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J'ai humanisé Lily.
Bonne lecture ❤️
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Au bord de la fenêtre de sa chambre, elle regarda le jour se lever s'étant réveillée bien tôt.
Comment pouvait-elle dormir plus longtemps avec ce qu'elle traversait ?
A quel moment devrait-elle aller servir le prince ? Elle ne connaissait pas.
Levy resta encore face à la fenêtre, regardant la lumière du jour illuminer sa chambre puis finalement, voulant enfiler ses vêtements de servante elle se rendit compte qu'elle avait vraiment besoin d'une douche mais elle ne savait pas où se trouvait les bains.
— Lucy ! s'exclama t'elle.
Elle sortit pour toquer à la porte de Lucy, juste à côté de la sienne comme elle lui avait indiqué hier. Cette dernière vint ouvrir, enroulée d'une serviette autour de son corps, les cheveux humides.
— Levy ? Tu es encore là ? demanda t'elle, suprise.
— Oui pourquoi ?
— Tu aurais déjà dû y aller il y'a longtemps, le prince Redfox se réveille très tôt.
— Je ne savais pas. Et je ne suis même pas encore prête, commença t'elle à paniquer.
— Tu vas te dépêcher. Vient je vais te montrer les bains.
Les servantes des princes avait droit à leur bain à part lui dit Lucy, la conduisant au dit lieu et lui recommandant de se dépêcher, ce qu'elle fit vite fait, s'habillant rapidement.
Elle ne voulait en aucun cas que le prince soit contrarié à cause de son retard.
Et dire qu'elle devait passer dans les cuisines récupérer le déjeuner du prince comme lui avait dit Odette. Elle ne savait même pas ce qu'il aimait particulièrement. Peut-être qu'elle devait se renseigner auprès d'une cuisinière.
La bleutée ne pouvait ignorer longtemps le regard des femmes sur elle. Normal, elle avait l'air d'une gamine perdue dans ses grandes cuisines.
Elle avança vers les quartiers du prince qui était bien plus calme avec juste la présence des gardes tout le long, plateau à la main espérant qu'il apprécie ce qu'elle avait fait.
Elle était devant ses appartements, les gardes l'avaient laissé passer, reconnaissant qu'elle était la servante du prince vu sa tenue bien différente des autres servantes.
En s'avançant dans ses appartements, elle le vit adosser contre l'un des poteaux de son lit, les bras croisés et les yeux fermés.
— Bonjour mon prince, salua t'elle poliment.
— T'es en retard, blâma t'il, sans prendre la peine de répondre à sa salutation.
Tout de même, elle s'inclina légèrement puisqu'elle tenait le plateau et ne voulait pas le renverser.
— Pardonnez mon retard. Ça n'arrivera plus.
Il ne répondit pas et après un moment de silence, elle se redressa pour déposer son plateau.
— Votre déjeuner si vous voulez bien.
Elle le suivit s'avancer et s'arrêter tout juste derrière elle.
Qu'il était grand et dégageait une force, une sorte de puissance qui l'oppressa. Elle avait l'impression d'être intimidé d'un coup, elle n'avait pas ressenti ça hier.
Peut-être parce qu'elle prenait pleinement conscience qu'il s'agissait du prince impérial, des douzes royaumes.
Le futur empereur.
Levy déglutit d'un coup, plongeant dans une incapacité de bouger.
— Je te fais peur ? demanda t'il.
Elle secoua faiblement sa tête et elle sentit alors cette pression cesser.
Il avança sa main qui effleura son bras et il se saisit d'une fourchette pour goûter la nourriture qu'elle lui avait ramené puis il reposa à nouveau la fourchette avant de s'éloigner.
— Je n'aime pas qu'on me fasse attendre.
La jeune servante se retourna et le vit assis sur son lit.
— J'aimerais que vous excusez mon retard, ça ne se reproduira plus, s'excusa t'elle à nouveau.
— Pour le temps perdu tu vas me divertir.
— Vous divertir ? s'étonna t'elle.
Qu'avait-il en tête ?
— Fait entrer la lumière, ordonna t'il tout d'abord.
Elle regarda la pièce qui était un peu sombre. Normal, toutes les fenêtre étaient recouvertes de rideau.
