Chapitre V (lemon)

Le rouquin déshabillait du regard son petit ami, tandis que celui ci dévorait son cou, lui tirant de petits gémissements.

Les mains de l'homme Ananas passaient sous ses fesses, le soulevant pour le mettre sur le bureau vert et orange, tandis qu'il enserrait sa taille entre ses cuisses.

Leurs vêtements n'étaient plus que de lointains souvenirs, éparpillés dans la pièce au murs gris pâle, tandis que le plus grand introduisait doucement ses doigts dans l'anus extrêmement sensible du plus jeune, qui se tordait de plaisir, perdant la maîtrise de son corps, sur le bureau en bois.

Rapidement, il sorti un préservatif du tiroir habituel et en coiffa le membre épais que l'homme le préparait à recevoir.

Puis il se cambra en criant, enfin comblé, bouche bée. Il passa ses mains dans son dos, et frémi en sentant les longues cicatrices.

Enfin, il prit conscience du corps contre lui. Grand, fort, musclé. Couvert de cicatrices. Brûlé au poignet. Et, sur l'épaule, un ananas noir stylisé.

Puis il cria. Il cria et il vint sur le torse de cet inconnu trop proche. Bien trop proche.

Les bras bronzés l'entourèrent, le portant, blotti contre le torse doré sur lequel serpentait de longues traînées blanches. De longues cicatrices d'une origine inconnue.

Blotti contre le torse de son amant, leurs jambes entremêlées sous la couette, il en traça le contour avec un doigt, sous le regard moqueur de son amant.

"Pourquoi cette fascination morbide Guillaume ?

- Je... Je ne comprends pas... Pourquoi tu en as autant ? D'où viennent elles ?! souffla-t-il en relevant son visage vers lui.

- Je t'ai dit de ne pas poser de questions sur mon passé. dit il d'une voix rauque, tandis que son visage se fermait totalement. Ça ne te concerne pas.

- Putain j'ai appris qu'aujourd'hui que tu faisais partie d'un gang ! Qu'Aze était ton fucking ex ! Merde ! J'ai le droit de savoir, je suis ton mec !"

Il le foudroya du regard, et le rouquin ne pu supporter ce poids, se recroquevillant sur lui même. Le brun se releva rapidement sous le regard implorant de son petit ami, qui attrapa d'une poigne faiblarde son poignet, dans une ultime tentative de le garder avec lui.

Après un dernier regard noir, lui faisant clairement comprendre que c'était de sa faute si ils se contentaient, chaque soirs depuis quelques jours, de prendre leur pied avant de dormir chacun séparé.

A part la fureur visible dans ses yeux, le magnifique visage de son petit ami était totalement inexpressif.

Ce fut avec cette image qu'il s'endormit, les larmes perlant entre ses cils et dégringolant lentement avant de tomber dans un bruit mat très faible sur l'oreiller.

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