Seule, encore et toujours. C'est à ça que se résume ma vie : la solitude. De jour comme de nuit, que je sois vraiment seule ou que j'ai de la compagnie, c'est toujours le même chose...

Mon cœur martèle dans ma poitrine. 

J'ai l'impression qu'il tente de sortir de ma cage thoracique. 

J'ai mal. 

Ma gorge me brûle. 

Je n'arrive plus à respirer. 

Mais je continue de courir. 

Non, je ne cours pas, je fuis. 

Je trébuche. 

Je tombe. 

Une douleur lancinante s'empare de mon crane.

 Le noir complet.

J'ai mal à la tête. 

Je ne sais pas où je suis. 

Toujours au sol ?

 Peut-être. 

En train de mourir ? 

Probablement. 

Je ne vois rien. 

Mes paupières sont trop lourdes. 

Je n'arrive pas à les soulever. 

J'ai mal au dos. 

Des sons me parviennent. 

Des murmures de plus en plus clairs. 

Une sirène. Des voix. 

Je ne comprends pas un traître mot de ce qu'elles racontent. 

Un souffle effleure mon oreille:

« Adalyne... »

J'ai envie de crier que je suis là, que je l'entends. 

Mais j'ai tellement mal à la gorge. 

Une main se glisse sous mes épaules et une autre sous mes genoux. 

Je me sens soulever. 

Une décharge électrique me parcours la colonne vertébrale. 

La douleur est tellement violente qu'elle me révulse l'estomac. 

Je voudrais hurler, pleurer. 

Mais rien n'y fait. 

Comme ci mon esprit était détaché de mon corps.

 La douleur s'amplifie à chaque pas de mon porteur.

 Quand elle atteins son paroxysme, je sens quelque chose se rompre en moi. 

Le noir complet est de retour.

---------------Note-de-l'auteure---------------

Salut les gars... 

Bon je vais être franche avec vous, c'est un gros essai que je vous publie là, si ça vous plait je m'engage à continuer...

Bonne journée

Flosiris