Levy s'avança donc pour les tirer mais ce n'était chose facile. Déjà que c'était si haut et sa taille ne l'aidait en rien, de plus que c'était lourd.
Après un effort, elle réussit à faire dégager les rideaux de toutes les fenêtres, sauf celle de la porte fenêtre en face de son lit, il ne voulait pas recevoir de la lumière dans ses yeux.
— Que voulez vous que je fasse ? demanda t'elle, appréhendant ce qu'il lui demandera.
— Danse pour moi.
Levy écarquilla les yeux face à sa demande.
— Je ne peux pas, dit-elle doucement.
— J'attends, dit-il, sans forme de refus.
Se souvenant des paroles d'Odette, elle se dit qu'elle n'avait vraiment pas le choix car il pouvait la renvoyer.
Elle le regarda dans les yeux et le vit sourire. Un sourire étrange, un sourire...
Il ne lui demandait quand même pas ça. Elle ne le pouvait pas, ce n'était pas ce genre de chose qu'elle avait l'habitude de faire mais il lui ordonna de se dépêcher.
Toute tremblante, elle commença à faire de petit mouvement, trémoussant son corps devant lui.
C'était si honteux.
Bouger de la sorte devant lui.
Faisant glisser ses mains sur son corps comme il le demandait, le regardant aussi dans les yeux parce qu'il le voulait.
Qu'est-ce qu'il voulait ?
L'humilier ?
C'était réussi.
Ses yeux s'humifièrent et il lui demanda enfin de s'arrêter.
— C'est bon, dit-il.
— Vous êtes satisfait ? demanda t'elle la voix tremblante et larmoyante.
Elle le vit s'approcher d'elle et elle baissa les yeux ne voulant pas le regarder se sentant honteuse mais il releva son visage en l'attirant contre lui et elle lâcha un cri de surprise face à son geste.
— Pas tout à fait. On dirait une novice, dit-il.
Elle posa une main contre lui voulant s'éloigner et elle sentit ses yeux sur son corps, de façon très insistante et les mots des amies de Lucy refirent surface, qu'il mettait toujours ses servantes dans son lit mais elle ne désirait pas cela, souhaitant que sa première fois se fasse avec amour.
— Je peux faire tout ce que vous voulez mais pas ça.
— Pas quoi ?
— Vous... Et bien coucher avec moi, murmura t'elle.
— Qui t'as dit que je voulais le faire ?
Surprise tout d'abord, elle se réjouit par la suite qu'il n'ait pas de telle idée envers elle.
— Mais... Peut-être que je pourrais changer d'avis, dit-il, descendant ses mains sur ses fesses, la faisant sursauter et elle le repoussa par réflexe.
— Je vous en prie arrêtez.
— T'es toute rouge.
Pourtant mignonne ainsi.
On aurait vraiment dit une gamine mais ce côté enfantin n'était pas si mal.
Son air innocent, ses rougeurs sur les joues, ses cheveux azurs ondulant sur ses épaules et ses yeux noisettes profond.
Elle était belle.
Le prince se rapprocha d'elle tandis qu'elle recula mais, elle fut coincée contre un meuble et il put enfin être à son niveau.
Il posa sa main sur sa joue et rapprocha son visage vers celui de sa servante, s'efflleurant presque.
Levy paniqua à ce geste.
— Ne... Ne m'embrassez pas, implora t'elle.
— J'allais pas le faire.
Il s'éloigna d'elle et son regard redevint sérieux.
— Cherche moi des vêtements, je vais m'entraîner, dit-il, commençant à se dévêtir.
Levy s'exécuta à la hâte, mal à l'aise par ce qui se passait.
Il n'allait pas se déshabiller à chaque fois qu'il le voulait sans lui demander au préalable de ne pas regarder. Et le fait de savoir qu'il était sûrement nu à cet instant la mit très mal à l'aise.
Il n'était aucunement pudique.
— Dépêche toi.
Comme hier elle avança, le regard baissé pour ne pas le voir et alors qu'elle tendit les mains vers lui pour lui remettre ses vêtements, il emprisonna ces derniers et elle releva la face suprise.
