Hermione se fraya un chemin entre les personnes qui se pressaient contre elle de tous côtés. Elle avait besoin d'air, de respirer. Elle s'échappa de la chaleur de la foule et retourna près de son groupe. Mag et Rogue venaient de terminer leur discussion intense, car le visage du professeur était rouge de colère et que les deux hommes s'évitaient du regard.

Quand Rogue posa son regard d'obsidienne sur Hermione, il lançait des poignards, prêt à accuser. Hermione grommela ; elle pouvait entendre les mots avant même qu'ils n'aient quitté la bouche de Rogue.

— Où étiez-vous passé ? gronda-t-il en quittant sa chaise. Je vous ai dit que Drago devait être avec vous tout le temps. Et si vous aviez été enlevée ?

Il jeta un regard à Mag.

— Personne n'aurait été là pour vous sauver.

Hermione regarda autour d'elle dans un état second. Rogue lui parlait comme à un enfant et elle sentit son visage rougir d'embarras. Elle était proche de lui donc il n'avait pas besoin de parler fort.

— Je suis juste allée prendre l'air, vous n'avez pas à vous in...

Elle fut coupée dans sa tirade quand Rogue la força à le regarder. Son grand nez n'était qu'à quelques centimètres de son visage et elle l'entendit inspirer profondément. Ses narines s'agrandirent et il se raidit brusquement.

— Vous avez bu, dit-il lentement en plissant les yeux. Je peux le sentir. Si vous avez été soûle, je vous jure que je vous jette moi-même dans une prison d'Azkaban ! dit-il en lui saisissant les épaules.

Hermione repoussa ses mains et fit un pas en arrière.

— Je peux continuer, dit-elle.

— Vos pupilles sont dilatées, la coupa Rogue. Combien avez-vous bu ?

— Un.

— Un quoi ? Un tonneau, une pinte ?

— Un shot.

Rogue eut un sursaut. Il soupira ensuite et se massa les tempes du bout des doigts.

— Un shot, dit-il avec une pointe d'amusement.

Il tourna ensuite les talons pour ramener sa chaise près de la table et il se rassit, contrarié.

— Vous vous en faites trop pour moi, dit Hermione.

Rogue leva les yeux sur la jeune femme comme s'il ne pouvait pas l'entendre à cause de la musique de la piste de danse, non loin, et Hermione se rapprocha de lui pour parler.

— Je ne crois pas vous avoir demandé pourquoi vous vous préoccupez de moi, dit-elle. Pourquoi voudriez-vous risquer votre vie et votre réputation pour me garder saine et sauve ?

Le regard de Rogue se fixa sur un point sur la table, une épaisse mèche de cheveux gras devant le visage. Sans faire le moindre mouvement, il dit :

— Parce que j'ai promis à Albus de vous protéger. Ou du moins, il me l'a fait promettre...

— Vous voulez dire, avant que vous ne le tuiez ?

Rogue tourna rapidement son regard vers Hermione, acéré, et la mèche de cheveux revint à sa place.

— Je n'ai jamais voulu être celui qui tuait le Directeur, dit-il. Mais je tiens toujours mes promesses, peu importe à quel point elles sont atroces. Il voulait mourir, donc je l'ai fait.

Hermione sentit bien qu'elle avait touché un point sensible et elle était sur le point de baisser les yeux comme s'il l'avait frappée.

— Quoi qu'il en soit... oui, reprit Rogue. J'ai promis de vous protéger avant qu'il ne meure. Entre autres raisons, mais vous n'en saurez rien.

Hermione sentit immédiatement la curiosité s'emparer d'elle mais Mag intervint brutalement, de l'autre côté de la table.

— Oh, comme c'est touchant ! railla-t-il avec un sourire mauvais. Je ne savais pas que tu étais aussi sentimental, Sev...

Rogue se leva soudainement, traversant la table pour rejoindre Mag. Il agrippa le col du Mangemort de sa grande main aux longs doigts crochus, et le tira au-dessus de la table jusqu'à ce qu'ils soient nez à nez.

— Ne m'appelle, jamais comme ça ! siffla-t-il.

Sa voix fit dresser les poils des bras d'Hermione. Mag tenta de ne pas sourire et la jeune femme savait qu'il appréciait une telle démonstration de sentiments de la part de ce si passif Severus Rogue. Ses yeux noirs étaient grands ouverts, innocents, mais juraient avec les coins de ses lèvres remontés en un sourire de satisfaction.

