S*x Friends - 7
A peine a t'il fini sa phrase que sa langue revient aussitôt s'unir et caresser la mienne, m'empêchant volontairement de protester à sa moquerie et nous laissant alors répondre à ce nouvel appel irrésistible de nos corps. Invitation à une nouvelle débauche de luxure, emportés par les toutes nouvelles prérogatives de notre couple, audacieux et amoureux. Ses lèvres s'ajustent aux miennes et fondent sur moi avec une lenteur qui m'électrise tellement les sens que, déjà, je n'arrive plus à retenir le semblant de volonté qui m'empêche de finir de le déshabiller sur place. Pourtant Eita interrompt ce baiser plein de passion et éloigne lentement son visage de mes lèvres encore entrouvertes et déjà en manque. Quand nos yeux s'entrouvrent enfin pour revenir se souder l'un à l'autre, l'atmosphère change subitement et, la tempête de ce début de soirée passée, on se sourit alors comme deux ados empotés découvrant les premiers émois de l'amour. On s'observe presque timidement et nos regards se fuient pour mieux se retrouver, on rougit et se pince les lèvres en gloussant. Un peu plus et on jouerait presque nerveusement avec nos mains en tirant machinalement sur nos doigts alors que pourtant, depuis tout le long de notre discussion, j'ai toujours le cul à l'air, mon pull chatouillant l'arrondi de mes fesses et lui, le torse nu, sa virilité, à moitié réveillée, elle aussi au grand jour, sortie de son pantalon tout juste ouvert. Nos sexes, interrompu dans notre étreinte sulfureusement enflammée et coupés dans notre jouissance approchante, sont franchement frustrés de tout ce soudain interlude romantique qu'on leur a imposés. On a tout abandonné de ce plaisir physique terriblement satisfaisant pour enfin se parler avec sincérité sur tout ce qu'on n'avait jamais eu le courage de dévoiler et de vider une fois pour toute ce qu'on avait sur le coeur, tel quel, sans y faire attention, la gêne n'existant même plus entre nous. Dans toute cette avalanche de sentiments depuis trop longtemps réfrénés, on se rend tout de même compte de la situation improbable et grotesque dans laquelle on a laissé nos corps et on explose aussitôt de rire. Un rire franc, léger et libre qui nous définit et nous rappelle bien vite à notre réalité. Ça a été long et douloureux mais on l'a fait à notre manière. On est enfin ensemble. Mes yeux prennent alors le temps de le parcourir de la tête au pied et Eita semble le réaliser aussi car je le vois faire la même chose. C'est la première fois qu'on prends le temps de s'observer pleinement. Sans se cacher, sans détour, délivrés de ces chaînes qui nous retenaient de nous avouer cet amour qui brûlait en nous. Si Eita n'avait pas fait ce pas en avant, bravant avec courage le mur de peur que j'avais érigé, je ne sais pas comment tout ça aurait terminé et je ne veux pas vraiment y penser parce que tout ça appartient maintenant au passé.