— Habille moi.
— Mais vous pouvez vous vêtir de vous même.
— Peut-être mais j'ai une servante pour ça.
— Prince Redfox vous êtes nu je ne peux pas vous voir ainsi.
Elle essaya de ne pas regarder plus bas que son torse alors que ses mains étaient toujours maintenu par ceux du prince.
Il sourit et fit tomber les vêtements au sol sans lâcher ses mains pour les rapprocher de son corps et quand elle toucha enfin sa peau, elle recula brusquement se détournant de lui.
— Tu n'as décidément jamais vu un homme nu.
— O-oui.
— T'es vierge ma parole.
Elle rougit gênée sans répondre, détournant son regard.
Il ramassa ses vêtements pour s'habilla vite fait et Levy regarda tristement le plateau qu'elle lui avait apporté, il n'avait même pas déjeuner.
— Prochainement demande moi avant de préparer quelque chose, dit-il.
La jeune servante acquieça d'un hochement imperceptible de la tête.
— Suit moi.
— Je dois redescendre avec le plateau en cuisine.
— Tu veux que je te rappelle ce que tu es ? Ma servante, tu suis mes ordres simplement. Une autre servante viendra s'en charger.
Le prince sortit et elle se mit à le suivre. Il marchait vite et elle essaya tant bien que mal de suivre le rythme derrière lui mais voir son dos lui rappela l'image de son corps nu qu'elle avait surpris hier la faisant rougir
Honteuse, elle secoua fermement sa tête chassant cette image dénuée de sens et elle pensa à quelque chose de plus important.
La santé de sa mère.
S'etait-elle réveillée ? L'avait-elle demandé si tel était le cas ? Pour rendre visite à sa mère, elle devra sans doute attendre, doutant fort que le prince lui accorde une autorisation aussi vite alors qu'elle venait à peine de commencer.
Par chance elle pouvait envoyer des lettres, donc elle envoyera une à monsieur Gin, peut-être aujourd'hui.
— Prince Redfox ?
— Quoi ?
— Je peux envoyer une lettre aujourd'hui ?
— Fait ce que tu veux, répondit-il, indifférent.
— Je... Je peux en envoyer tous les jours ? demanda t'elle, hésitante.
— Je m'en fou de tes lettres, fais que ce tu veux bon sang, s'énerva-t-il.
Était-il vraiment obligé de s'énerver pour si peu ?
Elle resta silencieuse et le suivit jusqu'à ce qu'ils déboulent dans une très grande cour à perte de vue.
Il y'avait des soldats qui s'entraînaient avec des épées et tout autre armes tranchantes et le bruits de ces derniers s'entrechoquant sifflèrent dans ses oreilles.
Un peu plus loin se trouvait deux sièges au dessus de quelques marches.
Au milieu d'un demi poteau recouvert d'une vaste planche étaient posées des armes. Ils se dirigèrent à cet endroit et Gajeel se saisit d'une épée qu'il examina avec soin.
Levy aperçut quelqu'un se diriger vers eux et l'admira attentivement.
Cheveux court noir, peau sombre, grand, si grand et une cicatrice en forme de demi lune au coin de l'œil gauche, vêtu uniquement d'un pantalon large de couleur vert.
Levy le dévisagea, il était plus grande que le prince. C'était impressionnant.
Quelle carrure !
Déjà qu'avec le prince elle se voyait minuscule alors avec lui...
— Tu es en retard, dit l'inconnu au prince.
Il tutoyait le prince ? Ça lui fit une impression étrange. Peut-être était-il un ami du prince pour qu'il s'adresse à lui de cette façon.
— Pas ma faute, répondit Gajeel.
— La faute à qui ?
— A elle, dit-il, désignant Levy.
Cette personne dont elle ignorait le nom jusqu'ici jeta un regard vers elle puis fronça les sourcils.
— Encore une autre ? s'étonna t'il, regardant Gajeel.
— J'ai renvoyé l'autre.
Il devait sans doute parler de son ancienne servante.
— Combien de temps cette fois ?
— Trois semaines. J'ai couché deux ou trois fois avec elle, elle ne me satisfaisait plus.
Et il disait ça aussi librement ? Comme une vulgaire banalité ? s'outra Levy.
