S*x Friends - 3
- En quelque sorte ? Je suis complètement perdue là, Eita. Tu me dis que tu n'as personne, puis tout de suite après, le contraire ? Faudrait savoir, dis je en ricanant amèrement, cachant cette douloureuse nouvelle qui me reste en travers de la gorge.
- Je sais, je sais, c'est juste que je ne suis pas sûr qu'elle veuille qu'on soit en couple.
- Pourtant, tu as tout du parfait copain.
"Merde, c'est sorti tout seul ! "
- Tu trouves ? Tu me flattes là, me dit il sincèrement surpris.
- Oui... bon ben t'y habitues pas trop, répondis-je gênée de ce soudain moment de faiblesse et d'espoir honteux. Il faudrait déjà que tu veuilles d'une vraie relation, marmonne-je entre mes dents pas aussi si discrètement que je l'aurais voulue.
- Hum... Alors je vais tenter ma chance, me répond t'il avec un léger rire embarrassé dans la voix.
- Tu cherches vraiment une relation stable alors et pas à me... te débarrasser de moi... dis-je le coeur en mille morceaux.
"Mais qu'est ce que tu fais là ma pauvre ? A quoi tu joues ? Tu veux lui faire pitié ? C'est ça, montre lui que tu es désespérée... pff... pitoyable... et moi qui pensait que j'avais mûri et que je m'étais endurcie...Bien sûr qu'il a trouvé quelqu'un...une... une autre que moi...mieux..."
Je voulais le retenir mais ne pas m'attacher. Ne pas être déçu s'il ne ressentait rien pour moi. J'ai fini par vendre mon cul pour ses beaux yeux. Je suis sorti de ma zone de confort pour ses baisers. Je suis tellement pathétique et maintenant qu'il me dit que ça doit se finir, je n'y arrive pas, je n'arrive à me détacher de lui. J'ai mal d'être aussi faible. J'ai pourtant été aussi distante que j'ai pu tout en voulant plus que tout qu'il m'aime... parce que... parc... Je ne sais plus ce que je veux, ce que je peux prétendre penser, et ce que je ressens.
- Je ne pourrais jamais te remplacer... ce qu'on a est trop précieux pour moi, me susurre t'il sur le duvet de ma nuque.
Il en rajoute encore une couche alors que sans le savoir, il me fait bien plus de mal que s'il restait simplement silencieux. Je voudrais qu'il se taise mais en même temps, je ne veux pas qu'il s'arrête de me donner cette attention.
- Ce soir c'est donc la dernière fois entre nous ? Demandé-je tout de même, redoutant pourtant la réponse évidente qui allait en découler, porté par un minuscule et pitoyable espoir.
- Peut être...
"Peut être ?.. Des peut être, j'en ai eu toute ma vie... j'ai arrêté d'y croire...Finissons en une bonne fois pour toute... Même si... Non ! Stop !"
- On rentre ? Tenté-je en soupirant avec le peu de volonté qu'il me reste, lourdement déçu de cet espoir qu'il me laisse entrevoir et qui continue de me blesser.
- Non... j'ai envie de toi...maintenant... ici..., me souffle t'il dans le creux de l'oreille avec cette sensualité incroyable dont il a le secret.
Son bassin se frotte maintenant avec insistance sur mes fesses et son étreinte sur mon ventre se fait plus irrésistible. Je suis déjà en train de sombrer dans sa luxure, dans cette proposition lascive qu'il me fait alors qu'il brise mon coeur en même temps. Il réveille si facilement mon corps et met mes sens en ébullition par sa seul présence contre moi, que je ne résiste qu'à peine. Si d'habitude on est plutôt sage, ce soir, Eita a l'air d'être plus pressant et un peu plus maladroit, moins serein même. Je le sens remplir sa poitrine d'air avant de tout relâcher en soupirant bruyamment, me faisant frissonner au passage. Je l'observe du coin de l'oeil dans la glace, intriguée par ce comportement agité que je ne lui connais pas vraiment et qui me perturbe encore un peu plus. Mais c'est peine perdue, je n'arrive déjà plus à réfléchir correctement et son odeur, s'insinuant davantage dans mon esprit, m'enivre bien plus que l'alcool en lui même et me fait perdre presque aussitôt la tête.
