Chapitre 2

Il ne fallut que quelques minutes à Ladybug pour effacer la distance qui la séparait de la Tour Eiffel. Elle s'élança directement vers son sommet et atterrit sur la plus haute plate-forme possible.

Chat Noir l'y attendait déjà, confortablement adossé à une poutrelle métallique.

Il se leva en la voyant arriver et s'avança vers elle, un immense sourire aux lèvres.

Ladybug ne put s'empêcher d'éprouver un léger pincement de jalousie devant la grâce féline de sa démarche. Ses propres pouvoirs avaient beau la rendre plus rapide, plus agile, jamais elle ne serait capable de se déplacer avec autant d'élégance.

« Rebonjour », la salua le jeune homme avec une courbette théâtrale.

Malgré l'incongruité de la situation, Ladybug ne put s'empêcher de sourire à son tour.

Ce Chat Noir dégageait indéniablement une aura sympathique. Si elle écoutait son instinct, elle irait même jusqu'à dire qu'il lui inspirait spontanément confiance.

Dommage qu'elle ne puisse pas encore en être absolument certaine.

Après avoir échangé quelques platitudes, les deux jeunes gens s'installèrent dans un coin de la plate-forme métallique pour discuter tranquillement. Chat Noir confirma rapidement à Ladybug ce que cette dernière soupçonnait déjà. Il n'avait absolument aucun souvenir d'elle avant le combat, pas plus qu'il ne savait ce qui avait pu causer une situation pareille.

« Je ne comprends pas », se lamenta Ladybug. « Je ne me rappelle pas de toi, tu ne te rappelle pas de moi, et pourtant tout le monde se rappelle de nous, en tant qu'équipe ! Ça n'a aucun sens ! Je ne comprends pas ce qu'il a pu se passer. »

« J'ai peut-être une explication », annonça Chat Noir.

« Ah ? », releva aussitôt Ladybug, son intérêt piqué au vif.

« Oui », répondit le jeune homme en hochant vigoureusement la tête. « Un univers parallèle ! »

Un instant de silence passa entre les deux héros.

« Un univers parallèle », répéta platement Ladybug.

« Exactement ! », s'exclama triomphalement Chat Noir. « Pour être plus précis, je suppose qu'on vient tous les deux de deux univers différents, et qu'ils ont fusionnés je ne sais comment », ajouta-t-il en joignant ses deux mains devant lui, doigts entrelacés, pour illustrer ses paroles.

« Et donc, je viendrai d'un univers où il y a une Ladybug et pas de Chat Noir, et toi ça serait l'inverse ? », poursuivit Ladybug en haussant un sourcil circonspect.

« C'est ça ! », approuva Chat Noir d'une voix surexcitée.

Ladybug se pinça l'arête du nez et laissa échapper un soupir fatigué.

Elle n'était définitivement pas assez payée pour ça.

« Ça n'a aucun sens », assena-t-elle. « En admettant que tu viennes d'un univers sans Ladybug, comment tu aurais fait pour purifier les akumas ? »

« Oh, c'est simple », répliqua le jeune homme sans se démonter. « Tu vois ce grelot ? », poursuivit-il en donnant une petite pichenette à la clochette accrochée à son cou, lui arrachant un tintement mélodieux. « C'est une sorte de boîte. J'emprisonne les akumas dedans et je les garde le temps de les amener au Grand Gardien. C'est lui qui s'occupe ensuite de les purifier grâce au pouvoir du miraculous de la Coccinelle. Les habitants de mon Paris sont habitués à devoir attendre un peu pour que les dégâts soient réparés, même si j'essaye de faire en sorte que ça ne dure pas plus d'une journée », précisa-t-il en se passant machinalement la main derrière la nuque.

Ladybug secoua la tête.

Une boîte à akuma ?

Des purifications effectuées sur le tard ?

Rien de tout ceci ne lui semblait logique.

« Ça me paraît plutôt bancal comme explication », déclara-t-elle d'un ton peu convaincu.