Elle se mit donc à s'agiter, priant intérieurement qu'il ne change pas d'avis vis à vis d'elle.
Son ami prit un air dépité.
— Comme toutes les autres, souffla t'il.
— Bon Lily on y va.
Gajeel s'avança vers la cour en emportant une épée avec lui et les soldats qui étaient là s'alignèrent devant lui.
Son ami, Lily resta face à elle.
— Tu t'appelles comment ? lui demanda t'il.
— Levy.
— Moi c'est Lily.
— J'ai cru comprendre. Vous êtes un ami du prince ?
— Je dirais oui.
Il regarda Levy tristement avant de s'en aller.
Cette dernière ne pouvait plus les apercevoir puisqu'ils étaient entourés de soldats. C'était eux qui les entraînaient ? Ça devait être une unité spécial pour que le prince lui-même se charge d'eux.
Elle entendit la voix du prince s'élever donnant des ordres aux soldats et ils essayèrent de l'attaquer mais le prince les mettait tous au tapis rapidement, sans grande peine en plus.
Pourquoi est-ce qu'il l'avait fait venir ? Juste pour le voir se battre ? Elle allait rester ainsi debout à l'observer ou pouvait-elle s'assoir ?
Le temps ne faisait que s'écouler et le prince n'avait pas l'air épuisé ni même Lily, mettant toujours tous à terre les soldats. Ils étaient fort et impressionnant travaillant ainsi ensemble.
Elle commença déjà à ressentir des fourmillements dans les jambes, elle voulait s'assoir, n'étant pas habituée à rester longtemps debout.
Combien de temps s'était-il déjà écoulé ? Elle ne tenait plus, surtout avec ce soleil lui faisant plisser légèrement les yeux
Le prince vint vers elle, ses vêtements couverts de quelques tâches de sang ainsi que son épée.
— Donne moi cette épée là, indiqua t'il
Elle se retourna et récupéra l'épée qu'il lui désigna qu'il prit entre ses mains et lui remit ce qu'il utilisait tout d'abord.
— On dirait que tu t'ennuies.
— Non non, je vous regarde.
Il retourna s'entraîner cette fois-ci contre Lily. Causant tout en se battant.
— Tu comptes aussi faire comme les autres avec elle ? demanda Lily.
— Tu parles de quoi ?
— Fait pas l'idiot.
Gajeel sourit en esquivant un coup de lily.
— Je pourrais bien m'amuser avec elle si l'envie me prend.
— T'en a pas marre ?
— Pas vraiment. C'est très intéressant, elle est vierge.
Et puis, quand elle avait bougé son corps tout à l'heure, de façon si maladroite et hésitante lui donnant un de ses charmes.
Quelle hanche, quel derrière.
Ce petit corps était plutôt intéressant.
Et il ne pouvait se défaire de l'image de son corps bougeant, de ses mains qu'elle avait balader un peu trop honteusement la rendant si désirable.
Dommage qu'elle soit vierge, mais il pouvait toujours remédier à cela, si elle lui donnait son accord.
— Me regarde pas comme ça.
— Quand est-ce que tu vas arrêter d'aller de gauche à droite ?
— Quand j'en aurai assez.
— Honnêtement Gajeel elle est vierge ne lui fait pas ça.
— Je compte pas lui forcer.
— Il y'a des courtisanes pour ça.
— Ces mégères ? Aucun façon qu'une m'intéresse.
Levy les regardait s'affronter, évaluant un équivalent de force entre eux mais elle trouvait qu'ils y allaient un peu fort pour un simple entraînement.
Ce n'est lorsque le soleil était déjà bien haut dans le ciel les faisant transpirer qu'ils décidèrent de faire une pause et sa servante était allée chercher de quoi le nettoyer vu toute la saleté qu'il avait.
Alors qu'il essuya son visage, une horde de personne entra dans la cour. Levy vit tout le monde s'incliner lors du passage du jeune garçon accompagné de quelques gardes.
— Lucy, remarqua t'elle.
Il devait sans doute s'agir du prince Rogue vu ses vêtements et la garde qui l'accompagnait.