- Tu as ce qu'il faut ? finis-je par lui demander, totalement soumise à cette envie qu'il m'a insufflé.
- Tu me connais... dit il entre deux soupirs emplit d'une suavité si exacerbée que je continue de fondre entre ses bras.
Ses mains descendent alors doucement, glissant sur mon ventre, contournant délicatement mes hanches, et viennent finalement lentement flirter avec ma féminité par dessus mon pantalon. Il passe distraitement sur ma zone de plaisir, l'effleurant du bout de ses doigts, la caressant un peu plus franchement en appuyant légèrement sur mes points sensibles qu'il connaît par coeur, avant de relâcher la pression et me faire languir. Il va et vient avec délice et impatiente toujours plus mon con, frémissant à chaque passage par dessus des vêtements devenu, tout à coup, bien trop encombrant, faisant irrépressiblement monter cette tension délicieuse. Mon corps entier réagit forcément de cette attention délicieuse qu'il me donne et mon dos se cambre davantage, lui exposant un peu plus le bas de mon ventre. Mon excitation grandissante humidifiant clairement mes sous vêtements, je m'impatiente de ces caresses encore trop sages qui me sont exquisément donné. Son bassin revient enfin s'appuyer de nouveau contre mes fesses et commence aussitôt à bouger légèrement en un rythme régulier, se frottant, s'exapérant, explosant la jauge de ce désir qui me dévore et rendant déjà totalement fou nos corps. Son érection naissante se fait rapidement plus insistante et si dure contre moi que je me crispe de plaisir.
- Tu m'en veux si on prends tout notre temps ce soir ?.. Me susurre t'il alors dans l'oreille d'une voix d'un miel si sucré, qu'il coule dans mon oreille en me faisant frémir de délice malgré cette déception qui me comprime le coeur.
- Moi non, mais il y en a qui vont nous maudire derrière la porte, dis je en commençant déjà à souffler lourdement, intérieurement tiraillée entre la joie et le déchirement qu'il veuille quand même m'accorder tout ce temps pour mettre fin à nous deux.
- Je m'en fous des autres...pour l'instant, il n'y a que toi qui m'importe, me réprimande t'il alors tendrement, ses mains caressant maintenant le galbe de mes seins sous mon soutien gorge.
- Moi aussi... laissé-je échapper sincèrement en un sourire discret pendant que mon coeur s'effrite encore un peu plus.
- Alors viens par là...
Eita glisse aussitôt sa main sur mon cou et ses doigts dessinent tendrement dans une douceur toute contrôlée, les contours de ma mâchoire avant de faire pivoter lentement ma tête vers lui. Ses lèvres viennent s'ajuster aux miennes avec envie avant que sa langue ne s'invite dans ma bouche déjà entrouverte, venant la caresser doucement tout en pressant un peu plus son corps contre moi. Cette fois, je ne peux m'empêcher de me retourner vers lui et, pendant que nos lèvres se redécouvrent enfin pleinement, mes mains se glissent alors directement sous ses vêtements. Il faut que je sente une dernière fois sa peau contre la mienne. Tout, la moindre parcelle, la moindre imperfection, la moindre zone qui le fait frémir, le réveille, l'excite, le chatouille, chaque endroit que je connais sans exception. Je veux m'imprégner de ses réactions lorsque je les frôle, son regard embrumé de désir qui ne regarde que moi, la chaleur de ses caresses, je veux désespérément tout retenir de lui. Je veux le posséder entièrement et infiniment. Que le temps se suspende en entendant mes supplications, que je lance avec un acharnement silencieux, à qui veut bien les entendres et répondre à cette détresse que je ressens.