— Bien entendu, aboya-t-il d'une voix haut perchée, comme s'il essayait de ne pas rire.

Il serra ses lèvres l'une contre l'autre tandis que Rogue le scrutait. Celui-ci le relâcha ensuite et le repoussa d'une main sur son torse, droit sur son siège. Le regards mauvais fixé sur Mag, il parla et Hermione s'approcha un peu pour entendre.

— Il n'y a qu'une seule personne qui peut m'appeler comme ça, dit-il.

Quand Hermione tenta de s'imaginer qui cela pouvait être, Mag marmonna quelque chose, augmentant un peu plus la tension actuellement. Hermione comprit alors. Elle se souvint de ce que Harry avait dit au cottage, au sujet de Rogue. Il avait été fou amoureux de Lily, la mère de Harry, et « il l'est toujours », avait-il dit.

Pauvre homme, songea Hermione, en pensant que Lily avait dû être la seule femme qu'il avait jamais aimée de sa vie. Il n'était pas marié, donc cela voulait dire qu'il avait abandonné l'idée juste après la mort de Lily, sûr de ne pouvoir jamais aimer quelqu'un d'autre qu'elle.

Hermione eut mal pour lui, et son cœur s'accéléra quand elle réalisa qu'elle savait exactement ce qu'il éprouvait.

La jeune sorcière posa une main légère sur l'épaule de Rogue et il se figea un instant avant de tourner les yeux vers elle.

— Laissez-moi, lâcha-t-il.

Hermione hocha la tête et récupéra sa main. Un silence gênant s'installa alors et la jeune femme détourna son regard. À sa droite, il y avait le bar bondé, quatre-vingt-dix degrés de plus et il y avait le ring, et plus loin encore, la piste de danse. Il n'y avait qu'une dizaine ou une vingtaine de personnes dans le large espace, un tout petit groupe comparé à la foule générale. Elle réalisa alors que le rythme et les battements de la musique étaient terriblement attirants et, avant qu'elle ne réalise ce qu'elle faisait, elle était sur la piste de danse. Une nouvelle musique venait de commencer, une avec des basses profondes qui roulaient dans sa cage thoracique, battant en rythme avec son cœur. Elle sentit son corps bouger, se mettre en rythme avec la musique.

Est-ce que gagner ce tournoi est possible ? Si je gagne, que se passera-t-il après ?

Hermione ferma les yeux, sa tête remuant lentement en avant et en arrière sur les battements de la musique.

Si plus de Mangemorts sont recrutés, ils vont tous se tourner vers moi pour être guidés, ce que je ne sais pas faire.

Ses hanches se balançaient, librement, et elle leva les bras au-dessus de sa tête.

Voldemort, l'homme à qui j'appartiens corps et âme, est à quelques jours d'être exécuté. Saurais-je quand ce sera le moment ? Est-ce que cela fera mal, comme avoir la moitié de moi-même arrachée ? Mon autre moitié...

Hermione tendit les bras et agita les doigts dans l'air, les plongeant dans ses boucles comme si elle voulait s'arracher les cheveux. Ses yeux se fermèrent étroitement comme elle éprouvait l'envie brutale de pleurer.

Comment je me suis fourrée là-dedans ?

Hermione songea aux milliers d'autres personnes qui auraient pu être choisies pour être l'Héritier de Voldemort, et pourtant, c'était tombé sur elle, elle une Née-Moldue, la meilleure amie de Harry Potter.

Tout cela lui semblait tellement lointain, que c'était comme si ça avait toujours été ainsi. Elle était destinée à recevoir le Charme Serpentine, à gagner sa confiance, à la perdre, et à tomber amoureuse de lui. C'était son fardeau.

Hermione ouvrit les yeux en sachant qu'elle avait un but. Elle n'était pas certaine de ce que c'était, mais il était là, attendant d'être découvert.

Un bras inconnu ondula soudain devant elle, et elle cligna des paupières, sortant de ses pensées, regardant autour d'elle. Elle vit alors avec surprise plusieurs personnes autour d'elle, dansant sur la musique. Quand ils bougèrent tous ensemble, elle regarda leurs visages, mais ne reconnut personne. Ils dansaient autour d'elle librement, sans peur ni colère. La jeune sorcière se demanda s'ils étaient des Mangemorts, mais ils ressemblaient à des personnes normales avec des vêtements colorés et des visages joyeux.