Mon regard remonte alors sur son visage et je le vois qui me fixe avec un sourire irrésistible aux lèvres. Rapidement, mon envie de ne faire à nouveau qu'un avec lui, me réveille bien vite les sens. De délicieux petits picotement tendent d'impatience le bas de mon ventre. Mes cuisses se frottent entre elles faisant monter cette excitation qui le réclame sans équivoque. Toutes les terminaisons nerveuses de mes petites lèvres jusqu'à mon clitoris se rappellent à mon bon souvenir et se tendent d'envie, me pressant, m'intimant, me suppliant de venir le serrer contre moi. N'y tenant plus, je l'attrape alors par un bout de son pantalon et je l'attire laconiquement vers moi. Il se laisse faire avec un plaisir non dissimulé, et quand son corps est enfin de retour à ma portée, mes mains viennent aussitôt se poser sur lui. J'aime tant toucher sa peau si soyeuse en faisant glisser lentement mes mains sur son torse, faire danser mes doigts sur les bosses et les creux de son corps, faire courir mon souffle sur lui pour le faire frémir, caresser ses joues, faire lentement le tour de son visage tout en me noyant dans l'intensité de son regard gris qui me désire autant qu'il m'apaise. Effleurer le duvet de sa bouche qui s'entrouvre à mon passage et qui me murmure le temps d'un court mais si suave souffle, mon prénom. Je me rapproche doucement et je le taquine en venant mordre cette lèvre qui me réclame et me tente. Je tire tendrement dessus et, quand je décide de la lâcher, je le vois sourire lorsque cette partie charnue rebondit avec sensualité pour reprendre sa place. Eita s'avance aussitôt vers moi et réduit de nouveau rapidement cette ridicule distance intenable entre nous, posant son front contre le mien, me faisant facilement comprendre qu'il veut que je continue. Les magnifiques prunelles grises qui me regardent faire, me sourient et me désirent. Ce soir, je sais qu'elles ne voient réellement que moi, il me l'a prouvé sans détour et il a réussi à apaiser mes craintes au point de ne plus douter de rien quand il est près de moi. Je me sens belle et désirable dans le gris profond de ses yeux qui m'inondent de leur amour et cette petite étincelle, qui brûle d'un désir si puissant, me dit que ce soir, il ne compte pas nous laisser dormir. J'en frémis d'avance et je souris avant de poursuivre, sans me faire prier, mon petit jeu de redécouverte. Je viens alors frôler son menton du velours de mes lèvres. Son souffle alourdi s'écrase sur mon visage alors que je passe doucement sur sa mâchoire pour arriver sous son oreille. Son odeur vient finir de me rendre folle de désir, elle m'envoute et me fait perdre la tête. Je me rends face à cette envie devenue irrésistible et je reviens sur ses lèvres avant d'entrouvrir la mâchoire contre elles. Cette fois Eita cède lui aussi et sa langue se fraye alors sans hésitation un chemin entre mes lèvres, se glissant et s'imposant alors tendrement pour s'unir encore insatiablement à la mienne, la caressant lentement, l'invitant à danser avec la sienne. Il approfondit bientôt son baiser et m'entraîne aussitôt dans cette lascivité qu'il maîtrise sans même forcer. J'y plonge avec délice, je n'y réfléchis même pas à deux fois, ça serait inconscient et stupide, il n'y a plus de place à la réflexion dorénavant. Je ne pense plus à grand chose de toute façon, je n'ai qu'une seule chose en tête, c'est lui et rien que lui. Celui qui a volé mon coeur avec douceur et patience, pour le mettre à l'abri, en sûreté auprès du sien. Je vais pouvoir me laisser aller à tout ces moments, tout les jours, en tout temps. Il sera là tout comme je serais dorénavant présente pour lui. Semi Eita, mon homme, mon amour.
- Serre moi fort Eita... lui murmuré-je dans le creux de l'oreille tout en lui mordillant avec malice le lobe.
- J'y compte bien, me répond t'il aussitôt en me mordillant à son tour la lèvre inférieure. Plus question de te lâcher ou de te laisser partir, me susurre t'il dans une exaltation délicieuse qui vient s'échouer sur mes lèvres.
- T'as intérêt parce que je ne compte plus aller nulle part sans toi. Te voilà coincé avec moi, dis je en glissant ma langue dans sa bouche, tout en l'intimant tendrement de lier ses gestes à ses paroles en me serrant plus près de lui.
Il pouffe de rire alors que mes mains se remettent à se mouvoir sur lui et mes doigts viennent d'abord danser avec gourmandise sur ses abdos qui se tendent à mon passage et frissonnent délicieusement sous mon toucher. Je prends un malin plaisir à lentement dessiner leurs contours avant de descendre flirter sur le bas de son ventre avec une certaine impatience. A mon contact, sa peau se recouvre encore d'une délicieuse chair de poule pendant que ma main vient stimuler de nouveau son sexe. Il exhale avec volupté et sa respiration s'accélère doucement. Sa tête bascule légèrement en arrière quelques instants, profitant de cette attention excitante que je lui donne, avant de revenir vers moi. Je le vois tout de suite dans son regard, il ne compte pas me laisser faire tout le boulot.