Ses muscles taillés par ses années de volley sont encore tels que dans mes souvenirs, saillants toujours fièrement, excitant avec une facilité déconcertante tous mes sens et balayant tout ce qui reste de ma détermination. J'en dessine les contours pour les figer une nouvelle délicieuse fois dans ma mémoire. Pendant que je suis concentrée sur sa bouche et mes dessins, pas si enfantins, sur sa peau légèrement frissonnante sous mes doigts, tendue par mes caresses lentes qui courent partout sur son torse, Eita s'affaire lui aussi à ré-apprendre par coeur les courbes de mon corps. Il s'applique avec sérieux à réveiller absolument tout mon désir pour lui mais après un baiser plus appuyé, il se sépare de mes lèvres et, d'un mouvement souple, retire le haut de ses vêtements avant de revenir aussitôt satisfaire ce manque qu'il a su si rapidement me créer en s'échappant subrepticement à mes baisers. J'enroule mes bras autour de son cou et, fermement, je m'agrippe à sa nuque avant de me presser plus avidement contre lui. Je l'embrasse désespérément et il approfondit, lui aussi sans hésiter, notre baiser. Il me manque déjà. Je ne veux pas le quitter. Je veux marquer sa peau avec la mienne, graver dans le temps ces moment passés ensemble, embaumer à jamais de mon odeur tout son corps, qu'il garde en mémoire ma chaleur et le feu de mes baisers à tout jamais.
Je me sens submergé par un orgueil démesuré, je ne veux pas qu'il aille voir une autre. Si je ne peux pas avoir son coeur, je veux garder son attention pour moi. Je suis égoïste et stupide. J'ai moi même forgée cette peine que je ressens en me soumettant à ma propre lâcheté. Ma gorge se serre alors encore un peu plus à ses pensées si égoïstement douloureuses. Pourtant c'est lui que je voudrais, je le sens et c'est bien pour ça que j'essaye de m'éloigner, de rester à distance de ce que mon coeur commence à ressentir pour lui. C'est bien pour ça que j'avais mis cette barrière, je ne voulais pas de cette fausse prétention d'être aimé puis souffrir, encore souffrir, toujours souffrir. Je n'aurais donc le droit qu'à ça ? Je retrouve pourtant encore si facilement le chemin de son corps, simple mémoire physique et pourtant si émotionnelle de nous deux. Il n'y a que lui qui arrive à me faire cet effet, à me faire trouver cette paix intérieure, cette paix avec moi même.
Il n'y a bientot plus que nous deux dans cette salle de bain ou même dans cette soirée. Tout vient de disparaître dans mon esprit, tout s'efface et il n'y a que lui. Il n'y a plus que nous deux dans notre bulle de désir. Pour notre dernière fois avant qu'il ne me quitte, mes mains cheminent sur ce torse que j'adore parcourir négligemment de mes doigts depuis le tout début. Labyrinthe de péchés et de tentations dans lequel je me perds volontairement. La sortie de ce dédale me guide toujours plus bas entre ses jambes et je descend avec une lenteur faussement retenue alors que mes lèvres ne quittent pas les siennes, nos langues se caressant avec voluptés. Ma main enfin arrivée à destination, je fais malicieusement sauter le bouton de son pantalon et me glisse, sans tarder, à l'intérieur son boxer. Eita sourit contre mes lèvres quand je saisis enfin son membre dans ma paume impatiente. Ma main libre, quant à elle, vient se perdre dans ses cheveux et l'intime de me donner toujours plus de sa chaleur pendant que, plus bas, je lui en donne généreusement en caressant son sexe déjà excessivement tendu de désir. Son souffle s'écrase de plus en plus lourdement sur mes joues au fur et à mesure que j'exaspère sa hampe. Ses mains se font également plus audacieuses sur mon corps, tantôt me cajolant la poitrine, agaçant le bout de mes seins, tantôt glissant sur mes fesses, les caressant sous mon pantalon. Il veut être partout à la fois et ses gestes précipités sont moins assurés qu'à l'accoutumée, il est même plus... maladroit ? Toutefois tout n'est pas si différent que d'habitude, ce ne sont que des détails et le lieu de cette débauche qui nous prend, peut nous perturber, c'est tout à fait concevable, pas de quoi imaginer autre chose, pourtant, un parfum de profonde sincérité émane de lui. Alors qu'Eita se presse toujours plus contre moi, ses bras enroulés fermement autour de ma taille, je me rends soudainement compte d'une chose, ça me percute brusquement maintenant que je sais qu'il va me quitter. Il met à chaque fois bien plus de sentiments