Chapitre 5 - Et qui êtes-vous ?
Bonjour à tous ! J'espère que vous allez bien ! Voici la suite !
Bonne lecture !
Pdv Omniscient
Après quelques heures de marche la petite troupe arrive au milieu de la forêt.
- Arrêtez vous, dit Regina. Pan, il est là. Je sens sa présence.
- Alors allons-y, dit David.
Crochet pris alors la paroles afin de mettre en garde ses compagnons.
- Faites attention, il a peut-être l'air d'un jeune garçon mais c'est un vrai démon.
Emma et Blanche échangèrent un regard inquiet puis suivirent les autres.
Au bout d'un moment, ils aperçurent Henry, debout sur une colline, dos à eux.
- Henry ! s'exclame Emma.
Il se retourne et nos amis font alors face, non pas à Henry, mais à Peter Pan.
- Bonjour Emma.
***
Pdv Félix
Qu'ils sont idiots ! Ils sont directement tombés dans le piège de Pan.
- Les tricheurs ne gagnent jamais.
J'entends Pan dire le code et je fais signe aux enfants perdus de sortir de leurs cachettes. Nos ennemis se retrouvent alors encerclés.
Le combat s'engage alors et les enfants envoie des flèches sur nos ennemis pendant que moi et Pan les regardons se battre.
Puis je remarque que Crochet ne se bats pas avec autant d'habilité que d'habitude. C'est seulement à cet instant que j'aperçoit la silhouette qu'il tient dans ses bras et qu'il tente tant bien que mal de protégé des flèches empoisonnés.
Elle me semble assez familière. D'ailleurs cela me colle pas. Peter m'avait dit qu'il n'étaient que six à être venus avec le Jolly Roger. Pas sept.
- Pan, je lui dis alors en montrant Crochet du doigt, regarde.
Il regarda attentivement et alors que nos ennemis allaient s'enfuirent il s'exclama soudain :
- STOP.
Tout le monde cessa de combattre et se retourna vers lui. Pas une fois il n'avait haussé la voix. C'était d'ailleurs ce qui énervait tant ses adversaires. Son ton aussi calme que manipulateur qui faisait sortir les autres de leur gonds.
- Dis moi Kilian, reprit-il en ayant retrouvé son calme. Qui est-ce que tu transporte ainsi.
- Ne t'avise pas de la toucher, menaça-t-il.
- Je serai bien amusé de découvrir ce que tu me réserverai. C'est dommage que je n'ai pas le temps de m'occuper de ceci mais je dois dire que cela aurait été un bien amusant d'un spectacle.
Menteur, souffla mon esprit. Pan m'avait dit le matin même qu'il était ravi de la venue de ces étrangers car cela amenait une distraction à Neverland. Alors pourquoi agissait-il ainsi ?
Il fit un signe de tête vers deux garçons perdus qui empoignèrent soudain Emma et lui placèrent un couteau sous la gorge.
- Maintenant si tu ne veux pas que ta jolie blonde meure, tu vas répondre à mes questions.
Crochet lui lança un regard furieux, attendant les questions.
- Qu'est-il arrivé à cette petite ?
Killian serra les dents, comme hésitant un instant a répondre.
- Les sirènes. L'une d'entre elle lui a fait perdre connaissance grâce à une poudre magique juste après qu'elle ait essayer de nous empêcher de la tuer.
Pan fronça alors les sourcils.
- Quel à été le déclencheur ?
Je vis les compagnons de Crochet le regarder, la mine circonspecte. Bien sur, ils ne comprenaient pas. Mais Pan et Killian avaient travaillés ensemble pendant des siècles. Le capitaine savait que le déclencheur n'était rien d'autre qu'un synonyme pour demander la dernière chose dites par la jeune fille.
- Son nom, lâcha Crochet en relevant les yeux vers Pan.
Je me tournai vers lui à mon tour et vis pour la toute première fois depuis que je connais Pan (ce qui fait quand même un sacré bout de temps) une lueur nouvelle dans son regard :
De la terreur
De quoi ou plutôt de qui est-ce que le grand Peter Pan pouvait-il avoir peur ? Quelqu'un d'important car il ordonna au garçons perdus :
- Prenez le fille.
- Non ! s'exclama Killian en se débattant, en vain. Je te jure Pan que si tu ne me rends pas ma fille-
- Mais tu ne comprends donc pas Killian ? Ta fille ne veux pas retourner avec toi.
D'un signe de tête, il m'ordonna de la prendre car les garçons perdus commençaient à être un peu trop collés à elle.