Cette fois, il se fait plus dominant et veut revenir mener la danse. Sa main de nouveau fermement posé sur ma nuque me le confirme aussitôt. Je me laisse faire, je veux qu'il s'empare enfin de moi toute entière, ici et maintenant. Il éloigne légèrement son visage du mien me demandant d'un regard si je suis quand même partante, soucieux de savoir si j'allais le suivre pour continuer notre folie ensemble dans cette salle de bain qui marque le début de notre couple. Je suis toute à lui et je ne me retiendrais plus, je suis libre et invincible dans ses bras. Même ici, le lieu m'importe dorénavant plus du tout. Je ne suis plus qu'une boule de désir pour lui et lorsque je lui souris, lui donnant tous les droits sur moi, il bombe un peu fièrement le torse et affiche désormais un sourire bien trop satisfait. Je roule des yeux. Mais ce sourire qu'il me lance me fait aussi rougir. Je me sens bête et amoureuse. Ses yeux accrochent aussitôt les miens et je plonge sans plus aucune retenu dans ce regard qui m'excite autant qu'il me calme. Sa main vient se faufiler lentement sous mon pull. Son geste si lent me fait frissonner alors qu'il me le retire et le jette plus loin avant de revenir aussitôt sur mon corps. Ses doigts glissent si doucement sur ma peau, prenant le temps de ressentir chaque respiration que j'ai un mal fou à garder en contrôle, complètement erratique et agité. Il continue encore sa route de son toucher si tendre et atteint l'arrondi de mes seins. Ses doigts toujours plus sûrs d'eux se faufile sous mon soutien gorge et le fait basculer par dessus ma poitrine. Il a maintenant accès à elle et excités, mes seins n'attendent que son attention. Il les cajole d'abord tendrement, les prenant à pleine mains, les caressant avec douceur puis ses doigts viennent pincer mes tétons durcis de désir et je n'ai d'autre choix que de me mordre les lèvres de plaisir. Ma tête bascule légèrement sur le côté pendant que j'essaye de rester en contrôle de mon corps qui se meurt de délice. Eita en profite alors pour venir embrasser avec gourmandise ce cou que je lui offre naïvement. Ses lèvres roulant sur ma peau et ses mains agaçant le bout de mes seins, mon bassin impatient ne peut s'empêcher de venir danser contre le sien, finissant de le réclamer entièrement. J'ai plus que jamais envie de lui et mon désir devient incontrôlable. Je veux l'aimer toute la nuit. Ses mains abandonnent alors temporairement ma poitrine et se glissent dans mon dos. Avec un geste habile, il me déleste alors du dernier bout de tissu que j'avais et le fait voler à travers la pièce sans me quitter des yeux. Ses doigts descendent le long de ma colonne avec une lenteur qui me rends folle avant de passer sous le galbe de mes fesses. Il prends le temps de les cajoler fermement tout en me pressant contre son bassin, agaçant son sexe déjà douloureusement impatient, tendu d'une impatiente virilité, contre le mien. Puis d'un mouvement souple, il me soulève tendrement et me dépose sur le rebord du lavabo. J'écarte aussitôt les cuisses pour l'accueillir plus près de moi. Mes jambes viennent s'enrouler autour de ses hanches et l'obligent à venir se coller encore un peu plus contre moi. Je ne veux plus jamais qu'il s'éloigne.
