24.


BAJI'S PDV :
17h56, Place publique universitaire.
Japon, tokyo.






















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L'annonce d'une nouvelle fête pour la fin de semestre m'avait retourné l'estomac. La dernière fête à laquelle j'avais assisté m'avait lié corps et âme à quelqu'un que je ne désirais que physiquement au début.

Si Emma y allait, elle autant. Ça me mis immédiatement en rogne qu'un autre homme puisse la regarder avec envie et s'imaginer des scénarios salaces dans sa tête. C'était MA princesse.

Je fis craquer mon cou de droite à gauche et me tournai prêt à quitter la place universitaire.

— Ouais tu parles de la pote à Emma ?

— Oui, elle est putain de baisable !

Mon attention fut immédiatement attirée par cette conversation, après avoir entendu le prénom de la sœur d'un de mes meilleurs amis. Ils parlaient de Ray, aucun doute dessus.

— J'vais tenter un truc à la soirée, et si elle veut pas au pire tu viens m'aider. Rétorqua la voix de celui que j'avais entendu en premier.

Ma mâchoire se contracta quand je serrai mes mandibules. Une colère s'empara de moi, faisant donc trembler tout mon corps. Respire, marche. Respire, marche. Respire-

— Quand une meuf comme elle ne veut pas, c'est encore plus excitant.

Je me retournais et mon poing atterrit dans son visage, le faisant s'échouer directement sur les pavés.

J'avais trouvé mon défouloir.

Toutes mes angoisses, toutes mes réflexions de la semaine que je n'avais pas pu faire partir avec une partie de jambe à l'air -vu que rayzen est la seule que je veux maintenant-, partaient donc au fur et à mesure que ma colère se déversa sur cet imbecile.

Rien ne m'énervait plus que les violeurs. Rien.

J'entendis un os craquer, sûrement son nez. Je le ruais de coups sans me soucier du décor.

Il avait parlé d'elle, il avait des putains de plans de viol pour elle.

Quelqu'un me retira violemment de mon souffre-douleur et la voix dans ma tête recommença à me dicter de respirer correctement.

Mes tremblements étaient incessants. J'allais le tuer, j'allais putain de tuer ce connard.

— C'est qui que tu vas violer hein ? Repris je en me défaisant de l'emprise de celui qui me tenait.

— BAJI PUTAIN TU VAS LE TUER !

Je lui donnai un coup de pied dans le ventre avant qu'il ne crache violemment du sang. Un arrière goût de dégoût se présentait dans ma bouche, et je réussis enfin à me calmer.

Ma vision redevint beaucoup plus nette et je constatais que celui qui m'avais arraché de ce mec n'était d'autres que Kazutora.

Il saisit mon bras pour nous faire nous enfuir de là, et je le suivais mollement. Si je revoyais ce type à la soirée j'allais le tuer. J'allais sincèrement tuer ce fils de pute.

Il comptait la violer, comme il avait dû en violer d'autres. Il ne méritait en rien le souffle qu'il avait.

Cette simple pensée fit remonter d'un cran ma colère qui s'était apaisée, et Kazutora l'avait compris.

Nous nous arrêtâmes donc dans un endroit peu fréquenté. Les gens venaient souvent ici pour discuter tranquillement ou juste se tirer un joint.

Kazutora reprit rapidement sa respiration avant de planter ses orbes jaunes et réquisitoires dans les miennes.

— Qu'est ce qui t'as pris, putain ?!

Je n'en avais rien à cirer de ses reproches à la con. Le prochain qui aurait des plans pareils sur elle ou quiconque finira dans le même état que lui.

— Je te jure kazu, si je croise encore ce type, je l'envoie six pieds sous terre.

Mes résolutions de baston et autres partaient vite en fumée. J'avais laissé cette vie là, mais je n'avais absolument aucun sang froid et je ne connaissais que la violence pour régler mes comptes.

Ça faisait longtemps, mais j'avais besoin d'un putain de joint tout de suite.

— On a laissé tout ça Baji, on peut pas retomber là dedans. On était sensés avoir une vie "normale" maintenant. Ne te laisse pas dépasser. Il n'a en rien eu raison et tu sais que je ne tolère absolument pas ca, mais tu étais vraiment entrain de le tuer, là. Lâcha t'il en s'asseyant sur une barre métallique poussiéreuse.

Il avait raison, mais personne ne parle comme ça. Personne ne parle d'elle comme ça.

— En plus, imaginons elle t'as vue. Hors du contexte qui est dans ta tête, elle aura peur de toi.

Je soufflai en me rendant compte de tout ça.

Il sortit un paquet de Marlboro de sa poche arrière, en prit une qu'il alluma avec son briquet et me la tendis.

J'étais réticent, mais c'était l'un des seuls moyens qui pouvait complètement me calmer, maintenant.

J'attrapai la cigarette qu'il me tendit, la portai à ma bouche et tirai une taffe. La nicotine me fournit immédiatement un sentiment d'apaisement et me donna envie d'en tirer d'autres.

Je rejoins kazu' sur sa barre et admirait le coucher du soleil.

J'étais enfin calmé.

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Heyyy <3
Je me suis démenée pour vous le faire arriver aujourd'hui, parce qu'il y'a 30 minutes ce chapitre était totalement vierge 🫣
Bref j'espère qu'il vous a plu, et que vous avez hâte pour la soirée en question, parce que moi oui 🫠
Sinon j'ai recommencé Vampire Diaries dès le début et j'ai pitié de moi tellement c'est long 🥹
Bisou bisou 🫶🏽
S<3.

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