Chapitre 7 - C'est bizarre... tout me semble si familier
PS : si vous ne comprenez pas un mots du vocabulaire du moyen-âge dites moi. D'ailleurs tout n'est pas forcément conforme sinon ce serait trop dur à comprendre.
Et merci beaucoup pour les 100 vues !! ❤️
Bonne lecture !!
Pdv Elisabeth
- Tout va bien ?
Je tourne la tête et aperçois un garçon se tenant juste en face de moi qui m'observe.
- Oh, euh, oui. Oui, je vais bien. C'est seulement que je ne sais pas trop quoi faire maintenant, à part attendre que ma cabane se construise...
- Tu sais, il y a énormément de choses à faire à Neverland.
- Ah oui?
- Bah bien sur. Sinon on ne resterait pas ici. Biens on va te montrer.
Et il s'élança en direction de la masse qu'avaient créé les garçons de l'île.
- Les gars, on a une visite à faire ! Il est temps de montrer ce que peut faire notre magnifique île !
Je ne pus retenir mon sourire et lorsque l'un d'eux me fit signe de les suivre, d'abord hésitante à me fier à des inconnus, je décidai qu'il était temps que je m'amuse moi aussi. Alors je partit à mon tour dans la forêt en riant.
D'ailleurs, même si pour je ne sais quelle raison je n'avais plus ma robe, ces étranges accoutrements étaient d'un confortable ! Je portais d'étranges pantalons bleu avec une sorte de blouse en laine blanche assez longue. Pas mal. En revanche mes souliers noir étaient pareilles à mes bottes d'équitations mais en plus court avec une talonnette.
Pas très pratique pour courir mais cela devrait allez.
- Et donc vous êtes ? je demandai.
- J'm'appelle Devin et on est les garçons perdus.
- Les garçons perdus... c'est étrange comme nom.
Et beaucoup trop familier.
- C'est vrai. Mais ça fait du sens, c'est parce qu'on est 'perdus'. On voulait pas grandir donc on a fui avec Pan ici. Et maintenant on est les garçons perdus.
- Mais alors cela fait de moi...
- Une fille perdue. La toute première à réussir.
- À réussir ?
- Oui. Tu n'est pas la première fille à venir à Neverland. Après un ou deux jours Peter les envoie au lagon des sirènes pour passer un sorte de test. En général aucune n'en revient.
Je m'arrêtai en plein milieu de ma course, stupéfaite.
- Alors ça ne veut pas dire que j'ai réussis. Donc je peux encore repartir !
- Tu semble dévastée. En générale les filles sont ravies. Il leur suffit d'une journée avec nous pour vouloir partir.
- Vous ne pouvez pas être aussi méchants.
Il sourit avec espièglerie.
- Tu verras.
Nous reprenons notre course et je repense à ce qu'il vient de dire. Il a bien préciser que j'avais réussis, n'est-ce pas ? Pourtant je ne suis pas allée dans ce fameux 'lagon des sirènes'.
Lorsque je lui posai la question il ne me répondit pas. J'avais beau insister il me répondait d'arrêter de faire ma gamine et de me mêler de ce qui me regardais.
Mais justement cela me regarde, abruti !
Légèrement vexée je parti vers l'avant afin de faire la connaissance d'autre garçons perdus. Ils étaient tous un peu comme Devin, gentils mais seulement jusqu'a un certain point. Je remarquai aussi qu'ils restaient tous dans le même position ce et formaient un schéma qui me rappelait mon armée royale.
S'entrainaient-ils au combat ? Sans doute car pendant ma visite on me présenta plus de vingt variétés de plantes et de baies venimeuses. (Si même les plantes étaient dangereuses qui sait quelle bêtes rodent actuellement autour de nous. D'où la position de défense.) Ils récoltèrent aussi de la sève d'un plante nommée l'Ombrêve.
Un garçon d'environ 13 ans avait été désigné au préalable pour accomplir cette tache. Mais lorsque le moment pour lui de le faire arriva, il se mit à reculer en tremblant et en disant qu'il ne voulait pas le faire. Il ne cessait de répéter qu'il était désolé et qu'il ferait n'importe quoi d'autre en suppliant Félix, qui nous avait rejoint un peu plus tôt, du regard.
