Chapitre 6 - Bienvenue à Neverland

Pdv Elisabeth

- Partez, j'ordonnais froidement. Partez immédiatement. Vous n'avez pas le droit d'être ici. Si votre petit-fils, fils, ou je ne sais quoi d'autre se trouve ici c'est qu'il l'a souhaité. Mais bien sur les adultes pensent constamment que leurs enfants sont tels qu'ils se les imaginent. Alors déguerpissez sur le champ, ou vous risquez d'avoir de sérieux ennuis.

- Je ne partirai pas sans toi, Eli, dit le pirate.

Cet énergumène commençait à m'énerver au plus haut point ! N'avait-il pas compris ? Les. Pirates. Ne. Sont. Pas. Les. Bienvenus. Jamais.

- Et moi je crois que oui.

Je me tournai vers Pan, mais sans doute avait-il déjà compris mes intentions car il avait donnés l'ordre à ces acolytes de les emmener avant que je n'ai pu dire quoi que se soit. Malin.

Je les regardais partir froidement pendant que le pirate me hurlais qu'ils allaient revenir me chercher et que je ne devais pas m'inquiéter. J'aurais du dire quelque chose. Je suis désolé, au revoir, bon voyage. Quelque chose comme cela. Mais je n'en avais tout simplement pas envie.
Un pirate ne méritait même pas que je lui adresse la parole. Encore moins s'il prétendait être mon père.

Je lui jetais un dernier regard. Oui, c'était possible tout compte fait. Nous avions quelques point communs tel que la chevelure, le nez ou encore les lèvres. Et... malgré moi, je devais bien admettre qu'il m'était familier.

Raison de plus pour ne pas lui adresser la parole. Mon père, un pirate, et ma mère, une reine, avaient eu une aventure d'un soir dont je suis le malheureux et inattendu résultat. Mon père ayant disparu dans la nature, ma mère voulut se débarrasser de moi mais heureusement, cela n'arriva pas.

Je vis donc depuis maintenant 15 ans dans le palais de ma mère en tant que
Princesse Elisabeth Infinity De Willington et je m'entraine afin de devenir la futur reine du royaume de Rosilas, au Nord-Est de la forêt enchantée.

Les pirates ont été bannis de notre royaume après que ma mère ait décidé de me garder et je faisais partie de leurs plus fervents ennemis. Beaucoup avaient essayé de rentrer dans notre royaume, aucun n'en était jamais ressorti.

-  Vous venez, votre altesse ? me demanda une voix malicieuse, me ramenant à la réalité.

Je me retourne et aperçois Pan qui tends la main dans ma direction, s'attendant sans doute à ce que je la prenne. Mais je n'en fait rien. Je me contente de marcher en suivant les autre garçons, ceux qui se sont déjà mis en route.

Je suis certes une princesse mais cela ne veut en rien dire que je ne peux me débrouiller toute seule.

Nous marchons pendant un long moment dans le forêt et Peter Pan se tient juste derrière moi, telle l'ombre qui vous suit lorsque le soleil vous tombe dessus.

Nous arrivons à une sorte de campement comprenant de nombreux hamacs ainsi qu'un énorme feu de bois éteint. Un peu plus loin dans la forêt je peux apercevoir deux cabanes, les seules du campement.

- Où sommes-nous ? j'interroge un grand garçon à la chevelure blonde et au visage barré d'une longue cicatrice.

Peter Pan avait mystérieusement disparu et celui-ci m'avait semblé diriger les autres pendant que nous marchions.

- Voici notre chez-nous ! s'exclame-t-il fièrement. Mais j'imagine qu'on pourrait s'arranger pour te, pardon vous, construire une cabane.

- Ce serait très généreux de votre part. Et je vous en prie, ne vous embarrassez ps du vouvoiement. J'ai quitté ma contrée afin d'échapper à mes devoirs, je ne vais pas imposé à mon entourage de continuer à me qualifier de mon titre, dis-je avec un sourire.

- Je veux bien, mais alors tu liasse tomber le vous aussi.

- Marché conclu... Pardon je ne v- t'ai pas demander ton prénom.

J'avais failli le vouvoyer alors que je venais de lui dire de ne pas le faire à mon égard. Il me sourit tout de même, sûrement amusé ps ma maladresse.

- Félix.

Je lui rendis son sourire.

- Merci Félix.

Puis derrière nous une bagarre éclata et les garçons se mirent à faire énormément de bruit. Je le regardais admirativement. Enfin ! J'aillais pouvoir m'amuser un peu. J'étais enfin libre de mes devoirs royaux, libre de mes fais et geste. Un sentiment de joie infinie gonflait dans poitrine.

Félix passa à côtés de moi toujours avec ce même sourire amusé et un brin espiègle.

- Bienvenu à Neverland, Elisabeth. 

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