18.


RAYZEN'S PDV :
02h09, Rayzen's house.
Japon, tokyo.




































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Je me réveillais brusquement, suante et apeurée par le cauchemar que je venais de faire.

Ces derniers temps mes nuits étaient difficiles. J'arrivais à peine à dormir, et les seuls jours où je m'endormais directement je faisais des cauchemars.

Je pris mon téléphone qui était sur le guéridon à côté de moi, et je l'allumais en espérant qu'il soit au moins cinq heures du matin.

Tout mes espoirs retombèrent quand je vis qu'il n'était que deux heures et quelques.

Je voulais appeler Chifuyu, mais il devrait sûrement être endormi. J'allais donc devoir trouver un autre moyen de passer le temps jusqu'au matin.

Je me levai puis enfilai un sweat par dessus mon pyjama, je mis la capuche sur ma tête pour cacher au mieux mon visage et je me chaussais de crocs.

Mon téléphone en main, je sortis de la chambre.

Je voulais improviser une petite balade nocturne, en espérant que mes idées se calment et arrêtent de se bousculer dans ma tête.

La clef enfin sortie de la serrure, je la protégeais dans ma poche et je commençais à marcher silencieusement jusqu'aux escaliers.

Je me remerciais d'avoir mis des chaussures à gomme qui empêchaient le bruit de mes pas, jusqu'à ce que je sois arrivée au hall.

L'air extrêmement frais m'aveugla momentanément, frappant violemment mon épiderme malgré la lourdeur du vêtement que je revêtais.

Les rues étaient vides. Quelques magasins seulement étaient encore ouverts, mais même les soûlards n'étaient pas sur les trottoirs à gerber.

Cette nuit était particulièrement vide.

Je pouvais me permettre de m'évader un peu et de me balader parce que les rues de Tokyo étaient toujours animées, peu importe le moment.

Je devais ressembler à un zombie. Je marchais frénétiquement et au même rythme en profitant silencieusement de la présence des buildings qui me faisaient me sentir moins seule.

Je sentis une présence au bout d'un moment, mais la personne semblait ne pas me vouloir de mal parce qu'elle marchait aussi silencieusement que moi.

Je ne daignais pas alors me retourner pour oser briser le cocon dans lequel chacun de nous deux étions enfermés, mais je commençais à fredonner une mélodie qui apaisait à peu près tout le monde.

Ça aurait sûrement été flippant dans un autre contexte, mais je m'en fichais. Je voulais juste me balader tranquillement et rentrer chez moi frigorifiée.

— Hm... Rayzen ? Interpella la personne qui était derrière moi.

Je me tournais doucement, mon cœur s'étant encore plus calmé de savoir que la personne me connaissait.

C'était Draken, le copain de Emma.

— Oh, salut. Répondis je surprise de le croiser.

— Qu'est ce que tu fais là ? Rétorqua t'il en s'avançant pour que nous puissions marcher à la même hauteur.

— J'avais besoin de... de prendre l'air.

— Ah d'accord.

Un petit blanc s'installa, mais il n'était pas gênant.

— Et toi ? Repris je au bout de quelques secondes.

— J'accompagnais un des clients importants de mes sœurs.

Emma m'avait dit qu'il avait grandi dans un bordel. Je comprenais mieux pourquoi il semblait tellement plus mature que tout ses amis réunis.

— Ça va ? Interrogea t'il.

Sa question était beaucoup trop spontanée pour être innocente.

— En quelque sorte. Et toi ça va ?

— Si je te dis non tu répondras sincèrement toi aussi ?

Sa réplique me prit de court et me cloua le bec. Je me doutais bien qu'il avait capté que quelque chose n'allait peut-être pas, mais je ne voulais pas me retrouver à l'expliquer au monde entier.

— Dans ce cas je ne vais pas bien. Tu sais, je ne considère personne comme mes potes. Actuellement il y'a des sortes de... contentieux entre eux. Ça me plombe l'humeur.

J'avais deviné qu'il parlait de leur groupe avec Mikey, j'avais donc une petite idée du problème.

— Baji et Chifuyu ?

— Ouais.

Inconsciemment je commençais à m'en vouloir. C'était à cause de moi que Chifuyu mettait son amitié avec Baji en danger.

— Je sais qu'il t'a embrassé pour t'aider, tu n'as pas à te sentir coupable. Le fils de pute ici, c'est Baji.

Je lui lançais un sourire reconnaissant.

— J'ai l'impression que je devrais me sortir de là. Dis je.

La conversation avec Draken était tellement fluide et n'avait pas besoin de beaucoup trop de détails. C'était comme si il entrait dans la tête des gens aisément. Sans trop parler, il me comprenait totalement.

— Vous êtes tellement compatibles, mais il ne comprendra jamais ça. Répondit il en lançant un soupir d'exaspération. J'ai bien envie de lui en parler, mais Baji et moi on a le même âge. Il n'est plus un gamin.

— Je ne veux même pas qu'on lui en parle.

On allait bientôt repasser devant mon immeuble, ce qui allait clore notre petite discussion.

— Ce que je sais c'est qu'il déteste les engagements. Je déteste prendre sa défense parce que c'est une putain de tête brûlée, mais tu comptes beaucoup pour lui.

— Il me le montre assez ! M'exclamais d'un ton sarcastique, qui amusa mon interlocuteur.

— Parles lui.

Sur ces mots, il me laissa devant mon immeuble avec mes pensées embrouillées.

Lui parler ? Pour lui dire quoi ?

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Bonne fête de Pâques à ceux qui la fêtent ! 🐣💕
J'espère que le chapitre que je n'aime pas non plus vous as plu mdrrr ( j'essaie de caler toutes les phrases du teaser- )
Omg vous regardez solo levelling ?
S<3

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