Ouups !


Marie et moi avons enfilé des vêtements plus appropriés au combat et aux déplacements furtifs (j'espère vraiment ne pas en arriver à l'extrémité "combat" parce que j'avoue avoir peur de ça.). Je mis mon épée dans son fourreau pour l'accrocher dans mon dos. Je tressais mes cheveux pour éviter qu'ils me gênent dans mes déplacements.

Marie et moi arrivâmes au laboratoire Cerbère. D'un coup, Marie me ceintura avec ses bras et je me sentis décoller du sol. Dans un premier temps, je fus tellement surprise que je mis quelques seconde avant de comprendre ce qu'il m'arrivait, puis quand nous atterrîmes, je me rendis compte que je voulais redécoller tellement ça m'avait plu. Marie mit son doigt devant sa bouche et ouvrit une trappe.

Nous venions d'atterrir sur le toit. Elle se jeta sans hésiter par le trou dont on ne voyait pas le fond, me prenant la main au passage. Nous n'étions pas vraiment loin du toit.

-À partir de là, Philomène, on ne devra plus communiquer à voix haute. Autant tout te dire : le cerbère est dangereux, si tu as l'occasion de craquer, ne te retiens surtout pas, ça pourrait te sauver la vie.
-Le problème, c'est que ta vie à toi risque de disparaître.
-Ma vie n'est rien comparée à la tienne. Tu es plus importante que tu l'imagines.

Nous descendîmes les autres étages en croisant peu ou pas de monde, ce que nous arrangea bien. Au sous-sol, le nombre d'habitants au kilomètre/carré avait nettement augmenté.
On mettait environ 10 minutes pour faire 3-4 mètres.

Une porte nous attira en particulier : elle était en ce qui semblait être de l'acier trempé personne ne semblait s'en approcher, et, plus que tout, on entendait des grognements derrière elle.

Quand nous réussîmes à l'atteindre, on a failli se faire prendre plusieurs fois tant la porte grinçait, sans parler de son poids.
Nous réussîmes enfin à l'ouvrir et...

(Hum, j'ai teeeeeellement envie d'arrêter ce chapitre ici *sourire sadique*... Allez, je suis gentille, (ou pas, mais on s'en fout) je continue.)

... PUTAINC'ÉTAICLAIREMENTPASUNPETITCHIEN !!!!!!!! Le truc était énorme, environ 3 mètres de haut, avec des mâchoires si grandes qu'on ne voyait qu'elles.

Je sortis mon épée et attendis un signal de la part de Marie pour lui foncer dessus. Signal que je reçus sans attendre.

Je sautais sur le mastodonte et essayais d'entailler son cou, en vain. Je continuais de frapper, mais comme j'étais bloquée au sol, je taillais ses pattes. Il ne réagissait pas vraiment et ça a eu le don de m'énerver.

Je lui jetais rageusement mon épée à la gueule (oui, c'est un chien DONC j'ai pas vraiment eu le choix, c'est la gueule et pas autre chose) et je crois que j'ai touché un oeil mais j'en avais strictement rien à faire. Je me suis mis à lui grimper dessus en utilisant mes... griffes ?

Boh, rien à foutre. Tant que je réussissais à le mettre au moins K.O. pour récupérer mon frère, ça m'allait.

Le truc, c'est que le mastodonte nous a plus épuisés qu'autre chose. Au final, Marie me tira en arrière et me gifla pour me calmer.

-On arrivera à rien !! On se replie !!

Je ne me fis pas prier.

Des types en blouses blanches entrèrent dans la pièce et se mirent à essayer de nous couper la route. J'en ai eu tellement marre que je me suis jetée sur eux sans prendre le temps de réfléchir.

Je taillais toutes les gorges que je trouvais, quittes à m'acharner s'il le fallait, ce qui menait à la décapitation dans les pires des cas. Les moins chanceux finissait éventrer, et j'avais tendance à balancer leurs tripes aux autres, l'air de dire "Alors, vous voulez vraiment nous arrêter ?"
Un certain nombre d'entre aux partirent rien qu'à cause de ça, et quand il n'y eut plus personne, Marie dut me tirer vers la sortie parce que je voulais faire "mumuse avec des intestincs".

Quand nous sommes arrivées à l'appartement, je suis tombée, sous le choc.

J'avais vraiment massacré tous ces gens ? Je les avais vraiment fait souffrir à ce point ?

Je suis un monstre... c'est définitif...



(Je rappelle que tout commentaire est le bienvenue)


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