« Tu as une meilleure idée ? », lui demanda Chat Noir en haussant un sourcil circonspect.

« Meilleure que des univers parallèles ? Oui. On est tous les deux victimes d'une sorte de... d'une espèce d'amnésie sélective. Et bizarre. Une amnésie très sélective et très bizarre. »

Chat Noir hocha la tête pour marquer son intérêt, l'invitant silencieusement à poursuivre.

Encouragée par son approbation tacite, Ladybug poursuivit ses explications.

« Je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi, mais on a tous les deux oublié nos existences respectives », continua-t-elle. « Ça explique pourquoi personne n'est étonné de nous voir tous les deux alors que nous, on ne se rappelle de rien. »

Une pensée terrifiante lui glaça soudain les entrailles.

« Oh mon dieu, et si j'avais oublié d'autres choses ? Et si, si... s'il y avait des douzaines d'autres héros et que je les avais tous oubliés ? », ajouta-t-elle d'une voix affolée. « Et ma famille ? Je crois que je me souviens de ma famille, mais peut-être pas complètement ? Qu'est-ce que vais faire si je rentre chez moi et que je me retrouve face à de parfaits inconnus ? Ils vont me prendre pour une folle ! Ils vont m'enfermer dans un asile et on me prendra mes boucles d'oreille et le Papillon en profitera pour attaquer et Paris va finir en ruine et ce sera de ma faute ! », conclut-elle en levant les bras vers le ciel d'un air catastrophé.

Une légère pression sur son épaule la ramena soudain à la réalité.

Celle de la main de Chat Noir, qui, par ce simple geste, l'arracha à sa spirale de pensées effrayées.

« Je ne pense pas que la situation soit si dramatique que ça », la rassura-t-il. « Et si jamais c'est le cas, je suis sûr qu'on trouvera une solution. Paris ne va pas finir en ruine. »

Ladybug laissa retomber ses bras le long de son corps.

« Tu crois ? », demanda-t-elle d'une petite voix.

« J'en suis certain », lui confirma Chat Noir. « Et crois-moi, je te dirais si je pensais le contraire », ajouta-t-il, les yeux pétillants de malice. « Je suis un félin bien élevé, je ne mentirais pas sur quelque chose d'aussi important que chat. »

Ladybug le fixa un moment, interdite. Elle n'en croyait pas ses oreilles. Un jeu de mots ? Est-ce qu'il venait vraiment de faire un jeu de mots ? Un mauvais jeu de mots, qui plus est ?

Mais Chat Noir avait l'air si fier de lui, si content de ce terrible désastre linguistique, que la jeune fille ne put s'empêcher de sourire. La vague de panique qui s'était abattue sur elle reflua acheva lentement de refluer, la laissant de nouveau les idées claires.

« Sinon, qu'est-ce que tu penses de ma théorie ? », reprit-elle finalement. « Enfin, juste la partie concernant l'amnésie sélective, pas celle de la fin du monde », précisa-t-elle avec un petit sourire contrit.

« Et bien, elle tient la route », reconnu Chat Noir en se tapotant pensivement le menton du bout du doigt. « Même si c'est moins cool que des histoires d'univers parallèles », ajouta-t-il avec un clin d'œil malicieux.

Laissant échapper un petit éclat de rire, Ladybug lui donna une bourrade amicale sur l'épaule.

« Il y a juste un truc que je ne comprends pas », reprit le jeune homme. « Si ta théorie est juste, alors comment est-ce que tu expliques le fait que je me rappelle très bien comment je me débrouillais sans que tu sois là ? Les combats tout seul, les akumas apportés à Maître Fu ? »

Ladybug nota avec intérêt la mention du nom du vieil homme. Que Chat Noir connaisse l'identité du Grand Gardien plaidait un peu plus en faveur du fait qu'il soit bien le héros qu'il prétendait être (ça ou un vilain très bien renseigné, mais plus elle passait de temps avec lui, moins cette hypothèse lui semblait probable).

