Je l'aperçus enfin. En marchant vers elle, la première chose que je vis fut le mot accroché aux essuie-glaces.

"Chère Athéna,
Dis à ton père que nous l'attendons avec impatience, lui et tout son groupe.
Nous avons déjà préparé le thé.

Amicalement, un de ceux qui se font gentiment appeler "les Jake's". "

Il était évident que ce texte suintait d'ironie. Je le pliais en quatre et le glissais dans la poche arrière de mon jean. Je montais au volant de la voiture et démarrai en direction du QG.

***

- Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda mon père, agacé.

- Il y a ça.

Je jetais le papier chiffonné sur son bureau. Il ouvrit grand les yeux lorsqu'il le déplia et lut son contenu.
Il ne me dit rien et murmura quelques mots à l'oreille de Bram, lui aussi présent.

- Qu'est-ce que vous dites ?

Mes yeux allaient de l'un à l'autre. Leurs visages restaient impassibles tandis que mon père me répondait calmement :

- Rien qui ne te concerne.

Sans que je ne la contrôle, ma colère augmenta. C'était comme une allumette qui s'embrasait. C'en était trop.

- Rien qui ne me concerne ? Rien qui ne me concerne !

Je partis d'un rire nerveux avant de me reprendre. Je devenais littéralement folle.

- Je vous signale à tout les deux que c'est sur MA voiture que l'on a déposé ce mot, que c'est dans MON lycée que Taylor et toute sa clique étudient, que tout ça c'est parce que nous, donc MA famille aussi, avons emménagé ici. Et après tu oses dire que tout ça ne me concerne pas ? Est-ce que tu t'entends ? Non, bien sûr...

Mon père restait stupéfait et jeta un regard à Bram. Ce dernier ne se prononça pas et continua de garder un air implacable.

- Oh ! Et toi ! , fis-je en montrant Bram du doigt. Toi, tu m'énerves plus que tout avec tes airs à deux balles. Tu t'es pris pour qui ? T'as cru que tu étais Dieu ou ça se passe comment ? Parce que moi, moi je te le dis, tu n'es rien. Ce n'est pas parce que tu peux influer sur beaucoup de choses que tu peux influer sur moi. Est-ce que c'est clair ? Alors maintenant tu vas la fermer et tu vas me laisser tranquille ! Je te déteste ! Tu n'es qu'un idiot ! Non, ce n'est pas assez pour te décrire, tu es un connard ! Un vrai connard ! D'ailleurs, je ne t'ai jamais demandé : ils sont où tes parents, hein ? T'avais pas une sœur ? Je pense que oui, je ne me souviens plus, rafraîchis-moi la mémoire, Bram.
Rafraîchis-moi cette foutue mémoire.
Oh monsieur ne veux pas qu'on en parle, hein ? C'est comme tout ces romans à l'eau de rose que je lis, y a toujours, tu sais, ce gars qui souffre parce que ses parents sont morts. Un peu comme toi, nan ?

Soudain, consciente d'avoir été trop loin, je me tus. C'est comme si, par le regard glacial qu'il venait de me lancer, il avait réussi à mettre "mute".

" Qu'est-ce qui m'a pris, putain, qu'est-ce qui m'a pris ?"

J'avais les larmes aux yeux mais je ne voulais pas pleurer devant eux. Bram ne réagit pas mais j'aperçus quand même l'éclair de douleur qui était passé dans son regard. Un regard qui s'était aussitôt refermé, redevenu froid comme de la glace.

J'avais sorti de telles choses alors que cela n'avait rien avoir avec le sujet. Je m'en voulais. Je ne savais même pas pourquoi j'avais sorti ça. Je lui avais dit de la fermer alors qu'il n'avait pas ouvert la bouche depuis que j'étais arrivée. Je l'avais insulté. Je lui avais dit des choses que mon père m'avait confié, il y a deux jours, et que je n'étais pas censée répéter. Encore moins au concerné.

" Oh mon dieu !"

Je ne savais plus ce que je faisais, j'étais dans un état de panique, je culpabilisais. Ma colère était devenue incontrôlable alors qu'il n'y avait aucune raison valable. Juste parce que mon père n'avait pas accepté de me dire une chose. C'était d'une telle exagération, d'un tel excès.

Je portais la main à ma bouche. J'étais sous le choc. Pourquoi ? Pourquoi ? Qu'est-ce qui n'allait pas chez moi ? Qu'est-ce qu'il s'était passé, bon sang ?

Je sentis mes jambes me lâcher.
Alors que je m'attendais à finir sur le béton froid. Je fus plus que surprise de sentir deux mains me rattraper.

Avant de tomber dans les pommes, je croisais ses prunelles vertes.