qu'il ne devrait et ce, depuis cette première nuit ensemble. Je ne comprends pas pourquoi et j'ai mal de cet espoir ridicule auquel mon coeur essaye encore désespérément de se raccrocher mais, en fin de compte, je suis reconnaissante d'avoir eu un peu de lui le temps de ces rendez vous de moins en moins furtifs et de plus en plus émotionnellement excitant. Je devrais pourtant m'estimer heureuse, je ne m'étais jamais imaginé en avoir autant. Un coup d'un soir est ce que je pensais pouvoir espérer de mieux avec lui, et puis, j'ai tout de suite essayer de mettre cette barrière pour ne pas souffrir, quand il a voulu me revoir. Il fallait que je me protège, je ne peux pas me permettre de souffrir encore. J'en ai assez d'être constamment déçu et blessé par les choix que mon coeur fait. J'ai mis maladroitement cette distance émotionnelle ridicule qu'il si facilement beaucoup trop réduite mais j'ai bien fait car ce soir c'est le dernier. Dernier rappel avant de baisser définitivement le rideau sur cette partition tragique que nous avons joué et que j'ai mise en scène. Dernières étincelles avant que le feu des projecteurs n'éteignent sur moi leurs lumières et sonne le retour inévitable de cette obscurité si familière. Le voile sombre de la solitude va revenir inexorablement m'envelopper de ses bras insidieux. Je vais redevenir cette fille invisible, sans attache, et c'est pour ça qu'il faut que je me détourne de lui, avant que cet adieu ne soit trop lourd à endurer. Doucement, j'entame alors de nouveau un demi tour face au lavabo. Je ne peux pas résister plus longtemps.
"Eita, je ne veux pas que tu partes mais c'est trop dur pour moi de supporter ton regard ce soir."
C'est insupportable et pourtant, je relève la tête et mes yeux rencontrent nos reflets essoufflés de plaisir. Je les détourne lentement, bien trop meurtrie et alors que je prête une dernière fois attention à son reflet à lui plutôt qu'au mien, son visage m'apparaît tout aussi rouge de désir que le mien. Il est si beau quand il me fait l'amour que je ne peux m'empêcher de m'attarder sur lui avec une tendre passion à peine dissimulée et le contempler débordant de cette envie candide pour moi.
- Qu'est ce que tu regardes ? me susurre t'il soudainement entre deux soupirs quand ses magnifiques iris gris remontent de ma nuque pour s'accrocher aux miens dans la glace.
Son regard, embrumé de plaisir, plongé intensément dans le mien, presque innocent est pourtant si provocateur et ensorcelant, me déstabilise profondément. Il ne me quitte pas un seul instant des yeux dans notre reflet, pendu à mes lèvres, me mordillant tendrement l'épaule, attendant avec persistance ma réponse à cette question qui me semble pourtant sans importance.
- Toi.. avoué-je finalement en détournant aussitôt mes yeux de lui, incertaine et perdue.
"Non c'est définitivement trop dur... j'ai mal au ventre... quelque chose se déchire dans ma poitrine... J'ai si mal... j'ai envie de pleurer... "
Je me pince fortement les lèvres pour ne pas craquer. J'ai le souffle court et ma poitrine est comprimée pendant que ses mains pressées viennent finalement flirter avec l'élastique de mon pantalon, tirant dessus pour le faire descendre, passant maintenant le bas de mes vêtements sous mes fesses. Il se débarrasse de mes dernières remparts de tissus et dévoile enfin à ses yeux, chargé de désir, mon intimité. Ma partie la plus intime est maintenant à sa merci, et, une toute dernière fois, entièrement à lui. Ses doigts viennent aussitôt passer l'entrée de ma féminité pendant que sa langue s'amuse à chatouiller langoureusement le lobe de mon oreille avant de descendre lentement sur mon cou. Je sens alors qu'il me laisse quelques marques. Souvenirs bien cruels de cette dernière soirée où nos corps se disent au revoir. La fin de nous deux si, nous deux, est vraiment quelque chose qui a jamais existé. Je suis entre deux sentiments. J'ai mal de devoir le laisser partir et au même moment, ses doigts arrive à me procurer une toute autre sensation bien plus agréable. Je deviens complètement folle. Le plaisir arrive tout de même à se frayer un passage à travers ma peine pourtant si dense et soudain, tout se brouille lorsqu'il me pénètre enfin. Il a su amadouer ma douleur sans le savoir pour me faire basculer dans un délice intense et je me raccroche alors encore à son affection que je désire tant, que je crève d'envie de recevoir de lui.