Cheveux noir, yeux rouges. Il y'avait de la ressemblance avec le prince Gajeel mais cependant il était plus jeune que lui.
Le second prince s'arrête face à eux. Lily s'inclina et elle en fit de même.
Gajeel releva la face et vit son frère.
— Qu'est-ce qui t'amènes ici ?
— Père aimerait que tu assistes à l'assise aujourd'hui.
— Non.
— Pourquoi ?
— J'ai d'autre chose à faire.
— Ce n'est pas plus important.
— Si. J'ai des nouveaux recrue à entraîner tout à l'heure.
— Lily pourrait s'en charger ou encore un autre tout aussi qualifié.
— C'est moi qui dirige l'armée royale c'est moi qui décide. Je viendrais pas. Et pourquoi c'est toi qui vient m'annoncer ça ? Y'a des gens pour ça.
— Justement pour te faire comprendre que c'est important. Père insiste et ça fait partie de tes responsabilités.
— J'ai déjà été clair je n'y assisterai pas.
— Très bien. On t'attend ce soir, dit-il, s'en allant sans que Gajeel puisse répondre quoi que ce soit d'autre.
Lucy avait eu le temps de faire un sourire à Levy avant de suivre le prince.
La bleutée jeta un regard vers Gajeel, le trouvant subitement en colère et elle se demanda bien pourquoi.
Le prince saisit furieusement une épée faisant fendre l'air.
— Lily ramène toi.
— Je ne pense pas que...
— Ramène toi, coupa t'il.
*
Gajeel traversa les couloirs pour se rendre enfin dans ses appartements et se reposer de ce long entraînement. Il avait vraiment tenu presque toute la journée.
Levy avait voulu s'éclipser et profiter qu'il soit occupé pour envoyer sa lettre mais elle s'était finalement refractée ayant peur qu'il s'en aperçoive et il était d'une telle humeur après le départ du prince Rogue qu'elle n'avait pas oser lui demander la permission
Gajeel entra dans sa chambre et commença à se dévêtir.
— Prépare moi un bain.
— Oui tout de suite, dit-elle, allant dans la pièce d'à côté.
Elle s'activa au plus vite, remplissant le grand bassin des liquides qu'on lui avait indiqué et après quelques minutes, pendant qu'elle s'assurait de la bonne température du bain, elle le vit entrer. Au moins il avait prit la peine d'enfiler une étoffe autour de ses reins.
Il entra dans le bassin retirant le tissu et Levy détourna immédiatement les yeux.
Il était dos à elle, les mains sur les bord du bassin et les yeux fermés.
Levy se leva pour s'en aller.
— Où tu vas ?
— Je vous laisse prendre votre bain.
— Nettoie moi.
— Mais... Comment ? Je...
— Dépêche toi.
La bleutée s'assit au bord du bassin et tout lentement, elle posa ses mains sur ses épaules et elle en frisonna. Son corps était froid pourtant l'eau était de température ambiante.
Elle se mit tout doucement à frotter ses épaules, descendant dans son dos en écartant sa longue chevelure et elle commença à rougir sous ses propres gestes.
En l'entendant grimacer, elle suspendue ses mouvements et remarqua une blessure dans son dos.
C'est vrai qu'en se battant contre Lily, ce dernier l'avait blessé avec son épée.
— Désolée je ne voulais pas vous faire mal.
— Ça va. T'arrêtes pas.
Levy reprit ses gestes et il trouva cela apaisant. Elle avait les mains douces, il voulait qu'elle descende plus bas, qu'elle s'attarde plus.
— Hmm... laissa t'il échapper appreciateur.
Il cambra son dos plus vers elle voulant augmenter cette sensation de pure délice.
Levy versa de l'eau sur son corps, sur ses cheveux puis commença des petits massage sur sa tête et il frisonna à ses gestes, elle était douée.
— Tu sais faire des massages ?
— Oui, j'en faisais souvent.
Plus précisément à sa mère mais parfois à quelques amies de son village.
Il ne s'en passeras plus, ellle s'y prenait très bien, il adorait. De plus, après cette journée il en avait besoin mais ça sera pour plus tard.
— C'est bon. Arrête toi là.