« Je pense que nos cerveaux ont fabriqués de nouveaux souvenirs pour créer quelque chose de logique », répondit-t-elle après un instant de réflexion. « Regarde, visiblement, on ne peut pas se fier à nos mémoires », ajouta-t-elle en lui montrant l'écran de son yo-yo, ouvert sur la page d'accueil du Ladyblog.

Chat Noir laissa échapper un petit sifflement appréciateur.

« 'Ladyblog' ? », releva-t-il. « Pas mal. Chez moi, c'était Chat News. »

« C'est la preuve qu'on ne peut pas faire confiance à nos souvenirs », insista Ladybug. « Quelqu'un a dû nous faire quelque chose. »

« Je me suis déjà battu contre un vilain qui faisait perdre la mémoire, une fois », déclara pensivement Chat Noir. « Il s'appelait Oblivio. Mais son pouvoir ne fonctionnait pas du tout comme ça, il faisait vraiment tout oublier. »

« Oblivio ? Je me suis battue contre lui moi aussi », répondit Ladybug d'un ton perplexe. « C'était à la tour Montparnasse. »

Les yeux de Chat Noir s'écarquillèrent aussitôt de stupeur.

« Moi aussi. Mais j'étais seul contre lui à ce moment-là, j'en suis sûr. »

« Je suis sûre que j'étais seule aussi », répliqua aussitôt Ladybug. « Raaaaaaaah, ça ne sert à rien !» s'exclama-t-elle en se prenant la tête à deux mains. « On tourne en rond. »

Les deux jeunes gens se perdirent dans un silence songeur. Au bout de plusieurs minutes, Chat Noir se tourna vers Ladybug.

« Pourquoi-est ce qu'on n'irait pas voir Maître Fu ?», suggéra-t-il. « Il aura peut-être une idée. »

« Pourquoi pas... », approuva-t-elle finalement, tout en hochant machinalement la tête.

De toute façon, à ce stade, elle n'avait pas d'autre solution à proposer.

Parler à Tikki n'avait rien donné.

Parler à Chat Noir n'avait rien donné.

Peut-être que parler à Maître Fu leur apporterait une réponse, ou à défaut de mieux, un début de piste à suivre.

« Alors c'est parti ! », s'exclama Chat Noir en bondissant sur ses pieds. « En route pour chez le Grand Gardien ! »

« Minute », l'interrompit Ladybug en levant la main. « On n'est sensés amener personne chez lui. »

(Règle 174.)

(Et coéquipier potentiel ou pas, hors de question pour elle de déroger à cette consigne tant qu'elle ne savait pas exactement ce qu'il en était.)

« Ah, oui, la règle 174 », grommela Chat Noir, s'attirant aussitôt un coup d'œil stupéfait de la part de Ladybug. « Je sais ! », s'exclama-t-il en claquant triomphalement des doigts. « On prend tous les deux un chemin différent et on se retrouve là-bas. Est-ce que ça te va comme ça ?»

Mi-satisfaite, mi-perturbée par la connaissance évidente que Chat Noir avait des règles instaurées par le Grand Gardien, Ladybug hocha mécaniquement la tête.

« Ça me va. »





Ladybug arriva sur le toit de l'immeuble de Maître Fu une dizaine de minutes plus tard, après moult tours et détours au cours desquels elle s'était assurée qu'elle n'avait pas été suivie. Elle eu tout juste le temps de raccrocher son yo-yo à sa hanche qu'une ombre noire atterrissait à ses côtés.

« Pile à l'heure, ma Lady », lui lança Chat Noir avec un clin d'œil amusé.

« Ravie de voir que tu ne t'es pas perdu en route, chaton », répliqua-t-elle sur le même ton.

Un sourire soulagé se dessina sur les lèvres de Ladybug alors que le jeune homme posait une main théâtrale sur son torse et qu'il déclamait dramatiquement que son sens d'orientation de félin ne l'avait jamais trahi.

Chat Noir connaissait les règles du Grand Gardien. Il connaissait le chemin pour aller chez lui. Il était bel et bien le héros qu'il prétendait être.