"Arrête de penser et oublie le pour de bon. C'est fini..."
Profiter simplement de lui, de son corps, de sa chaleur, de son attention, une toute dernière fois, un ultime moment de partage dans ses bras. Me sentir encore importante dans ses yeux le temps qu'on fasse l'amour dans cette pièce froide et inconfortable. Me sentir exister encore un peu. Je me croyais bêtement assez forte et d'une prétention démesurée de pouvoir retenir, contenir, ou même empêcher ce sentiment de naître, de se renforcer et de continuer de croître à chaque fois qu'il me prenait dans ses bras, à chaque caresse sur ma peau, à chaque regard tendre qu'il laissait durer sur moi. Mon esprit tourne à plein régime mais mon corps répond au sien. Il fait tout pour que je me sente bien et il y arrive très bien. Il me connait comme je le connais. On sait ce que l'autre aime, attend, réclame. On se connait. Eita presse maintenant ses doigts sur mon bouton de plaisir, s'appliquant en de discrets cercles à m'exciter bien plus que je ne le suis déjà. Je me laisse définitivement convaincre de sombrer encore dans ses bras, tout contre son corps, ma raison et mes problèmes devenant tout à coup insignifiants et, comme pour être sûr que ma raison a bien quitté mon corps, ma bouche échappe un gémissement délicieusement bien plus aiguë que prévu alors qu'il continue doucement ses mouvements en moi. Le bas de mon ventre se resserre autour de son sexe et maintenant qu'il est confortablement installé dans ma chair, Eita commence à varier sa vitesse en accélérant régulièrement, tapant ses hanches sur mes fesses plus vivement à chaque nouveau coup. Toujours aussi attentif au détails, il glisse ses bras sous mon pull et le relève sur mon dos. Ses doigts remontent alors le long de mon échine, chatouillant délicieusement mon épiderme déjà hérissé de plaisir, faisant l'ascension de mes flancs, de ma colonne cambrée, de mes épaules fébriles puis Eita fait une courte pause. Juste le temps d'un battement de cil et je le sens alors bientôt délicieusement venir coller son torse sur mon dos nu, me provoquant un surplus de frissons qui explosent dans le bas de mon ventre, attisant encore un peu plus le feu de mon désir qui embrase déjà tout en moi. Sa bouche dans le bas de ma nuque, quant à elle, plus traîtresse, me provoque une folle envolée de papillons dans ma poitrine, qui trouble mon coeur et tout mon être. Je m'agrippe alors solidement au lavabo pour ne pas craquer mais aussi pour essayer de supporter ce plaisir intense qui affaiblit vicieusement mes jambes. Ses mains flattent maintenant fermement ma poitrine et, ses vas et vient cadencés, à l'intérieur de mes chaires excitées, décuplent toutes mes sensations mais surtout finissent de me désorienter et me vide la tête. Pile ce dont j'ai besoin tout de suite. Le bruit de sa peau qui claque sur la mienne, celui de mon excitation qui s'écoule pour lui faciliter la sienne. La lourdeur de son souffle sur ma nuque, ses abdominaux qui se frottent sur mon dos, accaparent délicieusement toute mon attention et rien d'autre. Mes pensées s'envolent alors un court instant et mon esprit se libère complètement. La chaleur de mon corps prends encore quelques degrés et se tends tout doucement. Ça arrive. Cette délivrance divinement désiré, ce moment de pur plaisir pointe le bout de son nez. Ma respiration s'accélère alors puis se suspend un bref instant. Je suis enfin au bord de ce gouffre d'extase, prête à sauter et le laisser m'envelopper entièrement.
- Hey...Nhng... Si je te disais que c'est toi ce quelqu'un et ... Nhng... et que je veux être avec toi depuis le tout début.. me lâche t'il alors dans un doux murmure dans mon cou se confondant avec son souffle irrégulier, entrecoupés par ses râles de plaisir et du rythme de son bassin contre mes fesses.
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