On s'arrête un instant pour s'observer encore et le temps se suspend alors, nos gestes ralentissent, laissant nos regards se toiser intensément, nos corps se préparer à ce que nos esprits leurs prépare, tout bouge au ralenti et nos souffles se coupent, précédant ce déferlement de désir inarrêtable qui nous habite. Ce court instant, emplis d'une incroyable tension sexuelle, se termine alors et sans se concerter et d'un commun désir, nos corps viennent aussitôt se jeter l'un sur l'autre. Nos bouches se retrouvent comme si elles avaient été séparées par un millénaire d'attente, plongées dans un véritable tourment et qui s'apaise finalement quand son coeur rencontre enfin le mien. C'est comme si je redécouvrais sa peau brûlante contre la mienne, cette sensation ardente qui m'envahit aussitôt qu'il me touche, me consumant de désir de l'intérieur et cette sensualité sans limite dont il fait preuve fini de faire fondre. Ses mains qui glissent lentement sur ma peau, caressant de ses doigts le duvet de ma peau frémissante. Et ses lèvres, punaise, ses lèvres si douces qui se font si gourmandes sur la pulpe des miennes. Tout est fait pour que je perde la raison et je compte bien la perdre dans le creux de ses bras.
Eita parcourt mon corps de ses mains, en apparence calmes et posées mais je peux sentir son excitation à travers la tension de ses doigts qui s'enfoncent dans ma peau alors qu'ils retrouvent le chemin de l'intérieur de mes cuisses. Doucement, gentiment, ses doigts caressent et excite ma féminité déjà trop humide d'impatience. Ils s'y introduisent avec délice et conviction me faisant me pincer la lèvre de plaisir. Incapable de me retenir, je laisse échapper un gémissement lorsqu'il fait pénétrer deux doigts et qu'il commence à les courber pour venir chercher ce point qui me fait automatiquement basculer la tête en arrière quand, enfin, il le frôle. Son pouce dessinant à son tour, de léger cercle sur mon bouton de plaisir, ne fait qu'aggraver mon état et ma voix se fait plus profondément suave et incontrôlable. Son sexe brûlant de désir vient rapidement remplacer ses doigts et réchauffer l'intérieur des mes chairs en manquent de lui. Il pousse sa chaleur pulsante plus à l'intérieur et l'effet de ce geste si délicieux contraint mon corps à se cambrer intensément d'extase. Mes lèvres laissent encore échapper un gémissement grave qui vient s'écraser sur les lèvres fières d'Eita qui se saisit de mes cuisses et les empoigne pour mieux les écarter et pénétrer ainsi plus profondément en moi. Mon souffle est devenue capricieux et parfaitement chancelant sous ses assauts et chaque à coup m'arrachent des râles d'intense plaisir. Ses yeux ne me quittent pas alors que lui aussi grogne de plus en plus fort contre mes lèvres. Tout tourbillonne autour de nous en une sensation délicieusement chaotique. On ne maitrise plus rien et ce sentiment m'enivre totalement. Ce lâcher prise est des plus passionné et c'est Eita qui m'y embarque. Je bascule dans un pur moment d'extase. Entre deux exaltations, nos bouches reviennent se sceller sans relâche avec une envie inépuisable. Je danse au rythme de son coeur. Mes hanches roulent sur lui et ses coups de bassins, au rythme des basses de la musique qui résonnent sur les murs de l'appartement qui accueille cette soirée de la providence, me pénètrent au plus profond de mes entrailles. Ils sont si intenses que je ne peux m'empêcher de continuer de gémir toujours plus fort. La musique se chargera de couvrir mes exultations que me soutire avec délectation celui règne sans conteste sur mon univers. Je m'en fous. Je me fous de tout maintenant, il n'y a que lui et moi qui m'importe. Ses lèvres qui me dévorent le cou m'arrachent encore quelques plaintes alors qu'il râle contre ma peau avec une impressionnante volupté. Ses bras s'enroulent autour de ma taille et les miens enlacent son cou fermement. Je ne l'avais encore jamais vu se lâcher autant. Moi non plus d'ailleurs. Je me donne à lui comme jamais auparavant. Entièrement vraie et honnête avec moi même. Amoureuse. Il est tout pour moi. Est ce que pour la première fois je comprends ce que c'est que de faire l'amour avec quelqu'un qui m'aime sincèrement ? Si c'est le cas je vais vite y prendre goût.
