S*x Friends - 6
Cette ultime déclaration me foudroie sur place et un éclair me traverse alors le coeur. J'ai l'impression qu'il va s'arrêter et pourtant une vague de bonheur immense se répand en moi comme un incendie délicieusement dévastateur, réveillant, avec une chaleur intense, mon corps tout entier. C'est comme si je reprenais vie avec cette claque si incroyable qu'il vient de me donner simplement en prononçant ces trois mots chargés de tant de promesses, scellant d'une puissance sans commune mesure, tout ce qu'il avait pu me déclarer juste avant. Je reprends soudainement mes esprits, tout me percute en pleine face, je réalise brusquement tout, comme si je me réveillais enfin d'un cauchemar sans fin. Cette période où je croyais mettre en cage mon coeur, où je pensais contrôler ce que je pouvais ressentir. Tout ce temps, c'est Eita qui patiemment me protégeait et me rassurait de son amour, achevant tendrement de me séduire de ses douces paroles constamment sincères qui réconfortaient mon coeur et apaisaient mes craintes. En fin de compte, nos deux coeurs n'ont jamais eu de cesse de crier infatigablement leur amour mais, entièrement sourde à leurs complaintes, je n'ai écouté que ma tête. Têtue et apeurée, je voulais à tout prix ne pas souffrir, fuyant une souffrance que je redoutais de ressentir à nouveau mais qui, avec lui, était parfaitement inexistante. Angoissant d'une peine qui n'a jamais fait son apparition parce qu'il était toujours là pour me tranquilliser. Passer à côté de l'amour qui était juste en face de moi parce que je m'entêtais à faire l'autruche. Ça a mis du temps, je le sais bien, et je suis tombée bien plus profondément amoureuse de lui que je ne le voulais, que je me l'étais bêtement autorisé. Le seul que j'ai toujours voulu aimer inconditionnellement, c'est lui et il était juste devant mes yeux à m'attendre en souffrant. Il a toujours été près de moi à suivre mon tempo, suivant douloureusement une cadence que je lui imposait égoïstement. J'ai été si aveuglée par la peur. Il m'a attendu depuis tout ce temps. Il a tout enduré là où d'autre auraient rapidement abandonné, rien que pour moi.
"C'est donc ça d'être réellement aimée ? Et maintenant ?.. Est ce que je suis capable de t'aimer comme tu le mérites ? De te rendre cet amour que tu as pour moi ? Est ce que je ne vais pas t'étouffer avec mes doutes et ce manque de confiance en moi ? Eita... je veux être avec toi."
En fait, je n'ai jamais eu de contrôle sur quoique ce soit, de cette situation jusqu'aux sentiments que je ressentais pour lui et qui ne s'étaient jamais dissipés depuis le lycée. Sans qu'il ne s'en rende compte, il avait renforcé ce sentiment que j'avais pour lui et il m'a totalement persuadé que je pouvais me risquer à l'aimer ouvertement, suivre enfin ce que mon coeur me rabâche depuis tout ce temps. Maintenant, je dois simplement accepter de prendre le risque de l'aimer pleinement et de me faire plus confiance, arrêter de réfléchir, de vouloir tout rationaliser, de fuir. L'amour ne se commande certainement pas, ne se maîtrise encore moins, c'est un saut dans le vide. Je m'en veux tellement de l'avoir fait tant souffrir mais maintenant qu'il m'a rassuré sur ses sentiments, je sais aussi que je l'aime de tout mon coeur et, grâce à lui, grâce à ce soir, je ne veux plus avoir peur de le montrer.
Je viens alors me serrer contre lui et il m'accueille rapidement dans ses bras. J'ai envie de tout lui donner. Je resserre aussitôt mon étreinte autour de sa taille, mon visage reposant contre sa peau. Un énorme soupir de soulagement soulève sa poitrine et vient s'écraser sur le haut de mon crâne, emportant au passage quelques mèches de mes cheveux. Cependant je le sens encore tendu et je le comprends, je dois lui montrer bien plus que ce simple contact physique qu'il ne connait déjà que trop bien, j'en suis certaine, il attend plus.