Cette information lui réchauffait le cœur bien plus qu'elle ne l'aurait cru.

Elle n'était pas seule.

Plus maintenant.

« Allez, ne perdons pas de temps », reprit-elle en s'avançant vers le bord du toit. « Allons voir le Grand Gardien. »

Les deux héros ne mirent qu'une minute à descendre du bâtiment et à se faufiler dans l'appartement de Maître Fu. C'est avec une pointe de déception et une très relative surprise que Ladybug constata que le vieil homme n'avait l'air absolument pas étonné de la voir en compagnie de Chat Noir, pas plus qu'il ne semblait être troublé par l'existence de ce dernier.

Le coup d'œil incisif que lui jeta Chat Noir lui confirma que le jeune homme pensait certainement exactement la même chose à son sujet.

Visiblement ils étaient bel et bien tous les deux des héros et visiblement, personne d'autre qu'eux n'était affecté par... et bien, par quoi que ce soit qui puisse les affecter.

Inconscient du trouble de ses invités, le Grand Gardien les invita joyeusement à s'installer tous les deux dans son salon. Il leur proposa à chacun une tasse de thé avant de leur demander ce qui lui valait le plaisir de leur visite.

Ladybug marqua un instant d'hésitation.

Elle ignorait si Maître Fu était réellement aussi paranoïaque que ce voulait bien lui faire croire sa mémoire. Mais si oui, elle n'était pas sûre de vouloir courir le risque de lui dévoiler ce qu'il se passait vraiment.

Et s'il considérait qu'avec leurs mémoires altérées, Chat Noir et elle représentaient un danger pour la sécurité des miraculous ?

Et s'il décidait de les leur reprendre ?

Non.

Elle refusait de prendre un risque pareil.

« Oh, on passait juste dans le coin et on s'était dit qu'on allait passer dire bonjour », répondit-elle avec un sourire crispé. « C'est toujours bien, de dire bonjour. Ça entretient les bonnes relations. »

À son grand soulagement, Chat Noir suivit aussitôt le mouvement.

« Exactement ! », approuva-t-il en hochant vigoureusement la tête. « Ça fait toujours plaisir de se rendre une petite visite. À propos, est-ce que je vous ai déjà dit que votre thé était absolument délicieux ? Il ne manquerait qu'un petit peu de lait avec et ça serait parfait ! »

Visiblement flatté, le Grand Gardien se rengorgea aussitôt. Il se lança dans un long discours sur le thé et ses vertus, non sans leur lister au passage tous les magasins où s'approvisionner à 10 kilomètres à la ronde (et ce par ordre alphabétique, avec les avantages et inconvénients des produits proposés par chaque établissement).

Chat Noir et lui discutèrent avec animation pendant quelques minutes, avant que Ladybug ne détourne subtilement la conversation vers les précieux bijoux dont le vieil homme avait la garde.

Lorsqu'elle demanda au Grand Gardien s'il avait déjà envisagé de ne mettre en circulation qu'un seul de leurs deux miraculous, le vieil homme la regarda d'un air choqué.

« Quoi ? Pourquoi est-ce que j'aurai fait ça ? », s'exclama-t-il. « S'il avait été question d'autres miraculous, peut-être, mais le miraculous du Chat Noir et de la Coccinelle sont indissociables. Ils sont faits pour fonctionner en harmonie. Leurs pouvoirs se complètent et s'équilibrent, ça n'aurait pas de sens de les séparer. »

Chat Noir et Ladybug échangèrent un regard entendu. Quand Maître Fu leur demanda la raison d'une pareille interrogation, tous deux se hâtèrent de changer de sujet. La conversation reprit tranquillement son cours, jusqu'à ce que les deux héros s'excusent et quittent les lieux.

« Bon, on ne peut pas dire qu'on aura appris grand-chose... », soupira Ladybug alors que Chat Noir et elle se retrouvaient une fois de plus sur le toit de l'immeuble du Grand Gardien.