***

- Elle vient de faire quelque chose d'impardonnable.

Mes yeux papillonnaient devant la lumière de la chambre.

"Une chambre ?"

J'étais sur un lit. Et la chambre n'était pas la mienne. Un coup d'œil à ce qui m'entourait m'indiqua que la décoration était plus masculine que féminine. Les tons étaient bleus et noirs. La décoration sobre et naturelle. Le propriétaire avait beaucoup de goût.

- Tu te rends compte de ce qu'elle vient de faire ? Elle a utilisé tes parents pour t'atteindre.

La voix, stridente et agaçante, était la même que celle qui venait de parler quelques secondes avant.

- Tu m'écoutes quand je te parle ?

Encore et toujours elle. Elle me donne mal à la tête. J'entendis quelqu'un marmonner quelque chose.

- Comment ça, je dois arrêter de parler d'eux ! Moi, je prononce ne serait-ce que le mot "parents" et tu me fais la gueule, elle, elle te fait tout une tirade plus que mesquine et tu lui pardonnes ?

J'eus le pressentiment qu'elle parlait de moi. Cette fois-ci, l'autre voix, celle que je n'avais pas vraiment entendue, prit la parole, presque irritée.

- Tais-toi, Eleana. Je ne lui ai pas pardonné, je n'ai pas les idées claires et toi, tu ne fais que m'embrouiller ! Je ne te fais pas la gueule, ce n'est pas mon genre, mais je pourrais te faire pire si tu ne la fermes pas.

Je reconnus distinctement Bram. La voix de ce dernier avait terminé sur un murmure bas, une menace.

- Je...je n'ai pas peur de toi.

La voix d'Eleana avait faibli. Elle était loin d'être crédible et son bégaiement ne l'avait pas aidée.
Il était clair qu'elle avait peur de lui.

Ils me semblaient proches. Je les pensais dans la pièce d'à côté. Je passais ma main sur le mur. Il était fin. Si je faisais le moindre bruit, ils m'entendraient.

Le lit était si confortable que je restais allongée. Les draps étaient doux comme de la soie. De la soie noire.

Ma tête était posée sur l'un des nombreux oreillers. Je lançais sur un fauteuil proche tout ceux qui étaient en trop et n'en gardait qu'un seul. Celui qui semblait être le plus moelleux. Lorsque j'enfonçai ma tête dedans, je tombais directement amoureuse. Non seulement il était aussi moelleux qu'il semblait l'être mais en plus de ça, une odeur excise s'en dégageait. Un mélange entre un parfum pour homme - qui sentait magnifiquement bon - et une autre odeur que je n'arrivais pas à distinguer qui était encore meilleure que la première.

Les voix de l'autre côté du mur s'étaient éteintes, j'entendis juste une porte claquer - voilà comment ils s'intéressent à mon sommeil - et Eleana crier.

Puis plus rien. De toute façon, je m'en foutais ; la seule chose qui m'importait était cette odeur envoûtante et ma culpabilité envers Bram.

***

La seconde fois que je me réveillais, la première chose qui m'assaillit était l'horreur de mes propos envers un certain garçon aux yeux verts.

Je serrais l'oreiller contre moi. Je le gardais en main quand je me levais. Je ne connaissais pas la maison mais je n'eus pas de mal à trouver la cuisine. Il fallait croire que c'était plutôt mon ventre qui me guidait.

Je vis un réfrigérateur.

" Je me sers ou pas ?"

Je regardais à droite et à gauche et, comme il n'y avait personne, je pris les devant et l'ouvrit. Il était bien garni.

Ma tête était encore dans le frigo quand j'entendis quelqu'un se racler la gorge derrière moi.

Je sursautai et refermai illico presto le meuble. Je me retournais et me retrouvai face à face avec Bram.

- Bonjour.

Ses cheveux bruns ébouriffés prouvaient qu'il avait dormi lui aussi.
Je mordais ma lèvre.

" Pourquoi il est si sexy ?"

Les larmes me montaient aux yeux, encore une fois.

- Je suis tellement désolée, sanglotai-je.

Je vis qu'il hésitait. Il essayait de garder un visage inexpressif mais ses yeux exprimaient son déchirement.

- Tu pensais tout ce que tu as dit ?

Son ton était froid. Il voulait rester distant. Je le comprenais.
Je m'auto-tapais sur les nerfs.

- Pas tout.

Il haussa un sourcil.

- Pas tout ? Donc tu me détestes.

" Le problème, mon cher, c'est que je n'en ai aucune putain d'idée."

- Sinon, j'ai super faim, t'as pas quelque chose que je puisse me mettre sous la dent ?, éludai-je.