— Vous n'avez rien avaler depuis ce matin. Vous voudriez manger quelque chose ? demanda t'elle, arrêtant ses gestes.
— Hmmm oui.
Après lui avoir dit ce qu'il voudrait manger, elle sortit et le laissa seule.
Étant totalement relaxé, il sortit du bain pour se rendre dans sa chambre et il remarqua qu'elle avait déposé sur le lit les vêtements qu'il mettrait avant qu'elle aille en cuisine.
Il prit son temps pour se vêtir à cause de sa blessure, Lily ne l'avait pas râté vu que lui-même s'était déchaîné. Mais il avait été d'une colère sourde ne désirant absolument pas assister à cette assise dont son père voulait qu'il prenne part.
Il s'assit sur son lit et retira le dessus qu'il venait d'enfiler pour laisser respirer sa plaie. Il devait peut-être demander à sa servante de s'occuper de ça.
Gajeel se leva et arpenta la pièce. À cet instant, Levy rentra dans la chambre, plateau en main. Il la vit rougir quand elle leva les yeux vers lui, s'attardant un peu sur son torse avant qu'elle ne détourne la face.
Elle déposa son plateau de repas puis se retourna vers lui.
— Vous pouvez vous assoir ? Je vais m'occuper de votre plaie.
Il s'assit sur son lit lui montrant le dos satisfait qu'elle y ait pensé elle-même.
Elle prit le petit mortier en bois qu'elle avait apporté dans lequel elle avait broyé une plante et elle s'assit au bord du lit du prince, posant une main sur son épaule et commençant à appliquer la texture sur sa blessure tout en douceur.
Gajeel s'attarda sur sa main déposée sur son épaule, sentant une agréable chaleur s'y dégager mais quand elle la retira dès qu'elle eut fini, il grogna frustrer.
— Un problème ? demanda t'elle.
— Non.
La jeune fille se leva pour s'en aller mais il se retourna et l'attira à lui, prenant sa main dans la sienne.
— Que... qu'est-ce que vous faites ? bégaya t'elle, gênée par son geste.
— J'aimerais bien sentir tes mains sur mon corps.
— Ne me demandez pas ça.
— Pourquoi ?
— Je... Je ne peux pas vous satisfaire de cette façon.
— Laquelle ? demanda t'il en souriant.
— Vous... Vous savez bien. Je ne peux pas coucher avec vous.
— Pourquoi ça ? Parce que t'es vierge ?
— Oui et j'en ai pas envie.
A cette phrase il la bascula sur le lit la surplombant de tout son corps.
— C'est une question d'envie ? Je peux t'en donner de l'envie, dit-il, effleurant son cou de ses lèvres.
Levy retint sa respiration sentant le souffle chaud du prince dans son cou.
— Vous allez me forcer ? demanda t'elle, paniquée.
— Non. Je ne force jamais une femme, ça gâche tout le plaisir.
Il se releva et elle s'enfuit loin de lui.
— J'ai dis que je ne te forcerai pas, ne réagit pas comme ça.
— Vous allez me renvoyer ?
— Ça dépend. J'aimerais bien voir combien de temps tu peux me résister, dit-il, se dirigeant vers son repas pour se mettre à manger.
Levy regarda la secrétaire de Gajeel, voyant une plume et des papiers. Désirant envoyer une lettre, elle devait penser à l'écrire.
— Prince Redfox, puis-je vous emprunter un feuillet et une plume ? Je veux écrire une lettre.
— Va s'y.
Elle se servit donc et réfléchit sur quoi écrire. Peut-être leur dire que tout allait bien même si ce n'était pas trop le cas avec les intentions du prince envers elle mais elle n'allait pas leur faire part de cela.
La bleutée ajouta de serrer fort sa mère pour elle si elle se réveillait puis elle plia le feuillet après avoir terminé d'écrire.
Vu qu'elle était courbée vers la secrétaire pour rédiger sa lettre, elle se releva mais son dos rencontra quelque chose de dur et elle n'eut pas le temps de se retourner qu'elle sentit deux mains se poser sur sa taille et un souffle dans son cou.
— On ne t'as jamais apprise à ne pas prendre ce genre de position ? Bien que c'est vraiment très excitante, dit-il, descendant ses mains sur son corps.
