27.
RAYZEN'S PDV :
00h02, Feast Palace.
Japon, tokyo.
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Je m'étais remise de mes émotions depuis quelques minutes déjà, et j'avais donc quitté Baji.
Je voulais m'isoler, j'avais ressenti ce besoin.
La douce brise de minuit caressa mon épiderme quand je fus dans le jardin, et les feux d'artifice qui commençaient à exploser dans le ciel captivèrent mon attention.
Les couples étaient enlacés de ça et là, tandis que d'autres personnes, les solitaires, se fumaient des joints ou buvaient juste leur verre.
D'un autre côté il y'avait des gens qui organisaient des jeux sur la pelouse, ajoutant donc du bruit à cet instant de paix.
Tout ce mélange harmonieux créa une sensation de bien être en moi. Des gens heureux ou mélancoliques, tout ça était vite contagieux.
J'avais enlevé mes talons depuis un moment. Les verrues que j'allais avoir ne m'enchantaient pas spécialement, et en plus, plus personne ne prêtait attention à personne.
Bientôt, l'année académique sera terminée et un dispashage aura lieu. D'autres iront à Hiroshima, d'autres ailleurs. Mais ce qui était sûr, tout le monde profitait de cette dernière soirée de fin de semestre.
Tous, sauf moi.
J'avais l'impression d'être une tâche. Pour les autres, dans ma vie personnelle, dans mes fréquentations, dans ma famille. J'avais l'impression de ne toujours faire que des choses bêtes et irréfléchies.
J'avais l'impression de ne jamais suffire à personne, et même si Emma m'en dissuadait parfois, certains faits étaient évidents.
— Tu m'as laissé là dedans pour rester seule ici ?
Je me retournai pour faire face au noiraud. Ririka était venue vers lui et j'avais décidé de les quitter. Je ne savais pas qu'il viendrait encore me rejoindre...
— Faut croire que tu n'étais pas seul, comparé à moi.
— La seule compagnie qui compte pour moi, c'est la tienne.
Il prit place à côté de moi et je lui lançai un regard discret. Il n'était pas entrain de rigoler. Je soupirai.
— C'est trop tard pour te déclarer, on se vera plus l'année prochaine. Lâchais je en replaçant une mèche de cheveux.
— Qui t'as dit que j'allais le faire ? Et puis... je crois qu'on s'oubliera vite. Ajouta t'il sur un ton hésitant.
Ses paroles m'insupportaient. Il était tout le temps entrain de fuire, sans cesse entrain de nier et il n'assumait jamais rien. J'en avais ras la casquette.
— Jusqu'à quand tu vas fuire ?
— Qu'est ce que je suis sensé ne pas fuire ?
— Puisque tu ne vois pas de quoi je parle, c'est la première et la dernière fois que je te le dis Keisuke, ne t'approche plus de moi.
Je me tournais prête à m'en aller quand il me tira par le bras.
— Laisse moi tranquille !
— A quoi tu joues ? Pourquoi il faut toujours que tu gâches tout !? S'écria t'il en me fusillant du regard.
Que JE gâche tout ? Moi ?
— Bien sûr, je gâche toujours tout. Je gâche tout en assumant mes sentiments, je gâche tout en cherchant ma place dans ta vie, je gâche tout en te trouvant une excuse à chaque fois que tu veux pas porter tes couilles, je gâche tout en te disant que mon coeur aussi hurle ton nom et pas juste ma voix quand tu me fais l'amour.
Il resta ahuri un moment, et sa poigne se fit moins insistante sur mon bras.
— Je... ne te fais pas l'amour chaton, c'est pas mon truc ça.
Je soufflai de nouveau en tirant brusquement ma main de son emprise.
— C'est bien ce que je pensais.
— Attends, je-
— Fous moi la paix, Keisuke ! Juste fous moi la paix.
Je tournai les talons pour entrer de nouveau dans la salle de fête.
Il avait eu trop de temps pour assumer, trop de temps pour confronter ce qu'il y'avait dans sa tête mais non.
Il a préféré mettre en avant son caractère de merde et fuire sans cesse en croyant que je serai toujours là.
C'était fini. Il avait eu tout le temps qu'il lui fallait.
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Hello, j'espère que vous allez bien.
Alors ce chapitre peut vous énerver parce qu'on repart à la case départ, mais soyez sans crainte, vous l'aurez, ce que vous cherchez !😉
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Bisou bisou 🫶🏽
S<3.
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