Je la saisi donc en fusillant les enfants du regard pour leur faire comprendre de ne plus l'approcher. Ils s'enfuirent en courant. Alors que je la ramenais vers Pan, j'observai ses traits. Ils n'étaient pas particulièrement fins mais ils avaient une douceur que je n'avais pas vu depuis longtemps venant de la part d'une personne de Neverland.
Ici, c'était des expressions amusée, en colère, terrorisée parfois, que je voyais. Mais jamais de douceur. Pourtant, elle me semblait tout de même très familière.
Je la tendis à Pan qui d'un mouvement du poignet la réveilla. Tout le monde retenait son souffle et Emma Swan en avait profité pour s'extirper de l'emprise des garçons perdus.
L'adolescente bailla et s'étira, toujours dans les bras de Pan, avant d'ouvrir les yeux et de le remarquer en train de lui... sourire ? Quoi ?
Oui Pan souriait souvent. Mais c'était plus par malice et sarcasme. Alors que là son sourire était... doux. Mais qui donc était cette fille ?
***
Pdv Elisabeth
Je me réveille et la première chose que m'aperçois est le visage d'un garçon penché vers moi, qui me sourit doucement. Est-ce que je le connais ? Il m'est vaguement familier. Peut-être l'ai-je déjà rencontré à la cour. Quoique, vu son accoutrement, c'est un simple roturier.
Je me dégage de son emprise dès que je me rends compte qu'il me soutenais d'une mais et regarde autour de moi.
Nous sommes dans une forêt qu'il me semble bien avoir déjà visité. Mais quand ? Mon esprit est un peu brumeux et je suis incapable de me rappeler ce que j'ai fait ces dernières heures.
Devant moi se joue une scène étrange. Des étranger aux allures bizarre, dont l'un qui semble être pirate, sont entourés d'adolescents, qui ont l'air d'avoir entre 10 et 17 ans. Tous ont leurs regards rivés sur moi.
- Excusez-moi ? Quelqu'un peut-il m'expliquer ce qui se passe ici et me dire comment je puis rentrer chez moi ?
L'un d'entre eux, celui à l'allure de pirate me fait les gros yeux et s'avance vers moi. Si tu pense que je vais boire tes paroles, pirate, tu te trompe fortement.
- Tout vas bien Elisabeth, ne t'inquiète pas. C'est Pan qui nous a tendus un piège mais on va rentrer. Viens, dit-il en me tendant ce qui semblait être sa seule main valide.
- Comment connaissez-vous mon nom ? Qui vous l'as dit ? dis-je d'un ton menaçant.
Il me regarde avec incompréhension.
- Eli, c'est moi. Ton père. Tu- tu ne me reconnais pas ?
J'éclate d'un rire froid. Il doit venir d'une lointaine contrée pour tenter sa chance ainsi.
- Vas-t-en, pirate. Avant que mes gardes ne viennent me chercher. Crois-moi il ne t'épargneront pas. Tu peux donc cesser tes balivernes et retourner d'où tu viens.
Il me regarde avec douleur puis son regard se mue en colère noir. Il se tourne vers le garçon que j'avais aperçu à mon réveil lui demande avec hargne :
- Que lui as-tu fait Pan ?!
Le dénommé Pan lui répond malicieusement :
- Je n'ai fait que la réveiller, le reste ne vient ps de moi.
- Et qui êtes vous ? je demandai alors.
- Oh, aurais-je oublié de me présenter ? Je m'appelle Peter, Peter Pan. À votre service, majesté.
- Vous venez donc d'ici.
- Je pense que vous connaissez mon père. Il est chef de votre garde, altesse.
- Vous êtes le fils de Remond ! m'exclamai-je.
Il avait toujours été mon préféré, en s'efforçant d'être pour moi le père que je n'avais jamais eu.
- Vous êtes maligne, Princesse, dit Pan. Mais nous savons tous les deux que son nom est Roland et non pas Remond.
- Eh bien s'il est votre père vous saurez que c'est lui qui m'a appris à ne pas se fier aux inconnus.
- Maintenant vous savez que je ne suis pas un. Vous souvenez-vous de moi ?
- Votre visage ne m'est pas inconnu, je l'admet. Mais c'est drôle je pensais que vous vous appeliez Alexandre ou quelque chose de la sorte.
Il éclate de rire et dit :
- Non je ne suis que Peter. Peter Pan.
