16.
RAYZEN'S PDV :
15h08, Campus A.
Japon, tokyo.
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Une énorme boule se forma dans ma gorge, tandis que je faisais preuve du peu de self control qui me restait pour ne pas éclater en sanglots.
"C'est juste une meuf que je me tape quand je m'ennuie".
C'est ça, ouais.
Mon regard le fusilla sur place, tandis que j'en lançais un autre un peu moins froid à son compagnon, puis je tournais les talons.
Je pressais le pas, je ne voulais pas qu'il m'appelle, je ne voulais pas que mon prénom sorte de sa bouche.
Les larmes que j'essayais de retenir quittaient mes yeux toutes seules, et je passait mon bras dessus pour les essuyer mouillant ainsi la manche de mon col roulé heureusement noir.
— T'es conne, t'es vraiment trop conne Rayzen ! Me dis je à moi même d'une voix tremblante.
Je savais pertinemment dans quoi je m'étais embarquée et je me retrouvais quand même à chialer comme une gamine de quatorze ans qui apprenait que son crush ne l'aimait pas en retour.
Je savais très bien le genre de mec qu'il était, et je savais très bien que notre relation n'était pas plus que charnelle.
"T'es juste ma pute bébé, y'aura jamais rien entre nous."
— Bien sûr, y'aura jamais rien entre nous.
Ma petite crise se transforma aussitôt en colère, et je baissais d'un mouvement rustre ma jupe qui commençait à s'évaser dans l'air.
Ma tresse dont quelques nattes dépassaient fut elle aussi lissée grossièrement par mes mains et mon visage rapidement essuyé.
Baji ne me méritait pas.
— Rayzen ? Tout va bien ?
Je m'arrêtais immédiatement en ayant reconnu la voix de mon prochain interlocuteur qui était pourtant au téléphone quand je passais.
Il arriva rapidement à ma hauteur et je décidai de lui faire face.
— Oui chif, et toi ? Mentis je.
Il leva un sourcil, ensuite fronça les deux. Il n'en croyait pas un mot.
— Et mon cul c'est du poulet ?
— J'ai jamais goûté pour savoir. Répondis je amusée, ce qui lui arracha un sourire.
Il commença à marcher à mes côtés, et je me sentis tout de suite apaisée. Bien que ma haine n'était pas passée, je me sentais moins en colère.
— Alors ?
Je pris un moment d'inspiration, puis après avoir rejeté l'air inspiré je soufflais à nouveau.
— "C'est juste un meuf que je me tape quand je m'ennuie." Répétais je en imitant des guillemets avec mes doigts.
— Il est vraiment trop con, ça me fatigue... Lâcha t'il blasé.
— Hm...
— Écoute... Kei c'est mon pote, mais tu ne mérites pas d'être triste, encore moins pour lui. Tu pourrais avoir n'importe qui ! Quelqu'un de moins toxique que lui, moins égoïste aussi ou-
— Mais ils ne seront pas lui...
Il marqua une légère pose, tandis que j'appréhendais déjà sa prochaine réplique.
— Tu es amoureuse de lui ?
Mon cœur s'affola et mon pouls accéléra. Cette question me stressait sans que je ne comprenne pourquoi et je me retrouvais à avoir des sueurs froides encore une fois, comme une ado.
— Non...?
— C'est une réponse ou une question ? Rétorqua t'il en lâchant un petit rire.
— Pourquoi je dirai oui ? On ne se connaît même pas assez.
— Au contraire je pense que tu le connais plus que tu ne le crois. Affirma mon ami en me faisant un clin d'œil, se qui fit apparaître de légères rougeurs sur mes joues.
— On...couche juste ensemble. Répondis je en me rappelant des avertisseurs de Emma.
— Dans ce cas fais lui regretter de te rabaisser à un passe temps.
Je lui lançais un regard interrogateur auquel il répondit par un autre plein de défi.
— Fais lui regretter de te prendre pour acquise.
Un sourire apparut peu à peu sur mon minois, tandis que l'idée que chifuyu m'avait proposé résonnait en boucle dans ma tête à présent.
Lui faire regretter, hein ?
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hello j'espère que vous allez bien :)
en espérant que le chapitre vous ait plu, j'en profite pour remercier pour les 5k qui approchent à grand pas mdr je savais pas que mon petit délire allait avoir de la visibilité et en plus des gens qui attendent les chapitres à chaque fois :,)
bisouuu
S<3
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