20.


BAJI'S PDV :
17h20 Baji's house.
Japon, tokyo.


























——————

J'avais essayé de contacter Rayzen, en vain. Je lui avait envoyé des tonnes de messages, je l'avais même appelée et cherchée au campus mais rien à faire.

Quelle fut ma surprise quand je croisais le regard glacial de ce bout de femme qui venait de sonner à mon appartement.

Je savais que j'étais en colère contre elle sans même savoir pourquoi. Je savais également que ça devrait être l'inverse, mais j'avais senti à quelle point cette discussion allait peut-être être fatale. Je savais à quel point mes pensées étaient égoïstes mais je n'arrivais pas pour autant à les changer.

Mes cheveux noués en queue de cheval et mon corps uniquement couvert par un jogging la déconcentraient, mais elle semblait sérieuse.

— Je veux te parler. Fit elle en me poussant légèrement pour pénétrer dans mon appartement.

Je refermais la porte quelque peu déconcerté. J'appréhendais en quelque sorte cette discussion et ce qu'elle allait me dire et honnêtement, je stressais à fond.

Elle ne prit même pas place et restait en face de moi.

Mon œil prit le temps de l'observer longuement. Elle était vêtue de la même robe qu'elle avait le jour où je l'avais aperçue la première fois.

Ce détail me fit tiquer, mais j'essayais d'y faire abstraction.

Je levai un sourcil pour l'encourager à continuer.

— Je veux qu'on arrête tout.

Mes yeux faillirent sortir de leurs orbites, tandis que l'expression qui se lisait sur mon visage était totalement dépourvue.

Je ne m'attendais absolument pas à ça.

— Tu sais pourquoi ton meilleur ami m'as embrassée ? Questionna t'elle en tapant nerveusement son pied sur le parquet.

J'espérais qu'elle ne s'effondre pas devant moi.

Mais ça ne collait pas du tout avec sa personnalité.

— Parce que je lui ai demandé.

Je comprends un peu mieux pourquoi Chifuyu l'avait fait, mais j'avais encore des zones d'ombres. Malgré les conseils de ma mère que je voulais tellement mettre en pratique, je n'arrivais pas à prendre une décision.

— J'ai finalement compris que j'étais juste une meuf que tu « te tape quand tu t'ennuies » et je ne veux plus être anxieuse par rapport à ça.

Mes bras se croisèrent sur mon torse tandis que ma respiration devenait de plus en plus lourde.

— Tu m'avais très bien fait comprendre qu'il n'y aurait jamais rien entre nous mais ce n'était pas un truc qui pouvait se contrôler à mon sens.

Putain, je ne voulais pas qu'elle tombe amoureuse.

Malgré tout, même quand je l'ai soupçonnée, je ne l'ai pas repoussée.

Parce que je ne voulais pas qu'elle parte.

— Tu dois juste me voir comme une meuf trop conne qui a cru en une pseudo relation qu'elle savait très bien totalement inexistante, mais c'est tellement plus que ça Baji. Expliqua t'elle en accompagnant ses mots par des gestes.

Je n'arrivais pas à cerner si elle était déçue, énervée ou juste triste.

Je voulais la contredire mais aucun mot ne sortait de ma bouche.

Et ça, ça me mettait mal à l'aise.

Bordel de merde.

— Je ne veux plus de tout ça. Je sais que je ne serai jamais plus qu'un bon coup pour toi, mais tu es tellement plus pour moi.

La culpabilité pris possession de mon corps et je me rendis compte d'à quel point mon manque de tact avait pu l'atteindre.

Je serai hypocrite si je disais que je ne commençais pas à comprendre qu'elle ressentait des trucs, mais j'avais choisit d'ignorer totalement ses sentiments tant qu'elle me donnait ce que je voulais.

Son corps.

Je l'avais complètement chosifiée.

— Je ne sais même pas comment c'est possible. On a jamais eu de date ou on a jamais fait vraiment connaissance, mais tout est arrivé aussi imprévisiblement que ça.

Je rencontrais enfin son regard que je cherchais à éviter depuis le début de cette altercation.

— Je craque sur toi. Et si ça continue je ne serai plus capable d'avoir le courage de vouloir tout arrêter. Avoua t'elle enfin après avoir lâché un long soupir.

Sa respiration devenait frénétique. Ses paroles paraissaient de moins en moins spontanée.

Elle ne le voulait pas.

Aucun mot ne sortait de ma bouche. Je ne voulais qu'on arrête tout ca pour rien au monde, mais je savais que je n'allais peut-être jamais la voir comme elle me voyait.

Même si j'avais une forte attirance envers elle, je ne pouvais la qualifier d'amour.

Je me servais déjà bien assez d'elle pour lui donner de faux espoirs.

Mais putain ce que je ne le voulais pas non plus.

— Tu ne me donneras jamais ce que je veux. Conclut elle en s'avançant doucement et aléatoirement vers la porte.

Ses pas étaient hésitants. Elle ne voulait pas partir et je ne voulais pas qu'elle parte.

Ma main arrêta son poignet alors qu'elle allait franchir à nouveau le seuil de mon appartement.

Nos souffles se mélangeaient dûs à la proximité de nos corps. Mon bas ventre s'embrasait totalement et j'étais parcouru d'un trop plein d'émotions.

J'étais en colère contre moi même, et inévitablement contre elle. Comme si elle pouvait contrôler ses sentiments, j'étais pathétique.

— Je...

Son regard me frigorifia.

— ...Ne veux pas que tu partes. Lâchais je en sentant mes battements s'accélérer.

Une petite étincelle apparut dans son regard en l'espace d'un instant, et sa bouche laissa sortir les seuls mots que j'avais besoin d'entendre.

— Retiens moi.

Je scellais violemment nos lèvres en faisant entrer en collision nos corps assoiffés.

Mes mains se baladaient avidement sur son corps tandis que ses mains trouvèrent refuge autour de mon cou qu'elle emprisonna fermement.

Toute cette précipitation, cette violence, on savait qu'on entrait dans l'interdît.

On jouait sur une corde raide, on allait se brûler les ailes.

Elle allait me brûler les ailes.

Mais on en avait besoin.

Encore une fois, elle avait cédé.

Pour moi.

Parce qu'on n'était plus liés que par nos corps.

Mais aussi par nos âmes.

——————
Holà que tal?
Je sais même pas ce que ça signifie-
J'espère que ça va vous et que le chapitre vous a plu mdrrr je l'ai recorrigé après l'avoir montré en avant première à mon frérot lys🤭
Je l'aime un peu celui là j'ai voulu faire ma Victor Hugo à la fin jpp
Bref à la revoyure !!
S<3.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top