Chapitre - Fell 3
Nightmare était, sceptique dirons-nous. Il sentait que le royaume fell était bien plus calme, mais aussi bien moins peuplé. Est-ce de la faute du mystérieux époux de Fariel ? (Fell alternative asriel, habituez vous à ces appellations pour les asriels car il y en a encore deux qui ont un lien avec notre histoire) Il ne savait rien de lui et il semblait être une énigme temporelle à lui seule, ou alors c'est grâce à cette faramineuse source d'énergie vers laquelle le Prince des flammes l'emmènent ? Il sera bientôt fixé, sa réflexion devant prendre court lorsqu'ils arrivent devant une porte blindée d'où émanait une terrible chaleur.
- Attendez ici, je dois m'assurer qu'il est prêt à vous recevoir décemment, sinon il faudra se contenter de moi et de la reine.
Cela faisait déjà un moment que le roi était mort, ce n'est pas une surprise pour les squelettes présents et l'humaine échangeant une armée de regards noirs avec le garde royal. Plusieurs détails s'enchaînaient dans la tête du roi, ses capteurs magiques lui indiquant que les deux hypothèses qu'il avait fait se trouvaient toutes les deux êtres vrais. Derrière cette porte se trouvait deux tiers des âmes de l'univers Fell. Une quantité si pure de sentiment qui faisait cingler ses tentacules d'inconfort, car ces sentiments étaient emplies de mièvreries et de niaiseries. Huuurgh, définitivement, cette source amédiaque gigantesque était l'époux dont les agissement s'étaient passés outre les souvenirs de Nightmare.
Tiré à nouveau de ses pensées, le prince noir du relever la tête en voyant la chèvre humanoïde revenir. - Seul l'un d'entre vous peu rentrer avec votre roi, il a été très claire sur les conséquences si, en plus de lui même, quatre personnes ou plus se trouvent dans sa chambre.
- Cross, tu viens avec moi. Avait répondu sans hésiter le maître des malheurs et sans susciter l'étonnement de ses sujets.
Ce qui fut plus déconcertant était la pièce dans laquelles ils se trouvaient, une chambre royale classique en apparence, mais extrêmement chaude. On devait avoisiner le millier de degrés et cela se réchauffait si l'on s'approchait du lit. Dans cet oeuvre d'art inconvénient se trouvait un homme aux traits si fins qu'ils pourraient s'émietter si l'on touche son visage, au teint blême des aristocrates protégés depuis la naissances des radiations du soleil, des yeux aux couleurs du ciel cerclés de tatouages gris autours et sur les paupières. Ses cheveux étaient tous rouges et gris à l'exception d'une mèche retombant sur son visage et aux pointes bleu électrique.
L'homme au bras opposé à celui du calciné alla chercher son jumeau, enlaçant ses doigts dans les siens pour surmonter son agoraphobie extrême et trouver la force de ne pas fondre en larme ou en instinct. De son autre bras tout aussi fin que le premier, il pointa du doigt un espace située au dessus de son épaule gauche. Un cahier rouge y apparu ainsi qu'une plume de phénix batard de laquelle un liquide noir, probablement de l'encre, suinta en petite quantité.
Le prince des cauchemars fut le premier à prendre la parole, décelant non sans une facilité déconcertante l'angoisse de ce qui semble être l'espèce magique la plus puissante qu'il n'ait rencontré jusque là. Il remarqua dans la foulée son regard persistant sur sa propriété - le bretteur pour ceux en doutant - et se retint de lui sauter à la gorge ou de provoquer une scène.
- Comment mon garde et moi devons vous appeler ?
La frêle créature chercha l'approbation du prince cornue du coin de l'œil avant d'entre-ouvrir ses lèvres pulpeuses et rouges sangs - Nous nous appelons ... Incandescence ...
Nightmare repris aussitôt la parole, extirpant des lèvres de la chèvre un sifflement désapprobateur, mais s'en moquant royalement. - Je faisais mention de votre espèce, j'ai déjà rencontré quelqu'un comme vous et je veux le retrouver à tout prix, votre nom en toute honnêteté je m'en moques.
Le bretteur s'empressa d'essayer de rattraper l'absence de politesse de son amour mais se fit arrêter d'un petit mouvement de la main de la part de l'alité. - Ne vous donner pas cette peine, nous ne serions pas régent de Fell si nous ne pouvions supporter un peu d'impolitesse. Il adresse un vif regard à son livre rouge n'ayant cessé de se remplir depuis tout à l'heure et continuellement, supprimant l'idée comme quoi il tenait en note la conversation de l'esprit de Nightmare. - Nous voyons donc que nous avons bien reconnu l'odeur effacée sur vos os, notre ami à l'épée. Nous craignions de ne pouvoir vous donner de réponses avant ce soir. Veuillez m'en excuser.
- Pourquoi ce soir et pas maintenant ?
Cette fois, c'est le monstre étant resté debout qui prends la parole, sifflant à son amant de se reposer. - Le régent doit conserver ses forces pour une audience concernant ses origines inconnues, justement. Le commanditaire de cette rencontre ne devrait pas tarder, comme vous semblez vouloir d'en savoir autant que nous, nous pouvons vous laisser.
- Fariel, notre brave, peux-tu guider Monsieur l'épéiste et ses compagnons jusqu'aux cuisines ? Laisse Sir Nightmare et nous même accueillir cet invité si attendu.
- Mais Inca'-
- Aucun mais ne sera toléré, nous sommes passablement irrité de nous retrouver dans une pièce comportant plus de personne que notre cœur ne puisse le supporter, nous ne voulons pas que ça dure.
Si les deux squelettes étaient dans le brouillard total, un simple échange de regard entre les deux felliens suivit d'une indication discrète convint le Prince à partir en compagnie du bretteur et des autres gardes. Croisant sur le chemin un drôle de personnage, une catin sans aucun doutes vu le manque de pudeur dans sa tenue, mais à la démarche gracile et légère d'une panthère et les yeux rivés sur un livre. Sans décrocher les yeux de son ouvrage mais écarquillant ceux du Maitre des malheurs, elle entrant dans la pièce, doublant l'importante énergie magique qu'il s'y trouvait.
- Bien le bonjour vos majestueuses majestés, c'était comme le petit bicolore l'avait annoncé. Elle referme son livre imposant d'un claquement sec, dévoilant le titre de sa lecture : "la rencontre du désir et de l'émissaire du désespoir". - Comme dans un livre.
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