- J'ai besoin de savoir maintenant... j'ai besoin de savoir si tu décides de me suivre sur ce chemin s'il te plaît, je...continue t'il d'essayer de me persuader de la ferveur de son amour, mais c'est inutile je suis bien plus que convaincu, je le suis jusqu'au plus profond de mon âme, je veux être à lui. Dis moi quelqu...
Je pose alors un doigt tremblant sur ses lèvres et il se tait en me regardant surpris. Je le regarde me sourire tendrement alors que des larmes me montent aux yeux. J'ai envie de le croire du plus profond de mon coeur, j'ai plus qu'envie de croire en nous et, alors que je me sens submergé par ce bonheur qui me transperce douloureusement le coeur, je me blottis plus près de lui pour trouver refuge contre la chaleur de sa peau. Je n'arrive pas à soutenir son regard, j'ai encore un peu de mal à affronter directement ce moment alors j'enfouis honteusement mon visage contre son torse nu. Je veux clairement faire partie de cette aventure avec lui et voilà que tout devient concret. Bien sûr que je l'aime. Il faut juste que j'ose le dire à voix haute pour que tout prenne enfin tout son sens et devienne réel. Si je le dit, si je l'avoue tout haut alors ce rêve deviendra réalité et c'est, depuis longtemps, ce que je désire le plus au monde. Ce bonheur qui frappe enfin à ma porte et qui manquait à ma vie. Plus besoin de me cacher maintenant. Je n'ai plus aucune raison de le faire. Je vais oser m'ouvrir à lui moi aussi. Je veux le faire ce saut, je veux le faire et le vivre avec lui.
- Je peux tout te dire Eita et... tu restes près de moi sans me juger... tu essayes de me comprendre, de comprendre ce que je ressens, qui je suis. Quand tu me regardes, j'existe pleinement, je suis moi et rien d'autre que moi, je ne triche jamais quand je suis avec toi. Tu me vois et m'aime comme je suis, lâché-je enfin avec toute l'honnêteté provenant du plus profond de mon coeur, avant de faire une pause et de l'observer de mon regard hésitant alors que je redresse enfin la tête vers lui. Tu m'as redonné confiance en moi, tu m'as réappris ce que voulait dire aimer. J'ai redécouvert ce que c'était que de me sentir bien, importante même, près de quelqu'un.... près de toi et seulement toi. Tu es le seul à me faire me sentir forte et même parfois invincible. Quand je t'observe pendant que tu ne fais pas attention à moi, je suis tout de suite emplie d'une sérénité affolante. Je me sens en sécurité et apaisée, à ma place. Tu me rends heureuse et je ne peux m'empêcher de sourire quand je te vois. Tu es aussi le seul pour moi et je ne veux plus jamais être séparé de toi... Je... je ne veux plus nous fuir.... Tu as souffert par ma faute parce que tu ne voulais pas que je disparaisse de ta vie mais c'est fini, tu ne me perdras plus jamais. Eita, c'est moi qui ai si peur de nous gâcher alors qu'on s'est enfin retrouvé, que je t'ai finalement réellement trouvé... c'est moi qui ne veux pas te perdre... soupiré-je en marquant encore une pause tremblante, mes yeux ayant du mal à le regarder en face.
Eita me dévisage toujours en silence, ses yeux me couvant de toute la douceur du monde alors que je laisse définitivement tomber toutes mes barrières pour lui. Il me laisse encore avancer à mon rythme pendant que je me mets enfin complètement à nu comme il l'a fait avec moi.
- Dis moi, tu ne me le briseras pas, hein ? Maintenant que tu m'a pris mon coeur, tu en prendra soin ? Murmurais-je finalement dans un souffle presque inaudible, essayant de me donner ce dernier élan de courage qui me fuit depuis toujours, resistant dificilement à cette envie folle de revenir cacher mon visage contre lui.