Celui-ci s'approcha du jeune garçon perdu et lui dit quelques chose tout bas. J'était trop loin pour entendre mais je crois avoir lu sur ses lèvres :
« Tu connais la règle. Bonne chance, petit. »
Il releva la tête avec dédain mais je le vis déglutir. Cela ne faisais aucun sens et personne ne semblait vouloir m'expliquer ce qui se passait.
- Laissons-le à sa tâche, déclara Félix. Retournez tous au camp. Sauf toi, Elisabeth, ajouta-t-il en se retournant vers moi.
Nous attendîmes donc que les garçons perdus partent et après une dernière parole avec le garçon de 13 ans, Félix me fit signe de le suivre.
- Qu'était-ce donc que tout cela ? Pourquoi forcer le petit à récolter du poison s'il ne le souhaite pas ? Je croyais que Neverland était l'endroit ou tous les enfants pourraient s'amuser et être libre. Et qu'est-ce que cette histoire de test que j'ai réussis ?
- Elisabeth.
Il attendit que je le regarde pour poursuivre :
- Tu n'as pas à te soucier de tout cela. Ce ne sont que des mesures de sécurité. À moins que tu ne préfère qu'on laisse cet enfant risquer la vie des autres ?
- Que veux-tu dire ?
- Ce garçon, Liandre, a pousser l'un de ses amis dans l'Ombrêve. Celui-ci à été guéri à temps mais il s'en est fallu de peu. L'antidote à l'Ombrêve est très spécial et Pan est le seul à savoir où le trouver. Ceci était sa punition qui, à mon avis, est plus que juste.
- C'est vrai.
- Bien. Et ce n'est pas pour parler des garçons perdus que je t'ai demander de venir.
- C'est pour le test des sirènes, n'est-ce pas ?
- Non. Je ne sais pas qui t'en a parlé mais tu n'as pas à t'en soucier. Non, je t'ai emmener pour te demander quelque chose.
- Je t'en prie.
- Comment te semble Neverland ?
Quelle type de questions était-ce ? Me testait-il ? Surement.
- L'île semble assez agréable quoiqu'il faut faire attention à où on mets les pieds.
Je vis la commissure de ses livres s'étirer et je sus que ma réponse avait été parfaite. Et que c'était bien le problème.
- Bien tenté. Mais je veux savoir ce que tu ressent quand tu vois l'île.
- C'est toi qui voudrait savoir ou ton cher ami Pan ?
Son sourire s'élargit encore plus.
- T'es maligne toi. Oui, c'est Pan qui veut savoir.
- Pourquoi il ne vient pas le demander tout seul.
- Il est occupé.
- Mhmh, j'acquiesçais pas le moins du monde convaincue. Pour être franche... j'ai l'impression que cette île manque de vie. À part Pan, toi et les enfants perdus, il n'y a personne.
- C'est parce qu'ils sont discrets mais il y a pas mal de monde à Neverland, plus que tu ne le pense. Mais ce n'est pas tout, n'est-ce pas ?
- Oui. Mais tu ne comprendrais pas.
- Essaie toujours.
- Je-, c'est- C'est bizzare...tout me semble si familier. L'Ombrêve, la forêt et même Pan. Je- c'est comme si...
- Comme si quoi ?
- Eh bien, c'est comme si ce n'était pas la première fois que je venais ici. Comme si je connaissais déjà tout. Pourtant cet endroit n'a rien à voir avec ce que disent les livres !
- Les livres ?
Je me mis à rougir. J'avais oublié que les princesses n'étaient censée utiliser les livre uniquement pour apprendre a marcher droit. Et aussi que les livres en question sont censé être secrets.
Oh et puis, tant pis. Rien ne semble vraiment avoir de sens ici.
- Oui. La bibliothèque de mon royaume est enchanté. C'est un merveilleux cadeau que les fées ont offert à ma mère. À chaque fois qu'un livre est écrit, il apparaît dans l'une des nombreuses étagères en bois. Que se soit passé, présent ou futur ! Ce n'est pas génial !?
- Et il y a un livre qui parle de Neverland ?
- Oui ! Et Pan est dedans ! Ainsi que les garçons perdus. Mais jusqu'a maintenant je n'étais pas sure que se soit le bon endroit.
- Et il se passe quoi dans cette histoire ?
Il commençait à marcher vers le camp et je le suivis tout en lui racontant le conte.
- Tout commence dans une ville appelée Londres, chez une famille anglaise, les Darlings...
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