Je me laisse complètement aller et nos mouvements deviennent plus intense. Je m'agrippe à sa peau et mes ongles le griffent, marquant son dos. Je perds perds un peu l'équilibre. Je bascule et je renverse des flacons qui rebondissent alors sur le sol. Je n'y prête même pas attention et je reviens poser mes lèvres sur son cou en sueur pour y déposer une autre de ces marques qu'il affectionne tant. Un coup de bassin plus appuyer me fait lui mordre l'épaule de plaisir et lui soutire un grognement des plus suave. Puis il revient m'embrasser avidement, tirant sur ma lèvres avec ses dents, plongeant sa langue insatiable dans ma bouche, dansant avec elle et la dominant de sensualité. Ses lèvres viennent la sucer avant de revenir somptueusement à la charge de mes lèvres. On se dévore avec passion, engravant notre amour sur nos peaux brûlantes de désir. Ses mains sont ancrées farouchement à mes hanches mais je les sens descendre avidement. Ses doigts s'enfoncent avec une douleur exquise dans la chair de mes cuisses avant de me soulever encore comme si je ne pesais rien pour, cette fois, venir me plaquer contre la porte. Je lève les bras pour pouvoir m'accrocher à quelque chose et le soulager de mon poids mais il n'y a rien. Il me laisse alors reposer une jambe à terre et garder un semblant d'équilibre entre nous alors qu'il continue d'aller et venir, s'appropriant à jamais mon corps dans un rythme de plus en plus fou. Il halète si fort dans mon cou que ma peau frissonne malgré l'ardente passion qui nous secoue. Nos peaux deviennent humides et des perles de sueurs roulent sur nos muscles tendus, le long de ma colonne arquée de plaisir, sur mes hanches qui s'activent avidement contre les siennes, sur mon visage comme sur celui d'Eita qui me consume de ses yeux enflammés de désir. Nos peaux glissent et reviennent se coller alors que nos corps dansent à en perdre haleine. Nos sexes ravagés par la passion se réclament sans cesse, s'accordant et se combinant parfaitement pour ne faire qu'un alors qu'ils laissent échapper des bruit délicieusement indécents. J'ai l'impression de quitter mon enveloppe charnel, emporter par l'extase farouche de notre étreinte et je sombre encore plus profondément dans ses bras. Mon souffle se cale sur le sien et pourtant on respire à peine, alors que l'on devient animal. On s'accroche, on se serre, s'entrelace, se dévore. Nos corps se mélangent sauvagement comme si une force invisible nous invitait, nous intimait de ne plus s'arrêter et nous emportait ailleurs. Mes bras enroulés autour de son cou le retiennent avec une énergie prodigieuse et ses doigts enfoncés dans ma chair m'empoignent avec une brutalité toute lascive et sensuelle. Nous sommes en pleine perdition dans cette luxure qui se libère de nos corps et nous envoûte. La volupté de cet instant nous transporte au coeur de la force de notre amour et plus rien ne peut plus nous retenir. On laisse tout ressortir, on laisse tout de nous s'exprimer pleinement. Il me laisse maîtriser notre étreinte aussi bien qu'il me domine de toute sa virilité et on se livre un duel des plus sensuel et enflammé. Nos corps en sueurs s'harmonisent et il grogne autant que je gémis, transpire de passion autant que je frissonne de plaisir, bouge en moi autant que mon bassin roule sur le sien. Mon vagin se resserre de plus en plus sur son sexe et il exhale bientôt lourdement tout en grimaçant. Il se tend, il est à bout, il va venir. Il accélère et je me tends, moi aussi je vais jouir. Nos doutes et nos peurs balayés, on ne fait plus qu'un. Pour la première fois je ne retiens rien et je ne pense à rien. Seul mon désir et le sien compte. Seul notre amour s'exprime dorénavant. Nous seul, et plus rien d'autre n'existe alors que nos corps se tendent au même moment.
