C'est perturbant, d'être vidée de son âme. Les gens semblent inquiet, te parles sans que tu ne les comprennes, ou même ne cherche à les comprendre. Il devenait de plus en plus dur de simuler quoique ce soit, des émotions, de l'intérêt, de la vie même. Lorsque la porte se ferme une dernière, le squelette alité soupire, se laissant tomber sur le côté pour rencontrer sa taie d'oreiller. Son regard tombe sur la dés-amée à l'autre côté de la pièce. Le squelette préhistorique soupire, sans âme, il ne pouvait plus la sentir se serrer devant les yeux rouges rubis de la brune.

"Beaucoup de gens viennent te voir."

"On est dans ma ville natale, ils me connaissent tous ici, ils doivent s'inquiéter."

"Ils ne le montrent pas. Chez moi, on ne viendrait pas me voir."

"Je sais, je sais."

Leur personnalité était absente, comme on pouvait s'y attendre d'une conversation entre deux personnes sans âmes. Certains pourrait dire que c'est un miracle qu'il y en ait une.

"Je viendrais te voir si tu étais dans cette état."

"Tu n'aurais aucun intérêt à le faire."

"Aucun. Mais je le ferais quand même."

"... Je ne serais pas si je viendrais te voir."

"Tu le feras."

"Tu en es sûr ?"

"Sûr et certain."

"Je suis conne, il se peut que je ne le fasse pas."

"Je te pardonnerais si jamais c'était le cas."

"Tu es idiot."

"Oui, on fait la paire."