CHAPITRE 55
Pour ne pas changer... JE SUIS EN RETARD. Peut-être que je vous expliquerai pourquoi d'ici-là.
Bref, ENJOY !
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{PDV de Lana}
Il est 11h25 lorsque les médecins autorisent enfin Justin à se lever de son lit. Nous sommes mercredi et c'est aujourd'hui qu'il sort enfin de l'hôpital. Cela fait trois jours qu'il est sous observation et ils le laisse enfin revenir à la maison aujourd'hui. Bien évidemment, il n'a pas plus guérit en trois jours. Ses plaies ne sont toujours pas entièrement cicatrisées et à chaque mouvement trop brusque du dos ou du bassin, il grimace de douleur. Le seul point positif, c'est qu'il est passé aux pansements. Il n'a plus tous ces énormes bandages sur le corps. A la place, il a des grands pansements à changer et à poser sur chaque plaie tous les matins et soirs.
C'est bizarre de savoir qu'il revient à l'appartement. Qu'il va re-dormir dans notre lit. C'est génial mais c'est bizarre. Ça me fais quelque chose que je ne pourrai pas expliquer.
-Tu m'aides ? Justin demande en frottant ses cheveux dans tous les sens et je m'approche du lit pour l'aider à remettre son tee-shirt.
-Arrêtes de bouger, on dirait un gosse.
-Je bouge à peine !
Je le fais taire en posant une main sur sa bouche, il passe difficilement son bras gauche dans la dernière manche du tee-shirt et enfin, il sort sa langue pour lécher ma main.
-Beurk.
Je m'essuie la main sur son épaule et il l'attrape pour embrasser ma paume en souriant malicieusement.
-T'embrasses ta salive, re-beurk.
-Mmh, quelle bonne salive, il ricane et je souris en l'aidant à se mettre debout.
Depuis qu'il s'est réveillé, je ne suis rentré à l'appartement que pour me laver, me changer et manger un peu. Le reste du temps, j'étais avec lui et les médecins ont même acceptés de poser un matelas gonflable près de son lit pour que je puisse dormir avec lui. Mais de toute façon, je l'ai rejoins dans son lit chaque nuit, le matelas gonflable n'a servit à rien.
-Tes cheveux ont tellement poussés, je dis doucement en passant mes doigts dans sa chevelure qui commence à perdre son blond et à redevenir brune et il esquisse un petit sourire en passant un bras autour de ma taille.
-Tu veux que je me coupe les cheveux ?
-Non, j'aime bien comme ça.
-Alors je les couperai pas, il hausse les épaules en posant un baiser sur ma tempe et c'est à ce moment que l'horrible infirmière rousse refait son entrée.
Justin soupire en même temps que moi et la jeune femme dépose les affaires de Justin au bout du lit ainsi qu'un sac tout blanc qui doit, je le suppose, contenir les pansements que Justin devra mettre. Elle jette un coup d'œil vers nous et sans un mot, elle repart comme si de rien n'était.
-Je ne l'aime pas, je marmonne en attrapant les affaires de mon copain pour l'aider et je le perçois sourire malicieusement.
-Je me rappellerai toujours de ce "allez vous faire foutre" totalement magique, il ris en ouvrant la porte pour que je le suive dans le couloir et je m'esclaffe.
-Bah... je t'ai dis que je ne l'aimais pas !
-On a bien remarqué.
Il referme la porte derrière nous et je souris sans pouvoir m'en empêcher. Il marche, putain, il est vivant. Et je me sens tellement chanceuse actuellement de l'avoir encore avec moi.
{PDV de Justin}
Il est 15h lorsqu'on arrive enfin à l'appartement. On a pas pu rentrer directement puisqu'il a fallut signer un max de papiers à l'hôpital, acheter mes médocs et passer chez ma mère. Je suis épuisé. J'ai dormis 21 putains de jours mais je le redis : je suis ÉPUISÉ. C'est une sensation étrange.
Par contre, depuis qu'on a quitté la maison de ma mère, le comportement de Lana a changé du tout au tout. Elle a conduit puisque je ne pouvais pas mais elle n'a plus parlé. Je ne sais pas pourquoi. Mais c'est comme si plus on se rapprochait de l'appartement, plus elle s'éteignait à nouveau. Et je ne comprends pas pourquoi. Je ne comprends absolument pas. Ce matin, elle était toute joyeuse, limite excitée que je rentre. Et là, elle ne dit pas un mot, son sourire à disparu et elle a serré le volant de la voiture tout au long du chemin comme si il était en stresse.
-Non, non... attends, je vais le faire, elle marmonne quand j'essaye de prendre mes affaires dans le coffre et elle les prend à ma place.