Alors que la délivrance pointe le bout de son exquis petit nez, mon souffle se coupe et quand j'allais tout relâcher, j'entends soudainement de gros bruit sourds derrière la porte juste derrière moi, qui me font sursauter contre Eita. Je suis tellement surprise que, de stupeur, je pousse un cri et je perds l'équilibre. Dans ma chute, le sexe d'Eita se retire de mon vagin et vient rebondir sur le bas de son ventre. Son gland sensible heurtant ses muscles tendus par l'effort lui arrache alors un râle délicieux pendant qu'il essaye en même temps de rester sur ses deux pieds. Je me sens tomber et je m'imagine déjà les fesses en l'air, pointant fièrement vers celui qui vient tout juste de devenir mon homme. Ça ne me fais pas vraiment peur parce qu'on s'est déjà retrouvés dans des situations bien pires que celle ci et j'en rigolerais presque, si la trajectoire que ma tête prenait ne me dirigeait pas directement sur le coin de la cuvette des toilettes. Je ferme les yeux et attends que la douleur me percuter ou pire, mais Eita me rattrape à la dernière seconde, je ne sais comment. Je relève aussitôt mes yeux sur lui mais je découvre une grimace de douleur sur son visage rouge et essoufflé.
- Qu'est ce qu'y a ? commencé-je à m'affoler.
- Tu... tu me fais mal... me dit il la voix cassée partant un peu dans les aigües, en pointant du bout de son index le bas de son ventre. Je sais que tu y tiens mais tu pourrais la relâcher ?
Dans ma dégringolade, voulant me rattraper désespérément à quelque chose, une de mes mains s'étaient agrippés et crispées sur son sexe encore tendu. Je me redresse alors dans un bond et je relâche tout de suite ma prise malencontreuse.
- Ah pardon ! Dis-je à la fois confuse mais aussi prête à partir dans un fou rire incontrôlable lorsque je vois Eita souffler de soulagement, tout son visage se détendant d'un coup.
Je le vois tout de même se toucher le sexe et je le sens embarrassé de cette érection encore présente. Je sais qu'il était prêt à éjaculer comme moi je l'étais à jouir.
- Tu veux que je t'aide avec ça ? Lui demandé-je bienveillante en comprenant son dilemme.
- Euh... ce n'est pas grave... non laisse tomber... ça ne serait pas juste pour toi... Me répond t'il indécis.
- Ne t'inquiètes pas, le rassuré-je tout de suite en me glissant aussitôt à ses côtés. Dépêchons nous avant qu'on ne vienne encore nous emmerder. Laisse moi faire.
Ma main qui avait, juste quelques minutes avant, serrer beaucoup trop fort son sexe, revient alors le caresser et entamer avec douceur un va et vient régulier et soutenu et il ne lui faut pas beaucoup de temps pour se tendre à nouveau. Se sentant venir, Eita empoigne alors un de mes seins et sa tête bascule bientôt en arrière. Son sexe tressaillit dans ma main et je ralentis aussitôt mon geste. Son membre palpite à plusieurs reprises, l'agitant de haut en bas, emplissant le préservatif resté miraculeusement en place malgré toutes ces péripéties. Eita se détends aussitôt une fois sa jouissance fini et je le lui retire. Il râle d'un plaisir tendu quand mes doigts passent sur son gland encore sensible et me regarde m'éloigner le temps de jeter le bout de latex.
Quand je reviens vers lui, Eita soupire de soulagement et, avec un magnifique sourire, viens déposer un baiser sur mon front. On sait très bien qu'après tout ce qu'il vient de se passer, ce simple baiser, négligemment offert, pourrait être bien assez pour nous voir repartir dans notre étreinte et finir ce qu'on a commencé mais je reviens tout de suite sur terre. Je savais bien qu'on allait en énerver quelques uns en nous laissant aller tout les deux, sauvagement égoïste mais passionnément amoureux, dans cet endroit où tout le monde passe au moins une fois dans une soirée.
BOOM BOOM BOOM
Encore une fois je sursaute et je viens me blottir contre Eita. J'avais vu juste.
"Mais c'est pas possible ce soir ! Vous pouvez arrêter de jouer avec mes nerfs ?"
- Bon vous avez fini la dedans ! Y en a qui veulent pisser je vous signale ! Hurle alors quelqu'un derrière la porte. Putain, mais rentrez chez vous si vous voulez vous envoyer en l'air !