Elle sursauta en poussant des cris de plaintes désirant se dégager mais il lui tenait fermement.
— Plus on me résiste plus ça me donne envie. Hmm combien de temps encore ? Trois jours ? Quatres jours ? Combien de temps comptes tu résister ?
Elle tressaillit quand elle sentit sa langue chatouiller son oreille puis il s'éloigna enfin et elle le vit enfiler divers vêtements sur lui.
N'avait t'il pas chaud avec tout ça ?
En regardant de plus près, ça ressemblait un peu à ceux du prince Rogue. Ses vêtements princiers sûrement.
Sans un mot, il commença à sortir de ses appartements.
Devait-elle le suivre ? Sûrement.
Alors elle se mit à le suivre, incapable de le faire convenablement vu les grandes enjambées qu'il faisait. Il tourna à un couloir et après plusieurs marches, on put apercevoir plusieurs gardes.
L'un d'eux vint vers eux et s'inclina devant le prince.
— Mon prince vous êtes attendu.
Il ne prit pas la peine de répondre qu'il avança pour entrer dans une salle mais on aurait dit qu'il n'était très satisfait de s'y rendre.
— Venez par ici, dit ce dernier à Levy.
Il amena la bleutée dans une autre pièce d'où il y'avait Lucy et d'autres servantes.
— Levy te voilà, dit Lucy, la remarquant.
— Pourquoi on est là ?
— Il y'a réunion sur les affaires d'état et comme on n'a pas le droit d'y assister on attend ici. Le prince à finalement décider de venir alors.
— Il n'avait pas l'air très enchanté.
— Soit. Et aujourd'hui il était comment avec toi ?
— Il m'a demandé de danser. Et il veut coucher avec moi finalement.
— Et si tu finis par ne pas céder ?
— Il va me renvoyer je pense.
Souhaitant changer de sujet, Levy reprit.
— J'aimerais envoyé une lettre.
Est-ce que tu pourrais m'aider ? Je ne sais pas comment ça marche ici.
— Oui bien sûr mais plus tard quand on finira notre service, on ne peux pas bouger d'ici.
— Il ne sera pas tard pour cela ?
— Ne t'en fais pas pour ça. Il faut juste que tu donnes ta lettre pour qu'on la réceptionne.
Après quelques instants d'échanges pour passer le temps, on entendit des voix s'élever.
— Qu'est-ce qui se passe ? demanda Levy.
— Une dispute je crois, répondit la blonde dans un soupir.
En écoutant de plus près, on aurait dit la voix du prince Gajeel et une autre qu'elle ne connaissait pas.
Pourquoi le prince se disputait ?
Dans la salle où se tenait ladite réunion, seules deux voix se faisaient entendre depuis tout à l'heure.
— Tu devrais un peu plus mieux t'intéresser à ce qui se passe dans l'empire.
— J'en ai aucune envie.
— C'est pas un comportement de futur empereur.
— C'est toi qui m'a désigné comme tel. Je serais pas le futur empereur.
On entendit des chuchotements dans la salle après les propos du prince.
— C'est toi le fils aîné.
— J'ai le droit de choisir.
— Tu ne vas pas à l'encontre des textes.
Gajeel sera les poings avant de sortir brusquement de la salle sans terminer la réunion et il ordonna qu'on fasse venir sa servante tout de suite dans ses appartements.
Levy s'avança vers la chambre du prince après avoir dit aurevoir à Lucy lorsqu'on lui demanda d'aller rejoindre le prince.
Elle avança dans la pièce mais elle ne le vit pas, mais brusquement, elle se fit tirer vers l'arrière et se retrouva nez à nez avec le prince.
Il était en train de la regarder de la tête au pied puis approcha son visage et plongea dans son cou.
Quelle douce odeur et il se sentit bouillir de désir mélangé à de la colère.
Il savait bien que ça allait se terminer comme ça c'est pourquoi il n'avait pas voulu y aller et tout ce qu'il avait envie à cet instant c'était de ressentir un plaisir intense.
