Chapitre 9
PDV de Reiko :
Alors que je m'apprêtais de sortir voir Joël, les cloches relient le palais sonne. Ce qui signifie que je devais reprendre mon service. Je soupire.
«J'ai passé environ 2 heures sur mon lit et je n'ai pas pu rendre visite à Joël...»
Je réajuste ma robe puis resserre mon nœud.
Je sors de ma chambre et rejoins le palais. L'immense couloir qui me mène droit vers la chambre du prince, je l'empreinte. Je marche gracieusement comme le fait les servantes, mais trébuche accidentellement sur le tapis. Je me relève tout en me grattant la tête.
«Aïe...»
«Tu es stupide au point de trébucher?»
Le petit frère du prince m'accorde un rire moqueur. Vexé je lui réponds tout en gardant mon sang froid.
«Que puis-je faire pour vous, maître? Je lui adresse l'un de mes meilleurs sourire qui puisse lui faire un effet.»
«Dit, tu ne voudrais pas être ma servante à moi que plutôt Glenn-nii?»
Je lui regarde, surprise.
«Je... Je dois y aller, maître.»
«Passe du bon temps avec Glenn-nii.»
Je m'empresse de me rendre dans la chambre de Glenn, et toque.
«Entre.»
J'entre, puis referme la porte derrière moi.
«Qui t'a dit de partir juste avant. M'adresse t-il d'un ton colérique.»
«Je..»
«Je ne veux pas savoir.»
Faut savoir si tu veux savoir ou pas...
Il se lève puis se dirige vers moi. Je ne bougeais pas d'un cran et le regarder se diriger vers moi, il me plaque contre le mur brusquement et me tient les mains afin que j'évite de me débattre.
«Tu n'a plus peur?»
«Non.»
«Je vois, donc je peux faire tout ce que je veux avec toi hein?»
«...»
Il enfouit sa tête vers mon cou, et fais balader sa langue partout, dans chaque parcelle qui me rends sensible. Je resserre mes jambes sous l'envie de la tentation, mon corps brûle, rien que le fait que mon maître joue avec mon corps, à l'idée de ces geste me rends plus sensible que tout, mon souffle lourd se fait entendre dans la chambre.
Tout à coup, quelqu'un vient toquer à la porte. Je me détache de Glenn rapidement tout en me rhabillant.
«Glenn-nii! S'exclame le petit frère.»
Il entre le sourire aux lèvres sans même avoir été accordé par Glenn.
«Qu'est qu'il y a ?»
«Je peux me joindre à vous?»
Je me sens tout à coup très embarrassée.
Il me regarde tout en me souriant.
«Si tu veux.»
De quoi si tu veux?!
«Yay!»
Q-Q-Quoi...?! J-Je vais le faire avec le petit frère de Glenn?!
Je ne savais pas comment prendre leur conversation. Et finit par me faire des allusions complètement à l'ouest de ce que je pensais.
Il se dirige vers moi et me tends ses cartes.
«Joue avec moi!»
Je me sens tout à coup soulager. Sans prendre garde à mes manières je lâche un soupir de soulagement.
«Reiko-nee? Tu es fatigué?»
«Ah, euh non...! Ce serai avec plaisir de jouer avec vous, maître. Je lui fends mon plus beau sourire.»
Alors que je lui souriais, il me regardait comme s'il avait remarqué quelque chose sur mon visage.
Pendant que moi et Sora, parlons, je sens une vague de jalousie derrière moi. Mais Glenn reprends très vite son sang froid et retourne à son bureau.
«Reiko-nee...»
«Oui?»
Malgrès le caractère enfantin de Sora, il me semble qu'il a vers ses 18 ans.
«Jouons dans ma chambre !»
«Bien sûr. Je lui souris.»
«J-Je viens! Interrompt Glenn.»
En l'espace d'un instant j'ai pu voir que Sora semblait agacé mais reprends vite son sourire rayonnant.
«On y va alors, Glenn-nii!»
Glenn semblait assez surpris de lui même.
Sora me tient le bras tout le long du couloir jusqu'à sa chambre. Il nous fait entrer, puis s'installe sur sont lit tout en déposant les cartes avec.
«Tu peux t'asseoir à côté de moi, Reiko-nee.»
C'est assez bizarre d'être traité ainsi alors que je suis une servante. Glenn ne semble pas prêter attention à son petit frère mais pose spécialement son regard sur moi tout le long du jeu.
L'heure de préparer le dîner arrive pour moi. Je quitte la chambre tout en laissant les deux frères.
PDV de Glenn :
«Pourquoi tu es venu Glenn-nii»
«Parce que j'avais du temps libre.»
«Ou bien plutôt parce que tu pensais que j'allais me l'a faire?»
«...!»
«Je ne le ferai pas. Je ne suis pas comme toi, Glenn-nii.»
«... Je sens vaguement la colère monter en moi.»
«Mais bon, ce qui était surprenant pour moi, c'était que je ne m'attendais pas à une servante. Habituellement tu n'engage presque jamais de servante.»
«Ça te pose un problème?»
«Particulièrement non. Si mon frère pense qu'il a raison alors je ne dis pas contraire.»
Visiblement agacé je quitte sa chambre pour regagner la mienne.
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