-Bébé, je pouvais le faire.
-Ça va.
Elle verrouille la voiture et je la regarde marcher jusqu'à la résidence. Elle passe la porte et elle m'attend pour entrer dans l'ascenseur avec moi. Lorsqu'on arrive à l'étage, elle mordille ses lèvres comme si elle était prête à pleurer mais elle ne montre rien. Je ne sais même pas comment agir avec elle. Elle est carrément bipolaire.
Elle redresse le sac blanc de l'hôpital sur son poignet pour attraper son sac-à-main qui tient sur son épaule droite et elle fouille distraitement dedans. Elle jure pour elle-même lorsque les clefs de l'appart' tombent au sol et elle s'agenouille pour les prendre. Mais à ce moment, son sac tombe aussi au sol puisqu'elle tient trop de choses en même temps et elle serre les lèvres en fronçant les sourcils.
Je m'abaisse doucement en comprenant qu'elle est complètement proche du pétage de plombs et j'attrape les clefs en ignorant mon dos qui me fait affreusement mal. Elle souffle en voyant ma grimace et elle se relève en ramassant ses affaires. J'ouvre la porte pour la faire entrer et ça me fais bizarre de revenir à la maison après tous ses jours à l'hôpital. Rien à changé, rien à bougé, tout est resté comme tel.
Lana pose toutes ses affaires sur le canapé et elle se tourne vers moi après avoir jeté un œil inquiet à l'appart'.
-Tu veux manger quelque chose ou... je peux t'aider à monter pour aller t'allonger ? Je vais aller me doucher mais, si tu veux je peux-
-Lana, je l'arrête en marchant vers elle et elle lève ses yeux vers moi pour m'observer attentivement.
-Oui ?
-Va prendre ta douche, je peux me débrouiller tout seul, ça va, j'essaye de la rassurer et elle me regarde de haut en bas comme pour vérifier si j'ai raison ou non et puis elle hoche doucement la tête.
-Ok...
Elle me fait un minuscule sourire et elle se dirige vers les escaliers. Quelques secondes plus tard, elle est dans la salle de bain. Lorsque j'entends l'eau couler, je vais me poser sur le canapé et j'allume la télévision. Parce-que putain, ça aussi ça m'a manqué. Les chaînes de télé à l'hôpital sont vraiment nulles, je ne vous le conseille pas.
Vingt bonnes minutes sont passées et je vous avoue que je me fais complètement chier. Lana n'est toujours pas redescendu et j'en ai marre de l'attendre. J'ai juste envie de l'avoir contre moi, de bouffer nos pizzas et de regarder nos séries. Et de baiser aussi. Mais ça, elle ne me laissera pas le faire tant que je suis blessé. Même si je lui dis que ça me manque beaucoup. Vraiment beaucoup. Putain.
Je lâche un long soupir en me redressant et je marche lentement vers les escaliers. Je ne prends pas le temps d'éteindre la télévision puisque je sais que je la regarderai à nouveau dans quelques minutes. Alors, je monte les escaliers et lorsque je suis devant la salle de bain, j'ouvre la porte sans même frapper.
Et, putain.
La première chose que je vois, c'est ma jolie copine en sous-vêtements devant le miroir embué de la pièce.
La deuxième chose que je vois, ce sont toutes ces horribles marques qui tapissent sa cuisse gauche.
Et je suis tellement sous le choc que je n'entends même pas ce qu'elle me dit. Je sais qu'elle doit m'insulter à ce moment puisque sa bouche se mouve mais je ressens tellement de choses en même temps que je ne sais pas quoi faire. Je sais juste qu'elle me pousse et qu'elle referme la porte sous mon nez.
Il y a une bonne quinzaine de coupures, ou plus, sur sa cuisse et je reste concentré sur ça. Je ne sais pas si c'est elle qui se les ai faites. Je ne sais pas pourquoi. Je ne sais pas comment. Je ne sais pas combien il y en a mais cette image n'arrête pas de tourner et d'entacher mon esprit.
Je suis sous le choc, triste, en colère... putain, je ne sais même pas quoi choisir. Je ne sais pas comment je dois réagir puisqu'elle a fermé la porte et que je ne la vois plus.
Mais c'est plus fort que moi, la colère prend le dessus et je serre les dents. J'essaye d'ouvrir la porte mais Lana l'a verrouillée. Je frappe en lui ordonnant d'ouvrir mais elle n'en fait rien, je ne l'entends même pas bouger. Je donne des coups en en oubliant carrément mon mal de dos et je lui hurle de m'ouvrir. Parce-que si c'est ce que je pense, elle n'avait pas le droit de faire ça.
