21.


RAYZEN'S PDV :
Zara's shop.
Japon, tokyo.























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Je n'étais pas allée au campus depuis plus de deux semaines, et honnêtement ça me faisait tellement de bien d'être un peu coupée de la population.

La semaine dernière j'avais fait mes ongles, et cette semaine avait été réservée à mon shopping : me voilà donc entrain de pénétrer dans ma boutique favorite.

Je saluais de la main la caissière qui me connaissait assez bien parce que j'y avais fait un stage de vacances, puis quelques employés qui aidaient d'autres clients.

Je me dirigeais vers les compartiments que je connaissais en jetant un coup d'œil aux fenêtres fumées, comme pour m'auto-rassurer que je n'allais croiser personne que je ne connaissais.

Un pantalon tailleur marron attira mon attention, et je m'empressais de le saisir par peur que quelqu'un d'autre l'ait vu avant moi; un soupir de satisfaction quitta involontairement mes lèvres quand je fus en possession du vêtement.

Mon chemin jusqu'à la cabine d'essayage fut difficile et lent, car je cherchais un top à mettre avec le pantalon.

Je tombais alors sur un corset beige totalement simple, dont les seules écritures esthétiques présentes étaient :

I want you to want me too.

Mes pensées dévièrent donc automatiquement sur Baji que je n'avais non plus vu depuis la dernière fois.

J'avais senti que quelque chose avait changé, mais je ne savais pas si nos liens s'étaient renforcés ou alors totalement effacés.

Je décidais de me changer encore une fois les idées en m'engouffrant dans la cabine d'essayage.

Quelques minutes plus tard et totalement satisfaite, je sortis et passais directement à la caisse.

— Oui, Ana. Juste ces deux articles là. Prononçais je après avoir croisé son regard surpris de la quantité infime des vêtements que j'avais acheté aujourd'hui.

— Ça m'étonne, tu es malade ? Demanda t'elle en pouffant de rire et en enregistrant mes achats.

Je lui lançais un regard meurtrier sans pouvoir m'empêcher de sourire, et sortis mon porte-monnaie quand elle me tendit le sac.

— Range ton porte-monnaie chérie, le mec là dehors a donné sa black card pour qu'on paie tout tes articles à son compte.

J'écarquillais mes yeux ahurie, et me tournais vivement vers la porte pour voir de qui il s'agissait.

C'était un mec avec des lunettes transparentes posées sur son nez, et des cheveux noirs courts un peu bouclés, parsemés de mèches jaunes.

Je le scrutais entièrement constatant qu'il avait des tatouages sur le dos de ses mains, et qu'il était habillé de manière très bourgeoise.

Il puait la luxure, et son geste en témoignait très bien.

Ses yeux me fixaient eux aussi, et il me fit un signe de tête comme pour approuver et confirmer les dires de Ana.

— Allez sors poulette, vas le remercier. Fit elle en s'éloignant de son comptoir pour me pousser vers l'extérieur.

La porte se referma derrière moi en exposant ainsi ma peau à l'air naturel, et ma personne à ce mystérieux monsieur.

— Ahem...merci ? Commençais je en me savant pas où me mettre.

Il me tendit sa main en enlevant ses lunettes pour nous créer un contact visuel plus profond.

— Hanma Shuji, enchanté.

Sa voix grave m'arracha un petit sursaut, et je saisis sa main en retour, un peu réticente à l'idée de lui donner mon nom.

Je lui donnais peut-être mon âge, ou un peu plus, mais il faisait quand même flipper.

— Rayzen. Je peux savoir pourquoi vous avez payé mes achats ?

J'avais choisi d'être directe. Je ne savais pas qui il était et pourquoi il avait fait ça. Son physique n'était certes pas désavantageux mais il n'en restait pas pour autant inoffensif.

— Prenez ça comme une manière originale de vous aborder. Répondit il en laissant son minois se déformer légèrement par un petit sourire.

— Euh...d-d'accord. Alors...ahem...merci encore-

— Je peux vous raccompagner ? Je veux dire, hors du centre commercial.

Je haussais les épaules et commençai à marcher suivie par lui. Il se retourna une nouvelle fois, ce qui attira mon attention.

— Sors avec la voiture, attends moi dehors. S'adressa t'il à un homme qui était adossé contre une Porsche noire.

Un silence glacial prit alors place durant les premières secondes de marche.

— Vous êtes dans le coin ? Interrogeai je comme pour me rassurer qu'il n'était pas un psychopathe qui me suivait.

— Pas très loin d'ici. Je cherchais un cadeau à acheter à la soeur d'un grand ami et je vous ai aperçue dans le magasin. Expliqua t'il calmement comme pour ne pas m'effrayer.

— Je comprends mieux, même si je suis toujours un peu gênée que vous ayez payé mes achats.

— Je me permets de te tutoyer et je voudrais que tu fasses pareil, et pour en revenir à ce petit geste, ne le sois pas. Ce n'est vraiment rien. Répondit il un peu amusé.

Un petit sourire se scotcha à mon visage.

— Et... tu l'as trouvé, ce cadeau ?

— Non. Je ne sais vraiment pas ce qu'une fille de dix neuf ans voudrais comme cadeau d'anniversaire...

— Bah je peux t'aider, puisqu'on y est.

— Avec plaisir.

Et c'est comme ça que j'avais passé la session shopping la plus imprévue de ma vie !

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Holaaaaa
Le petit Shuji entre en jeu mouahahaha 🤸🏽‍♀️
Bref j'espère que le chapitre vous a plu, pour ma part je m'en vais me creuser la tête pour vous pondre une suite jpp -_-
A la revoyure !
S<3

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