3 • Broken Home |cth. 3/4
Part 3 : Walls have ears and they can heard ghosts
Pour elle, chaque matin était une routine. Elle se levait lentement, parfois elle était par terre, la tête contre son tapis, les jambes et les mains glacées.
Puis elle s'habillait en silence, descendait dans la cuisine où il fallait - encore - éviter les regards de ses parents, ignorer leurs cris et sauter au dessus des assiettes cassées.
Sauf qu'aujourd'hui, quelques bouts du mur avaient rejoint les morceaux d'assiettes.
Sa maison était entrain de s'effriter, comme sa famille.
Comme d'habitude, elle ramassa son sac d'école, pris une pomme, mis sa veste, tourna la poignée dorée et poussa la porte.
Et comme d'habitude elle pleurait en chemin.
Elle se croyait invisible mais Calum Hood la voyait tout les matins.
Il savait que ses voisins étaient dans une mauvaise passe, il avait entendu ses parents en parler un soir alors qu'il était censé dormir. Mais ça ne l'inquiétait pas plus que ça.
Mais hier, alors qu'il travaillait dans sa chambre, il à entendu leurs cris interminables, et pire, quand il regardait par la fenêtre, il l'a vu rentrer dans sa chambre en pleurant et s'endormir contre la porte.
Calum était quelqu'un de doux et d'attentionné, et il avait décidé qu'il l'aiderait, car elle avait l'air d'en avoir grandement besoin.
**
12:00
La fin des cours sonnait. Calum Hood pris ses affaires et sortit de la salle rapidement. Il pris la direction de la salle de musique, salle où il avait oublié sa veste hier.
Mais sur le chemin il entendit des pleurs, pleurs qu'il pouvait à présent reconnaître entre mille.
Sa voisine
Elle, elle pensait que personne ne pouvait l'entendre, elle pleurait, doucement.
Elle se sentait vide, elle était juste un fantôme errant dans les salles, c'est ça.
Elle était un fantôme vacant.
Le garçon s'assit à côté d'elle ce qui la fit sursauter.
- Que ce que tu fais ? Elle demanda.
- Je m'assois à tes cotés ca ne se voit pas ?
- Pourquoi faire ?
- Te remonter le moral.
- Je n'ai pas besoin de toi merci.
- Aller ne fait pas semblant et raconte moi, de toute façon je te vois tous les jours sortir de chez toi, rentrer le soir ou pleurer dans ta chambre.
C'était assez mal dit de la part du basané, mais c'était vrai. Et elle était étonnée.
Puis sous l'influence de Calum, elle se mit à parler, et lui raconta tous ses problèmes.
Pour Calum, elle représentait à elle seule les cicatrices, les ecchymoses ou encore la douleur causée par la déchirure de sa famille.
Tout ce que elle retenait, c'est qu'avant il y avait de la lumière de l'amour et que maintenant tout avait disparu.
**
Calum continua à lui parler, et tous les midis, tous les matins et tous les soirs ils restaient ensemble pour discuter. Elle passait ses après-midi et ses soirées chez lui, pour oublier ses parents qui continuaient à se hurler dessus à toute heure.
Eux même refusaient de croire qu'ils allaient mal.
Elle et Calum était chez ce dernier, elle était allongée contre lui sur son lit. Calum regardait le plafond, pensif.
- Tu dois leur dire, et partir. Dit il subitement.
- Partir ? Où ça ? C'est si facile. Je n'ai nulle part où aller.
- Quand on sera plus grand on partira. Je te le promets.
- J'ose te croire. - Elle soupira.-
Calum passa sa main dans ses cheveux.
- Je te l'ai dis, je te le promets.
La jeune fille sourit doucement.
Car oui, Calum et elle n'avaient que 12 ans.
**
6 ans plus tard
- Tu devrais tout laisser derrière toi.
- Pardon ?
La jeune femme était chez son meilleur ami pour le week end, évitant ses géniteurs qui était -encore- en mauvais termes.
Calum et elle était restés amis depuis leurs conversations dans les toilettes et malgré les efforts du basané, la jeune femme était encore attaché à chez elle, sa "maison cassée" comme elle aimait l'appeler.
Et Calum, qui l'aimait plus qu'il ne le devrait, et qui ne voulait que son bien, n'attendait qu'une seule chose : qu'ils partent ensemble.
- Je disais, il faut que tu plaques tout et qu'on s'en aille, on se l'était promis tu t'en souviens ?
- Je ne sais pas... J'ai vraiment envie de partir mais en même temps j'ai peur.
- Chaque jours tu perds espoirs, tu n'as plus rien à retenir, tu es enfermée dans une sorte de cellules glacée. Tu me le dis chaque jours ! Pourquoi tu ne veux pas t'en aller ?
- J'ai peur qu'ils me haïssent. Nous étions une famille ...
- Tu sais, tes souvenirs familiaux, il faut que tu les gardes toute ta vie, mais aujourd'hui ils sont délavé sous toutes les coutures.
- Tu as raison. J'en ai assez vécu comme ça.
- Ils te font vivre un enfer. Éloigne toi d'eux un moment et tu reviendras quand tu te sentiras prête.
Mais actuellement tu es coincée entre tes cauchemars et tes rêves perdus ! Et... et j'ai vraiment envie qu'on parte tout les deux ensemble ! Qu'on se perdent en ville et qu'on fasse n'importe quoi, que tu oublis tes problèmes et que je perde mon sérieux que j'ai un peu trop ces temps ci.
Elle rigola, se leva et le regarda dans les yeux.
- On part quand ?
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