La porte ne cède pas et j'ai mal aux poings, je m'arrête en prenant une longue inspiration et je me fige lorsque j'entends des mots presque inaudibles provenant de l'intérieur de la pièce.
-Je suis désolée, je suis désolée, je suis désolée...
Lana répète ça en pleurant et je me rends compte qu'elle est beaucoup plus près que ce dont j'avais imaginé. En fait, elle est juste derrière la porte. J'arrive à l'entendre, elle est assise contre la porte de la salle de bain et elle pleure. Elle pleure, putain.
Je m'arrête de cogner la porte en avalant ma salive et je m'assois aussi au sol. J'essaye de prendre une position confortable en m'appuyant contre la porte et j'inspire fort.
-Lana, putain.
-Je suis désolée...
-Ouvre-moi la porte.
Elle ne répond pas mais comme la porte ne bouge pas d'un poil, j'en conclue que son silence est un "non" très clair. Je l'entends gémir puis renifler et il n'y a plus un bruit.
-Lana..
-Je ne sais pas pourquoi j'ai fais ça, elle pleure en appuyant sur le "pas" comme pour montrer qu'elle ne sait vraiment pas et je lui redemande.
-Bébé, ouvre-moi.
-Non, elle gémit encore en bougeant derrière la porte et je soupire.
-Pourquoi ?
-Je ne veux pas que tu me vois comme ça.
Je reste silencieux quelques secondes en essayant de comprendre.
-Tu as honte..?
-Oui.
-Pourquoi ?
-Tu n'étais pas censé voir ça.
-Pourquoi ?
Je redemande et je me passe les paumes sur le visage lorsqu'elle ne répond plus. Plusieurs minutes passent et elles sont interminables. J'essaye de lui laisser le temps pour parler mais attendre est encore pire que ses réponses.
-Tu n'étais pas censé voir ça puisque tu n'étais plus là. Je ne pensais pas que tu reviendrais, elle pleure de plus bel et mon cœur se serre dans ma poitrine.
Et en fait, je ne sais même pas quoi lui répondre. Alors je ne dis rien.
-J'en ai fais vingt-et-une, tous les jours, elle ajoute en murmurant presque d'une voix honteuse, comme si elle ne voulait pas que je l'entende.
-Pourquoi, Lana ?
-Parce-que saigner me montrait que je n'étais pas vide et avoir mal me faisait oublier que tu n'étais plus là.
-C'est pour ça que tu n'est pas venue me voir ? Je demande plus doucement en mordillant dans mes lèvres et elle renifle encore.
-Je suis venu.
-Tu n'est venue qu'une seule fois.
-Pardon.
Elle pleure à nouveau et je l'entends bouger encore.
-Ouvre-moi, Lana.
-Je suis désolée...
-Ouvre-moi.
-Ne m'en veux pas s'il-te-plaît.
-Tu sais très bien que je ne t'en voudrais jamais, j'essaye encore et enfin, je l'entends se lever.
Je me redresse avec plus de difficulté que quand je m'étais assis et j'attends qu'elle m'ouvre. Elle prend du temps, comme si elle pesait le pour et le contre dans la salle de bain. Mais après quelques minutes, elle m'ouvre enfin. Et je me retrouve en face de son visage en pleurs pour la énième fois. J'ai fais pleuré tellement de gens ces derniers jours... mais pour Lana, c'est pire. Elle est lunatique depuis que je me suis réveillé et je la fais pleurer tout le temps.
Je ne sais pas trop ce qui se passe dans sa tête mais je la prends dans mes bras sans rien dire. Je la serre contre moi en inspirant dans son cou et elle ferme les yeux en calant son front à mon épaule.
Et c'est maintenant que je me rends compte qu'elle n'est plus la même Lana que j'ai laissé avant mon coma. Et je compte bien la faire revenir.
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Pas de bonjour, on s'en fout, mais : AVANT HIER J'AI VU SHAWN MENDES, IL M'A FAIT UN DEMI CÂLIN, JE L'AI VU 5 FOIS, ET JE LUI AI TOUCHé LA MAIN HIHIHIHIHIHIHIII !!!!!!!! OH ET J'AI AUSSI VU M POKORA, CAUET ET JULIE DE NRJ. BREF, TROISIÈME MEILLEURE JOURNÉE DE MA VIE IKDUCHZKIDCHBKDIJ
Sinon, comment vous allez ? Ça se passe bien vos vacances ?
👉 Justin dans ce chapitre ?
👉 Lanou ?
👉 Des idées pour la suite ?
ZOUBI ❤
Krokmooou 👈 Wattpad, Snap & Insta !
PS: Je crois qu'on approche de la fin de Sexfriends ehe. (Non pas "ehe", je veux pleurer en fait)
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