Eita laisse échapper plusieurs jurons d'entre ses dents et, encore essoufflés, on se met finalement à rire franchement, mi gênés mi complètement euphoriques de cette tournure des événements. Je suis une nouvelle fois frustrée mais je m'en balance un peu puisque je sais que, maintenant, il sera dorénavant à mes côtés et je compte bien en profiter un maximum pour lui montrer que je l'aime, encore et encore, sans plus jamais me retenir.
Pour essayer de se calmer et de reprendre un peu nos esprits sur tout ce qui vient de se passer, nos front viennent se rencontrer et nos yeux se noient alors dans la promesse que nos regards se font sans vaciller. On se sourit et on décide enfin de se rhabiller.
- Bon... et si on rentrait vraiment maintenant ? Dit il contrarié tout en soupirant en se tournant vers la porte. J'ai bien vu que ça fait deux fois que tu es interrompue, tu peux pas me duper là dessus, et surtout après ce final en pétard mouillé, je dois me rattraper. J'ai ma fierté...
Décidément, il est vraiment attentifs à mon bien être. Mon coeur manque encore un battement.
"A ce rythme, il va réussir à me tuer d'être aussi... j'ai pas les mots... amoureux ? Mignon ? Parfait ?"
Je glousse bêtement de ma blague nulle et si niaise pendant que mes yeux ne manquent pas une miette d'Eita qui remonte son pantalon sur son fessier incroyablement ferme, le recouvrant et le dérobant à ma vue. On se rhabille sans vraiment se presser et, une fois fait, je viens me blottir contre son dos en faisant glisser mes mains autour de sa taille. Mes doigts se faufilant sous son pantalon, allant caresser ses poils pubien, à la limite de redémarrer notre étreinte. Je ne me tiens plus. Je sens ses mains venir se déposer tendrement sur les miennes avant de les retirer lentement de son pantalon.
- Moi aussi je suis frustré... commence t'il. Un troisième round au calme avec un final explosif ça te tente ? J'ai très envie de m'occuper correctement de ma copine cette nuit et de finir enfin ce qu'on a commencé ici, continue t'il alors en se retournant vers moi. Il faut que je prenne soin d'elle et que je la satisfasse si je veux avoir une chance qu'elle me garde auprès d'elle. Elle peut se montrer exigeante quand elle s'y met.
- Pff, t'es bête, je ne compte aller nulle part, dis je en pouffant de rire. Plus maintenant, monsieur têtu.
- Ben comme ça on est deux ! Lance t'il en ricanant. Allez viens on rentre, dis à tes amies que ton copain te raccompagne, me proclame t'il avec fierté en me prenant contre lui et en profitant pour laisser un baiser aussi tendre qu'un doux matin d'été sur mon front.
Nos mains n'arrivent pas à se détacher de l'autre. Je ne peux décidément plus me passer de lui et la proximité de son son torse aussi confortable qu'un gros nuage duveteux ne fait que m'appeler sans cesse. Comme si nos esprits étaient connectés, il passe alors son bras autour de mes épaules et me ramène tendrement vers lui. Mes bras passent tout de suite autour de sa taille et je viens mouler mon corps contre lui.
- C'est parti ? me dit il en me dévorant encore d'un regard à la fois doux et séducteur.
Malgré cette tentation alléchante, le double sens de sa phrase me fait chavirer le coeur et je me hisse sur la pointe des pieds pour venir lui voler un autre baiser. L'ambiguïté de notre calme apparent opposée au feu de notre désir qui brûle à l'intérieur, nous fait replonger aussitôt dans notre bulle. C'est peine perdu pour nous deux. Mes main montent et descendent lentement sur son dos, parcourant presque inconsciemment la surface de son corps, griffant négligemment sa veste du bout de mes ongles, avant de finalement s'arrêter et de m'y agripper mollement. Ma langue câline alors un peu plus avidement la sienne et je viens lui mordiller la lèvre. Il me regarde avec envie et sa convoitise me pénètre entièrement. Nos corps se rapprochent encore inlassablement et inexorablement pour échanger à nouveau leurs chaleurs. Sa main caresse avec délice mes cheveux avant de s'y noyer et de venir s'ancrer à ma nuque. Sa langue s'introduit plus délicieusement dans ma bouche et ses lèvres approfondissent encore notre baiser.