***
Pdv Crochet
Qu'a-t-il fait à ma fille, ce démon ! Par tout les pirates ! Elle se prends maintenant pour la princesse d'une contrée inexistante et pense connaitre Pan ! Des faux souvenirs, voila ce que c'est. Une mascarade. Si je ne tue pas ce démon il faut me dire qui vas le faire pour que je ne lui en laisse pas l'occasion. Je vais lui faire payer pour m'avoir effacé de la mémoire de ma fille.
- Je ne sais pas ce que vous faites, je m'exclamai soudain, mais tu va me le payer Pan !
Ma fille lève les yeux au ciel.
- Ne t'avais-je pas dit de t'en aller ?! Tu as de la chance que je sois encore un peu déboussolée car sinon je t'aurais fait jeter au cachot ! Les pirates ne sont pas les bienvenus dans mon royaume.
Aargh ! Je ferai payer à ce gamin chaque paroles insensée que prononce ma fille adoré. Mais puisqu'elle y croit tant, alors entrons dans son jeu.
- Tu n'est pas dans ton royaume princesse. Tu es sur un île dont ton prétendu ami est le maitre.
Mes compagnons me regardent contrits, me comprenant surement rien à cette folie. Je leur murmure :
- Entrez dans son jeu.
Ils hochent la tête et changent de position. C'est parti. Peter veux jouer, bien. Nous allons jouer.
***
Pdv Elisabeth
Une femme aux cheveux courts et noirs s'avances vers moi en affichant un sourire chaleureux.
- Votre altesse, (elle fait la révérence mais ne vas pas jusqu'en bas) Je me présente, je suis la Reine Blanche-Neige. Voici mon mari, le Prince Charmant, ma fille la princesse Emma, ma belle-mère la Reine Regina et notre compagnon de voyage le Capitaine Killian Jones. Nous venons ici pour récupérer mon petit-fils qui à été kidnappé par le garçon à vos côtés. Nous ne vous voulons aucun mal.
- Vous m'avez l'aire bien jeune pour avoir un petit-fils et votre fille fait votre âge. Si elle n'avait pas les yeux de son père je dirais que vous mentez et qu'elle est votre sœur.
- C'est une assez longue histoire mais nous avons été victimes d'une malheureuse malédiction nous empêchant de vieillir jusqu'a ce que nous retrouvions notre fille, ce qui est maintenant le cas.
Je sens une pointe de jalousie monter en moi. Jamais ma mère ne me dirais cela. Enfin, sauf si c'est l'héritage de la couronne qui est en jeu.
Peter Pan intervint alors.
- C'est bien beau mais Henry ne veux pas venir avec vous. Il ne veux pas retourné là d'ou vous venez. D'ailleurs je ne l'ai ps kidnappé, il est venu de son propre gré.
Une femme alluma alors une boule de feu dans le creux de sa main mais le pirate lui retenu le poignet.
- Nous somme donc bien loin de chez moi ? je demandais en me rappelant des paroles du pirate un peu plus tôt.
- Oui, c'est vrai. Nous somme à Neverland. Là où tout les enfants qui souhaitent échapper à leur vie et aux adultes peuvent se réfugier.
À ces mots je manque de tomber au sol mais Pan me rattrape habilement. Je me souviens.
|| FLASHBACK ||
Je cours. Je cours aussi vite que je peux, les larmes aux yeux. Je n'en peux plus ! Je me veux plus être une princesse ! Je veux pouvoir vivre ma vie comme je l'entends, rencontrer quelqu'un, tomber amoureuse, et me marier. Dans cet ordre. Je ne veux pas me marier à un inconnu ! Je me fiche pas mal que cela soit pour agrandir le royaume ! Je ne veux pas avoir à subir cela !
Je continue de courir et vais me réfugier dans les bois.
Bien sur, mère se fiche pas mal de ce que je veux ! Elle ne m'a jamais aimée. Je ne suis qu'une enfant illégitime qui ne méritera jamais vraiment la couronne. Du moins pas à ces yeux. Je donnerais tant pour m'en aller ! Partir loin d'ici. Loin de mes problème et de cette vie que je déteste tant. Je rêve d'un endroit où je pourrais faire ce que je voudrais, lorsque moi, et moi seule l'aurai décidé ! Un monde où les princesses sont libres de faire ce qu'elles souhaitent, où leurs mères n'ont pas de plans précis au plus petit des détailles, de l'image qu'elle doivent donné. Où leurs avenir n'est pas déjà tracé. Un monde où tout les enfants qui souhaitent échapper à leur vie et aux adultes peuvent se réfugier.
Soudain, mon esprit devient brumeux et je me prends les pieds dans une branche, tombant par ce fait à la renverse. Puis c'est le noir complet.
|| FIN DU FLASH-BACK ||
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top