Il ne me répond pas, il sait très bien que s'il dit quelque chose maintenant, il y a encore un risque que je me dégonfle et essaye de m'enfuir. Il sent que je n'ai pas fini. Alors, parce qu'il sait parfaitement comment faire avec moi, il me serre simplement et si tendrement contre lui. Sa respiration saccadée, paradoxalement, m'apaise et elle devient, dans tout ce chaos d'émotions, ma seule certitude avant de poser les ultimes mots de ce que je ressens moi aussi pour lui. La douce odeur familière de son corps m'apaise et ses doigts glissant tendrement dans mes cheveux me rassure, je n'ai plus aucun moyen de résister, je n'en ai plus l'envie. Je n'en ai plus la volonté parce que je sais, je suis définitivement convaincue. De toute façon, plus je résiste, plus je succombe et maintenant, ce n'est plus ce que je veux. Je veux juste sincèrement l'aimer de tout mon coeur. Je veux mettre, une toute dernière fois en jeu, ce coeur que je surprotège, pour lui, parce que je lui fais confiance, parce que je sais qu'il me protégera de cette douleur que je redoute tant de ressentir à nouveau. Je le dépose dans ses mains sans plus aucune crainte, je le lui donne, il l'a gagné, il l'a mérité. Il m'a prouvé qu'il tenait a moi et qu'il était capable de chose incroyable rien que pour être à mes côtés. Je ne doute plus, je sais. Je veux dorénavant être parfaitement honnête avec ce que je ressens, avec mes sentiments pour lui et lui dire, l'affirmer, le rassurer. Cette fois je resterais forte alors que je m'en remet entièrement à nous.
- Moi aussi je t'aime... marmonné-je enfin, ma faible voix étouffée contre lui. Je t'aime de tout mon coeur Eita.
Je sens son torse tressauter sous ma tête et son souffle se couper. Il pose alors tendrement ses mains sur mes épaules et commence un lente descente sur mes bras. .
- Je... J'ai pas bien entendu, tu... tu veux bien répéter ? Me demande t'il fébrile comme s'il ne s'attendait pas à ce que j'aille aussi loin, comme s'il ne pensait pas que je pouvais ressentir des sentiments aussi fort que les siens.
C'est le moment de les lui montrer pleinement. J'attrape alors ses mains arrivées au niveau des miennes, je les sers avec tendresse et mêle affectueusement mes doigts aux siens avant de m'éloigner un peu et de relever la tête vers lui. Grâce à lui, grâce à tout ce qu'il m'a avoué, j'ai repris de mon assurance. Je sais que je l'aime et je ne veux plus le cacher. Je veux répondre à ses sentiments aussi intensément que la passion qu'il a dans les siens et qu'il a mis pour me les déclarer de la plus belle des façons. Cette décharge d'amour qu'il vient de m'infliger avec toute la force de sa fougue me fait me sentir plus vivante que jamais. Ce frisson d'amour formidable se répand somptueusement dans tout mon corps et me redonne des couleurs. Mon calme est revenu et je me sens plus sereine. Je me sens libérée et je souris enfin.
- Tu ne t'en es pas rendu compte parce que je faisais n'importe quoi, mais je tombais un peu plus amoureuse à chaque fois qu'on se voyait, murmuré-je toujours d'une petite voix, troublée de m'épancher autant et, pour la première fois, aussi sincèrement sur mes sentiments.
Les grand yeux gris d'Eita s'agrandissent alors de surprise et un sourire radieux vient doucement éclairer son visage. Ses mains viennent alors encadrer mon visage en même temps qu'il pouffe de rire encore sous le choc. Le bonheur irradiant de tout son être.
