Le jour où j'ai déployé mes ailes
(DÉSOLÉE !!! J'y ai mis le temps, mais... DÉSOLÉE !!!!!!)
Nous, des démons ?! Ce... c'est pas possible !!!! Le seul truc que j'ai réussis à sortir était :
-QUOI ??!! Mais, mais, mais, mais...
-Oh !!! Calme-toi !!! Je n'ai dit qu'en partie, seulement !
-Dans ces cas-là, on est sensés avoir peur de la seconde moitié !!!!
-Je t'en prie, essaie de te calmer, de toutes façons, nous sommes...
-Ils sont là !!! Ce sont eux, messieurs !!!
Une voix que nous connaissions bien venait d'hurler, et avant même que nous puissions réagir, nous étions encerclés par des policiers. Et derrière eux... Judicaël. Je laissais échapper un hurlement. Il avait l'air épuisé, maigre, mais son sourire sadique ne nous trompait pas. Gabriel se plaça devant moi, en attitude protectrice, sortant son arbalète de... nulle part ?
Pas le temps de se poser la moindre question, je saisis mon épée et le poussais pour me tenir à ses côtés.
Les policiers nous visaient et celui qui semblait être leur chef nous parla d'une voix forte et mauvaise, avec tellement de dégoût, tant dans son temps que dans ses paroles que j'en tremblais :
-Gabriel et Philomène Espérance, je vous arrête pour le meurtre d'une centaine de personnes dont la moitié ont été réduis en charpie, l'autre ayant été consumée par les flammes de l'incendie que vous avez volontairement allumé. Avez-vous quelque chose à dire pour votre défense, monstres ?
Gabriel commençait à grogner. Je posais ma main sur son épaule pour le calmer, mais il se dégagea :
-Philo, à quoi tu penses ?
-S'il te plaît, ce n'est pas le moment de péter les plombs, je t'en prie, je ne veux pas...
-J'ai l'impression que tu ne te rends compte de rien !!! Ces types nous traitent de monstre, mais ils ne savent pas aux côtés de qui ils sont !!!!
Je ne dis rien et hochais la tête. Soudain, sans que je comprenne pourquoi, je me jetais sur eux et en décapitais un à coup d'épée. Gabriel, prenant ça pour un signal, tira à son tour. Les flics nous tirèrent dessus, et Judicaël reculais. Je tranchais méthodiquement le moindre bout de chair qui se profilais vers moi, laissant des traînées de sang dans mon sillage et sur mes vêtement, me sentant de plus en plus enragée. Quand tous les hommes furent tués, je remarquais que Gabriel était transformé, dans le même état que moi. Judicaël s'avança vers nous.
Et là, Gabriel fit quelque chose dont je ne l'aurais pas cru capable.
Il me poussa à travers la fenêtre de l'appartement.
Et peu avant que je touche le sol, mes ailes se déployèrent. Et ce fut le noir.
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