Ses yeux se plissèrent. Il avait compris que j'essayais d'éviter le sujet. Il était loin d'être idiot, il était même intelligent, super intelligent...

" Qu'est-ce que tu racontes, idiote ?"

- Hum, si, j'ai des céréales dans l'armoire.

Je le dévisageais, attendant qu'il m'indique l'étagère dans laquelle se trouvait le paquet vu qu'il y en avait plusieurs. Au lieu de ça, il s'approcha.

Lorsqu'il fut à moins de cinq centimètres de moi, il esquissa un léger sourire en coin. Moi, je restais pétrifiée.
Il se baissa, baissa jusqu'à n'être qu'à deux doigts de toucher mes lèvres. Je ne savais pas quoi faire. J'étais une vraie cruche.

Alors que je m'attendais à tout sauf à ça, il tendit le bras droit et ouvrit l'armoire qui se trouvait juste à côté de ma tête. Il en sortit donc un paquet de Kellogg's et le secoua en évidence devant sa tête. Je rougis automatiquement en pensant à ce que je croyais qu'il allait faire.
Son sourire s'élargit et il se pencha de nouveau :

- Petite vengeance personnelle.

Je l'avais dit. Je suis une vraie cruche.
Je lui arrachais le paquet des mains.

- Merci, crachais-je.

Puis je me rendais compte que je n'étais pas en meilleure position pour être agressive avec lui. Eleana avait raison sur un point : ce que j'avais dit était impardonnable. J'avais utilisé le tragique destin de sa famille contre lui. Pour le blesser. J'avais agi sans raison apparente. Ce n'était pas moi.

- Je suis désolée.

Il haussa le sourcil droit, interrogatif.

- Pour quoi ?

- Pour tout. Je suis tellement désolée. Je m'en veux tellement.

Il me regarda bizarrement, je ne pouvais pas identifier l'expression qui passa dans son regard.

- Tu m'agaces. Tu ne peux pas savoir à quel point.

"Hein ?"

Je le regardais, interloquée.
Il venait de dire que je l'agaçais ?
Puis, sans crier gare, j'éclatais de rire. Lui, esquissa un sourire. Un vrai sourire.

- Tu t'excuses de trop.

Sceptique, je répliquais :

- Je ne me suis excusée que deux fois. Et profites-en, ça n'arrivera pas souvent.

- C'est déjà de trop. Et je pense que ça arrivera beaucoup plus souvent que tu ne le penses.

Je fronçais les sourcils et prenait la bouteille de lait qu'il me tendait.
Je préparais mon bol et mettais une cuillère en bouche lorsqu'il me dit :

- Je te pardonne.

Je faillis tout recracher. J'avalais.

- Pourquoi ? Eleana a raison, ce que j'ai dit est impardonnable. Pourquoi tu me pardonnes ? Pourquoi moi ? Et d'ailleurs, où est-elle ?

Il prit une cuillère et me piquai des céréales.

- Trop de questions, Athéna, trop de questions.

Il mit en bouche la cuillère de Kellogg's.

- Ce sont mes Kellogg's, dis-je.

- Techniquement, ils m'appartiennent, répliqua-t-il.

J'avouais qu'il m'avait coupé dans mon élan.

- Quant à Eleana, continua-t-il, elle est partie pendant que tu dormais. Et si tu te demandes pourquoi tu es ici et pas chez toi, c'est parce que ton père m'a demandé de t'éloigner du "champs de bataille".

Il avait mimé les guillemets avec ses doigts. L'idée de me demander pourquoi j'étais ici ne m'avait même pas effleurer l'esprit.

- C'est ta maison ?

Il sourit en coin.

- Yep. Comment as-tu trouvé mon lit ?

Il montra du doigt l'oreiller que je n'avais toujours pas lâcher. Il fallait me comprendre... Il sentait si bon !
Je rougis jusqu'aux oreilles. J'avais donc dormi dans son lit. Oh mon dieu.
J'avais posé la tête là où il avait posé la sienne et étrangement, cela ne me déplaisait pas. Pas du tout même.

Vu que je ne répondais pas, il ajouta :

- Moi aussi, c'est mon oreiller préféré. Et je comprends que tu puisses le vouloir mais c'est le mien. Mon oreiller. Mon lit. Ma chambre.

Sans un mot, je lui tendis l'oreiller. Il ne le prit pas mais ricana.

- Je rigolais, mon cœur. Garde-le.

Je levais un sourcil.

- Ne m'appelle pas "mon cœur".

Il s'approcha une fois de plus de moi. Il s'accouda à la table sur laquelle je me trouvais et murmura :

- Arrête, je sais très bien qu'au fond, tu adores ça.