Il avait envie de sexe, là, tout de suite et sa servante qui n'était pas disposer à le faire mais, il n'avait plus les idées clair et sans même s'en rendre compte, il était en train de faire de multitudes de baiser dans son cou, descendant les manches de son vêtement et sentant qu'elle se débattait, il releva le visage vers elle.
— Je ne suis pas de bonne humeur là, j'ai besoin de me détendre.
— Vous avez dit que vous ne me forceriez pas, implora t'elle.
Il fronça les sourcils.
— Si vous voulez je peux vous faire des massages, ça détend très bien aussi.
Il s'éloigna d'elle constatant qu'elle était réellement sérieuse. Il voulait un plaisir sexuel et elle lui parlait de massage ?
— Vous êtes d'accord ? demanda t'elle.
— Bien ça à intérêt à marcher.
Il s'allongea dans son lit se mettant sur le ventre. Levy vint près de lui et dégagea sa longue chevelure. Ensuite, elle posa ses deux mains sur ses épaules et ses yeux à elle défila curieusement sur son dos.
Quel corps.
Elle pouvait le voir, le sentir sous ses doigts.
Si ferme et froid.
Elle n'imaginait même pas quel sensation il pouvait procurer. Et lorsqu'il était en train de lui baiser le cou...
Elle rougit n'osant terminer sa pensée. C'était la première fois qu'elle ressentait ça mais, c'était délicieux, elle avait apprécié.
La bleuté avala de travers sa salive. Il avait réussi à lui faire éprouver un désir.
En descendant ses mains sur son corps, elle fit des mouvements de cercle sur son dos, tout doucement, lentement qu'on aurait dit des caresses.
C'était agréablement bon.
Il voulait qu'elle descende plus bas, son corps se décrispant peu à peu et il infouit sa tête dans son oreiller, désirant sentir encore plus cette fille contre lui.
— Tu t'appelles ? demanda t'il.
Elle leva la tête, surprise de sa question. Il avait déjà oublié son nom ? De toute façon pourquoi il retiendra le prénom d'une énième servante ?
— Je m'appelle Levy, répondit-elle quand même.
Il répéta son nom dans un murmure et elle ne l'entendit donc pas.
— Vous vous sentez mieux ? demanda t'elle gentiment.
— On va dire.
Il lui demanda d'aller plus bas, ce qu'elle fit bien qu'il sentait qu'elle était hésitante mais il l'incita à continuer sans s'arrêter, il ne voulait plus qu'elle s'arrête.
Sentir ses doigts sur sa peau était un doux plaisir mais il voulait les sentir à d'autres endroits alors il se retourna et saisit sa main à la volée.
— J'ai fais quelque chose de travers ? demanda t'elle, perplexe.
— Non rien.
Il approcha sa main de ses lèvres pour y déposer un baiser à l'intérieur et elle frisonna quand ses lèvres rencontra sa paume.
— Est-ce que ta peau est aussi douce que tes mains ? J'aimerais savoir de façon plus concrète, te toucher, j'aimerais te sentir contre moi.
Elle se mit à rougir et son coeur s'acharna contre sa poitrine pour la première fois. Juste à cause de lui, à cause de ses mots. Néanmoins, elle s'éloigna voyant qu'il allait l'emprisonner contre lui.
— J'ai pas l'habitude qu'on me résiste, dit-il, contrarié.
Il se leva et se postra devant elle, relevant son visage qu'elle avait baissé jusqu'ici.
— J'aimerais bien voir combien de temps encore, dit-il, ancrant son visage dans le sien.
Elle essaya tant bien que mal d'éviter son regard mais il lui força à lui regarder et ainsi, il approcha son visage d'elle, regardant ses lèvres.
— Car si je t'embrasse tu feras quoi ?
Levy ferma les yeux au ton supérieur qu'il avait employé.
Elle ne pouvait rien faire.
Elle n'était qu'une servante.
Elle était sa servante.
— Tu peux t'en aller, dit-il en s'éloignant.
— Vous n'avez plus besoin de moi ?
— Je te ferais venir si oui.
En la regardant sortir, il haussa un sourcil ayant l'impression de la vouloir plus que les autres.
— Combien de temps vas tu résister ? Je te ferais céder crois moi.
..........
Vos avis ?
31 décembre
Marie
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