- Semi-Semi je t'aime ! Affirmé-je de nouveau plus confiante tout en plongeant dans son regard, voulant aussi le taquiner un peu de me faire subir toutes ces montagnes russes d'émotions intenses.
Il a réussi à me faire passer en si peu de temps, de la déception la plus déchirante à une joie sans nom, tout en me faisant faire un rapide détour vers une jalousie incroyablement idiote.
- Ok, non, maintenant je sais que je ne rêve pas... Tendo t'as vraiment donné une mauvaise habitude avec ce surnom...souffle t'il alors blasé en faisant claquer sa langue sur son palet avant de revenir bientôt plonger ce regard remplis d'amour dans le mien. Mais ce soir, tu peux m'appeler par n'importe quel surnom ridicule, je m'en fou parce que toi aussi tu... tu m'aim... embrasse-moi maintenant... craque t'il alors.
Je ne le laisse même pas terminer sa phrase que mes lèvres, cédant à cette requête des plus raisonnablement craquante et évidentes, se jettent alors avidement contre les siennes, emportées par l'euphorie de cet instant qui est devenu le nôtre, s'appropriant cette soirée pour en faire le souvenir du début d'un bonheur à deux, d'un amour enfin partagé et révélé au grand jour. Je l'embrasse comme s'il s'agissait d'une question de vie ou de mort, et je ne veux plus jamais arrêter de goûter à ses lèvres et de sentir sa chaleur m'envahir.
On reprend tout de même notre respiration un court instant avant de réunir à nouveau nos lèvres dans un baiser, cette fois, un peu plus doux. On n'arrive plus à se détacher et, entre deux respirations, j'essaye de me calmer même si je sais très bien que ce ne sera que ridiculeusement temporaire tant le besoin de ressentir cette amour contre moi est devenu vitale. J'ai besoin de m'accrocher à quelque chose de palpable, de tangible face à cet instant irréel dont je ne réalise encore pas tout à fait sa véracité et je pouffe de rire de ma petite provocation puérile mais dont je suis tout de même fière. Ma petite boutade me permet aussi de reprendre une certaine maîtrise de moi et de le dévisager un peu plus calmement avec sa moue devenue toute bougonne.
- Ce n'est pas ma faute si, à chaque fois que je t'appelle comme ça, ta réaction est adorable. Cette bouille boudeuse est juste tordante et si craquante à la fois. Je ne resiste pas, dis-je en ricanant. Mais je ne suis pas folle, je ne l'utilise qu'en cas de force majeur, c'est un pouvoir puissant et, un grand pouvoir implique de grandes responsabilités, dis je en pointant alors mon index en l'air, faussement sérieuse.
- T'es bête... me dit il en pouffant de rire tout en secouant sa tête.
- Sûrement autant que toi, répondis je en me mettant à rire de bon coeur tout en le dévorant des yeux.
- Et après tout ce que je viens de te dire, tu t'arrêtes à ma réaction sur ce surnom ? Si j'avais su j'aurais été moins romantique... boude t'il lui aussi faussement, rentrant dans mon jeu de provocation.
- Moui... répondis-je en faisant tout à coup jouer mes doigts sur son torse un brin gênée.
Il a gagné ce round, je ne peux rien répliquer à ça.
- Comment tu veux que je rivalise avec tout ce que tu m'as dis ? Tu as réussi à me faire craquer et me faire avouer mon amour... Ça me parait honnête comme réaction de ma part non ?.. C'était... c'était juste magnifique Eita...
Je lui souris sincèrement heureuse et pour mon plus grand plaisir, et étonnement aussi, je le vois rougir et me sourire timidement en retour.
"Fleur bleue mon athlète rockeur ?"
Comment ne pas lui succomber entièrement, après cette déclaration sans retenue et pleine d'amour qu'il vient de me faire ? Je n'ai plus aucune raison d'avoir peur et de retenir ce sentiment de bonheur absolu que je ressens ce soir, je suis tout simplement en pleine félicité. Je souris niaisement de toutes mes dents. J'en ai même mal aux joues et mes yeux sont brouillés de larmes de joie. C'est bien vrai que ce soir je ne ressemble à rien, mais maintenant, j'ai une bonne raison, et surtout je m'en fou, je suis heureuse.