Puis, comme d'habitude quand il lâchait ce genre de chose, il partit.

Il s'en tirait toujours bien, il ne l'avait pas répondu à la seule question qui m'importait réellement, autant à moi qu'à Eleana :

Pourquoi me pardonnait-il si facilement, à moi ?

***

- Athéna, bouge, on part !

J'étais tranquillement assise dans le salon en cuir de Bram lorsque ce dernier était apparu, en me disant de bouger.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

Il avait l'air affolé et en même temps, il gardait son calme.

- Je te le dirai après, prends tes affaires et grouille-toi !

Je pris mon téléphone sur la table et regardais, triste et nostalgique, mon oreiller. Enfin, notre oreiller. A Bram et à moi. Oui, oui, je sais, je me l'étais un tout petit peu approprié.

J'allais devoir le laisser. Ici. Il allait me manquer. Son odeur allait me manquer.

Bram apparut de nouveau dans l'encadrement de la porte.

- Oui, j'arrive, ne t'inquiète pas...

Sauf qu'il ne bougeait pas. Il restait planté là, à me regarder, toute la tristesse du monde réunie dans ses yeux couleur émeraude.

- Athéna...

Moi aussi, je ne bougeais plus.

- Bram...

Il s'assit par terre, comme si toute force s'était absentée de ses membres. Je m'approchais de lui et me baissais à sa hauteur.

- Qu'est-ce qu'il se passe, Bram ?

Voyant qu'il ne réagissait pas, je pris son visage entre mes mains. Puis ses lèvres bougèrent.

Maintenant que j'y pensais, j'aurais préféré qu'elles restent closes. Je me souviendrais toujours ce moment où mes jambes s'étaient dérobées, où je m'étais effondrée à ses côtés, lorsqu'il avait prononcé ces mots :

- Ton père. Les Jake's, ils les ont attaqués. Ils le savaient pas... Ton père... Il est... Il est... Il est blessé. Gravement.

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3142 mooooots de chapitre !! J'étais trop inspirée.

Je peux comprendre que vous trouvez la réaction d'Athéna réellement excessive par rapport à la raison pour laquelle elle s'énerve...

Le truc, c'est que ce garçon irrésistible aux yeux verts lui fait perdre les pédales, elle ne sait plus ce qu'elle doit faire, elle ne sait plus comment réagir, elle veut se convaincre qu'elle le déteste , qu'elle n'en a rien à faire de lui. Elle ne souhaite pas réellement le blesser, le problème c'est qu'elle n'a aucune confiance en elle et qu'elle se voit comme un monstre ou une erreur de la nature, la moindre chose qu'elle fera de mauvais renforcera l'idée qu'elle a de soi. Elle pense que les autres la voit ainsi. Elle est renfermée et timide. Ce n'est pas le genre de fille qui s'expose publiquement.

Bram lui ressemble assez. Lui, il préfère prendre des distances, rester froid. Il pense qu'ainsi, les autres le laisseront tranquille. Il ne se doute pas réellement d'être aussi beau, il ne sait pas qu'il y a quelque chose de particulièrement attachant chez lui, une certaine sensibilité, une certaine fragilité.

Alors oui, il a peut-être perdu ses parents ( et sœur ) comme dans ces clichés de "Bad Boy" sauf que lui, c'est différent. Il ne le vit pas de la même manière, il nous fait comprendre que ça lui fait du mal mais que ça ne l'arrête pas, ce n'est pas spécialement pour eux qu'il fait parti du gang. Lui, il peut pardonner. Il n'oublie pas mais il pardonne, il cherche à comprendre les autres, leur manière d'agir, ce qui les pousse à faire ce qu'ils font. Il a appris à cicatriser peu à peu la blessure qu'ont causé ses parents.
Au fond, c'est un stratège. Il le sait. Il a souvent toutes les cartes en main et il n'attend jamais pour les jouer.

Désolée hein mais je voulais juste parler un peu de mes personnages niveau "externe". Haha. Désolée aussi si je vous ai ennuyé. Je suis comme Athéna, je m'excuse beaucoup.
Brefffff voilà...

J'espère que vous aimez le média, moi j'ai même pas de mots pour le décrire ou peut-être :
Rovudkfbkdlznckslzlciiznzkciehhejfld

C'est très français tout ça.
Ohlala je parle trop voilà qu'on est à 3100 mots ! Pfiouuuu
Bon moi je vais arrêter parce que je vais VRAIMENT vous soûler
Allez ! Bisous!

Lara xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

PS : vous avez vu la vitesse de l'update ?

PPS : Je viens de me rendre compte à quel point ce chapitre était nul, je suis tellement désolée !

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