« On a appris qu'on était indissociables, ma Lady », répliqua Chat Noir avec un clin d'œil espiègle. « Personnellement, je trouve ça très encourageant ! »

« Haha... », ironisa Ladybug d'une voix lasse.

Le fait de découvrir que Maître Fu était complètement inconscient de la situation dans laquelle ils se trouvaient la décourageait plus qu'elle ne l'avait imaginé. Avec lui, c'était leur dernière piste sérieuse qui disparaissait.

Si le Grand Gardien en personne n'avait pas la moindre idée du mal qui frappait ses protégés, alors que faire ? Molester le prochain super-vilain en espérant obtenir une réponse ? Attendre que le Papillon ait enfin été arrêté pour voir s'il était caché derrière ce mystère ? Se tourner vers la médecine ? Vers la sorcellerie ?

Bien sûr, il y avait toujours la possibilité de dire la vérité à Maître Fu, mais Ladybug ne se sentait pas (encore) résolue à en arriver à cette extrémité. Le risque de se voir privée de son miraculous était trop grand.

En attendant elle était condamnée à vivre avec une mémoire bancale, amputée des souvenirs de Chat Noir.

D'un geste machinal, Ladybug sortit son yo-yo et ouvrit la page du Ladyblog. Elle fit défiler toutes ces photos, si familières et différentes à la fois, qui la montraient aux côtés de Chat Noir. Qui les montraient, ensembles, protégeant Paris.

Une boule de nostalgie se logea dans sa gorge. Le cœur lourd, elle poussa un profond soupir.

Quelle héroïne digne de ce nom pouvait oublier son propre coéquipier ?

Comment avait-elle pu effacer de sa mémoire tous ces moments passés ensembles ? Ces batailles à lutter côte à côte ? Ces instants de complicité ? Comment avait-elle pu occulter son existence même ?

Sentant manifestement son moral décliner, Chat Noir s'approcha d'elle.

« Hey, je suis sûr qu'on va finir par trouver une solution », lui dit-il d'un ton réconfortant.

Son évidente bienveillance ne fit que serrer un peu plus le cœur de Ladybug.

Combien ? Combien d'instants semblables avaient ainsi disparu de ses souvenirs ?

« Ça ne te dérange pas ? », lui demanda-t-elle tristement, incapable de détacher son regard du Ladyblog. « D'avoir oublié ? »

« Déjà, je te rappelle que je viens d'un univers parallèle », répliqua malicieusement Chat Noir, tout en agitant un doigt faussement réprobateur dans sa direction. « Tout comme toi, d'ailleurs. On n'a pas de problème de mémoire, c'est juste le reste du monde qui se rappelle de trucs qui n'existent pas. »

Mi-exaspérée, mi-amusée, Ladybug esquissa un faible sourire.

« Plus sérieusement, je nous fais confiance », reprit Chat Noir en posant ses mains sur ses épaules, regard plongé dans le sien. « Est-ce que ça m'ennuie de ne plus me souvenir de toi ? De tous les moments qu'on a pu passer ensemble ? Bien sûr. Mais est-ce que je pense que c'est la fin pour nous ? Non. S'il y a une solution, on la trouvera. Et si non, et bien, si on était de supers coéquipiers avant, alors on deviendra des coéquipiers encore meilleurs ! », conclut-il avec un immense sourire. « J'en suis sûr. »

Ladybug sentit une bouffée de reconnaissance enfler en elle au fil du discours de Chat Noir. Son optimisme indéfectible et ses paroles de soutien lui redonnait confiance en elle. En eux.

Un large sourire se dessina à son tour sur ses lèvres. Chat Noir avait raison. S'il y avait une solution, ils la trouveraient.

C'était une certitude. 






Note : 

Un immense merci pour l'accueil que vous avez fait au chapitre 1 de cette histoire ! J'espère que ce nouveau chapitre vous aura plu :)

Et à votre avis, qu'est ce qu'il peut bien arriver à nos deux héros ? Une amnésie ? Des univers parallèles ? Autre chose ? 

A bientôt pour la suite ! ^^

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