- Arrête de me sourire comme ça, je perds tout mes moyens... me dit alors Eita, soudain un peu plus fébrile.
- C'est nouveau ça ?
- Oui depuis 5 minutes... parce que la femme que j'aime depuis toujours vient de répondre à mes sentiments, lâche t'il subitement avec un air benêt gravé sur son magnifique visage, se grattant l'arrière du crâne avec sa main. Tu vois, je... je pensais seulement que, peut être, tu veuilles bien de moi et qu'on essaye de faire un maximum de chemin ensemble mais maintenant que tu m'as dit que tu m'aimais toi aussi, je sais que nos chemin pourraient ne jamais se séparer. Putain... Je n'ai plus les mots pour exprimer à quel point je suis heureux.
Cette fois, c'est mon sang qui me monte aux pommettes et je me perds alors dans son regard qui me promet tant. J'y plonge sans plus aucune pudeur, plus rien ne me retiens et je me mords la lèvre. Cette fois c'est moi qui veux le rassurer et mes bras se glissent lentement autour de sa taille et niaisement je souris encore alors que mon front vient se poser contre le sien.
- Je pense que pour ce qui est des discours, tu as atteint ton quota ce soir. Je ne savais pas que tu pouvais faire preuve d'autant de verve, dis je en poussant gentiment le bout de son nez avec le mien.
- Je ne le ferais pas pour n'importe qui... il fallait que je te le dise, me répondit tout penaud.
Je prends alors son visage entre mes mains et dissipe ce léger embarras dans ses yeux en l'embrassant d'un baiser chaste avant de resserrer mes bras autour de sa taille et de déployer mes mains sur son dos. Je viens reposer avec tendresse mon menton sur son torse, mon regard se noyant dans l'océan d'amour que ses pupilles ne manquent pas de me dévoiler avec émotion.
- Toi aussi, tu n'as pas conscience de ta valeur, Eita. Tu as toujours été mon pilier, regarde cette force de caractère qui t'as fait rester auprès de moi, qui t'as fait m'avouer toute ce que tu ressentais depuis le lycée, qui t'as tout fait risquer. Tu es mon héro et tu m'as sauvée, finis je par dire avec la plus grande sincérité, m'enfonçant encore un peu plus dans l'étreinte confortable de ses bras qui se resserrent sur moi avec amour.
Il reste silencieux et son regard se fait de plus en plus perçant, envoûtant, passionnément tentant.
- Je voulais qu'on rentre pour qu'on soit plus tranquille et profiter enfin pleinement de nous mais, si tu me regardes comme ça maintenant, je ne vais pas pouvoir me retenir plus longtemps... me dit il avant de craquer aussitôt et venir m'embrasser avec une volupté si extrême, qu'il réussit encore une fois à me faire oublier que nous ne sommes pas seuls et que le lieu ne se prête pas forcément à ce qu'on y fait sans plus aucune décence, se sentant seuls au monde.
- Quel regard ? Articulé-je sur ses lèvres en l'aguichant moi aussi un peu plus, mes yeux venant intentionnellement accrocher les siens avec intensité alors que mes doigts se mettent à courir le long de sa nuque tout en jouant à s'entortiller autour de quelques mèches de ses cheveux. C'est de ta faute aussi...continué-je, joueuse, en reculant juste assez mes lèvres des siennes pour le faire languir un peu.
- C'est vrai ça ? Il va falloir que je me fasse pardonner alors... me susurre t'il narquoisement du bout de ses lèvres humides, arborant un sourire éblouissant de bonheur duquel s'échappe une incitation à une luxure gourmande et si envoûtante de désir, réclamant de nouveau impatiemment tout mon être.
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