BOOM BOOM BOOM
- Ça va, ça va, on sort ! Crie alors Eita à la personne qui s'impatiente derrière la porte, passablement agacé d'être constamment interrompu, tout comme moi.
On s'éloigne à contre coeur en essayant de reprendre un peu notre souffle et on s'échange un sourire complice. Eita glisse alors sa main dans la mienne et me tire tendrement à sa suite. Alors qu'il ouvre la porte et qu'il toise l'importun qui a fait exploser notre bulle de plaisir, d'un regard plein de dédain avant de l'ignorer royalement, il nous crée un passage dans la foule compacte qui s'est formée dans l'appartement où se passe la soirée. J'observe son dos et lorsqu'il se retourne pour vérifier si je vais bien et que j'arrive à suivre, tout mon être se met définitivement d'accord pour dire que je suivrais cet homme au bout du monde sans plus aucune hésitation. Cet ami qui partageait mon lit est maintenant sans conteste celui avec qui je veux partager le reste de ma vie. Si on a ressassé douloureusement le passé ce soir, c'était pour le meilleur, et pour enfin m'apercevoir qu'Eita était devenu indubitablement mon futur.
- J'ai une dernière chose à t'avouer, me lance t'il soudainement, le regard tout à coup fuyant au loin alors qu'on se dirige, mains dans la main, vers la sortie.
Surprise, je tourne alors mon visage vers lui, arquant un sourcil interrogateur. Qu'est ce qu'il peut bien encore vouloir me dire ? Il me semble qu'il a tout dit et même plus.
- A cette soirée... tu... commence t'il avec hésitation, se grattant négligemment le menton du bout de son index, son regard fixé au plafond. Tu as été ma première fois, lâche t'il alors tel une bombe, son visage plus rouge qu'un coquelicot alors que ses lèvres dessinent pourtant son plus beau sourire et que son regard, presque nostalgique, brille de bonheur.
Évitant mes yeux étonnés, il me prends contre lui comme pour effacer une gêne qu'il pense bêtement avoir installé mais je reviens tout de suite accrocher son regard pour le tranquilliser, je lui souris avec tendresse et vient écraser mes lèvres contre les siennes avec toute la force de mon amour pour lui. Si de mon côté, il n'a pas été mon premier, il est sans conteste le seul à m'avoir fait me sentir en contrôle de ma féminité.
- Et tu seras mon dernier... lui murmuré-je aussitôt.
Mon message semble passer et je sens qu'il se détend sous mon baiser et fondre dans mes bras. Doucement, il sourit contre mes lèvres tandis que sa main se resserre dans la mienne. Ses doigts entrelacés fermement aux miens, inséparables, il m'entraine à sa suite avec ce visage enjôleur que j'aime tant admirer et dont je ne me lasserais jamais. Je le suivrais véritablement n'importe où. Même si je ferme les yeux, je n'aurais plus peur, je n'hésiterais plus car je sais qu'il est là, près de moi et qu'il a gagné mon coeur et ma confiance. Je ne laisserais jamais tomber cet amour qu'il me donne, je ne fuirais plus. Je veux rester à tout jamais à ses côtés. Je n'ai plus peur.
On quitte finalement la soirée en nous éclipsant rapidement pour aller enfin composer les prémices de notre histoire à deux. Une symphonie hors du temps. Une rhapsodie pour lui et moi. Dans la rue on se regarde et on sait déjà que la mélodie s'écrira toute la nuit sous nos draps mais aussi pendant encore beaucoup d'autres. Pour la parfaire et frôler une perfection qu'on aura choisi et qui nous ressemblera. Un pur chef d'oeuvre fait avec amour et qui n'appartiendra qu'à nous.
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