Je savais que ce comprimé ne me ferait aucun bien et que cette soirée serait un véritable désastre mais je n'y pouvais rien ...je n'étais pas en position d'opposer un refus au désir de mes clients.si vous voulez mon avis,ce monde c'est un calvaire.un calvaire qui n'a pas de nom.

Je me posais constamment la question de savoir si les gens qui vivent normalement étaient au courant de ce que les gens comme nous endurions...mais bien sûr qu'ils sont au courant puisque s'il n'y avait pas de demande on ne serait pas dans cette situation.

C'est parce que ces abrutis sans coeur ni cervelle veulent constamment se vider les couilles que nous en sommes là.à croire que votre Dieu il n'en a rien a faire des gens comme nous.depuis le temps que nous sommes dans ce todit...il aurait bien pû faire quelque chose sinon.

Tard dans la soirée,je me sentis planer.tous les mecs m'attiraient.tous avaient l'air bien foutu.je vidai mon verre cul sec et me rendis sur la piste où l'une de mes chansons préférées passait.je me mis à me trémousser au rythme de la musique.très vite un mec vint derrière moi et passa ses mains sur mes hanches pour me rapprocher de lui.j'aimais cette sensation.d'ordinaire je l'aurais trouver relou et l'aurais repoussé mais là,j'aimais sa proximité.quelque chose ne tournait pas.c'était quoi ce comprimé?la drogue n'est pas censé rendre tous les mecs attirants n'est ce pas?

Le mec se retira et je me retrouvai seule sur la piste.ils troquèrent la musique contre un son très doux et sensuel.je passais mes mains sur chaque courbe de mon corps comme une stripteaseuse en manque de bite(elles ne sont pas toutes en manque de bite?)

Me touchant de partout depuis un moment,je sentis un regard insistant sur moi.me retournant,je vis le client dont je ne connaissais même pas le nom.je lui souris,me mordis les lèvres et me touchai les seins.son désir pour moi se lisait dans son regard et ça me rendait folle