Appréciant ce petit bout de normalité, Hermione continua à danser, bougeant entre les autres danseurs qui l'entouraient. Personne ne la regardait, tous semblaient dans leur propre monde, comme elle l'avait été. Un garçon attira cependant son attention alors qu'il dansait non loin d'elle. Leurs regards se rencontrèrent de temps en temps, et il lui sourit. Le garçon, qui était grand avec des cheveux blonds et des yeux verts, la fit tournoyer autour de leur petit coin de piste de danse, au milieu des autres danseurs.

Il la fixait avec espoir et elle savait ce qu'il attendait. Elle lui accorda un sourire. Son visage se fendit alors d'un rictus et il éclata d'un rire difficilement audible à cause de la musique.

.

Après quelques musiques, le garçon aux yeux verts alla danser avec d'autres filles, mais il fut rapidement remplacé par d'autres garçons. Au bout d'un moment, Hermione s'obligea à tout oublier de ce moment, sauf la musique et les corps qui se mouvaient autour d'elle. Elle ne s'était pas autant amusée depuis le Bal de Noël, en quatrième année à Poudlard. L'atmosphère était la même, lui faisant oublier tout le reste. Sauf ce moment.

Un garçon tourna soudain autour d'elle, lui attrapant les mains et l'attirant à elle. Hermione savait ce qu'il attendait et elle le découragea en lâchant ses mains et s'éloignant en tournant et en riant. Elle n'était pas certaine de nombre de voltes qu'elle fit, mais elle fut obligée de s'arrêter quand son épaule heurta quelqu'un. Danser l'avait laissée essoufflée et elle se sentait étourdie. Pour se rafraîchir l'esprit, elle s'arrêta là où elle se trouvait.

À présent qu'elle était immobile, la jeune sorcière pouvait constater à quel point le nombre de danseurs avaient augmenté depuis qu'elle avait commencé à danser. En regardant autour d'elle, elle vit que la foule tout entière s'agitait sur le rythme de la musique, jusqu'à l'extrémité de la piste de danse. Les lumières colorées lui avaient donné chaud et elle était plantée là, au milieu de tous ces gens essoufflés.

La sueur lui coulant dans le dos, elle décida de se frayer un chemin dans la foule. Il lui restait encore un peu de temps avant son prochain duel, et elle voulait continuer à danser, mais elle avait besoin de prendre l'air.

Avisant une faille dans la foule compacte, Hermione entrevit un visage familier qui se tenait contre le mur devant elle.

Marek était là, seul, les bras croisés autour de la poitrine. Hermione remarqua qu'il se tenait éloigné des autres, comme s'il voulait s'assurer qu'elle puisse le voir facilement lorsqu'elle quittera la piste de danse. Ses yeux bruns étranges la trouvèrent au même moment où elle le vit. Quand il réalisa qu'elle se dirigeait vers lui, il se tendit aussitôt et se redressa.

— Je me demandais où vous étiez passé, cria Hermione pour couvrir la musique.

Marek sembla surpris par ces paroles, mais il apprécia.

— Je savais que vous gardiez un œil sur moi, reprit-elle en s'installant près de lui, contre le mur. Ce n'était qu'une question de temps avant que je vous retrouve avant notre duel.

Marek baissa le regard et Hermione s'imagina qu'il était peut-être gêné d'avoir été pris à la surveiller. Quand il lui retourna son regard, ses yeux étaient si durs qu'elle fit presque un pas en arrière. Elle se souvint alors qu'il avait sans honte déboutonné sa chemisé pour révéler son Charme Serpentine, et elle gardait à l'esprit que bien qu'il soit silencieux, cela ne voulait pas pour autant dire qu'il avait honte.

— Vous savez, vous ne parlez pas beaucoup, dit-elle avec une pointe de sarcasme.

Il la regarda avec ce qu'elle prit pour un sourire. La moitié inférieure de son visage était toujours couverte par un foulard noir.

— Vous êtes différent des autres Mangemorts, reprit Hermione.

Marek hocha la tête pour lui renvoyer la question.

— Je ne me rappelle pas vous avoir vu avant la Bataille de Poudlard, donc je pense que vous êtes nouveau. Vous êtes différent, mais je ne peux pas dire en quoi.

Hermione se souvint alors quand les deux Mangemorts l'avaient attrapée dans cette taverne au bord de la mer. Mag la voulait mais Marek avait Transplané avec lui au dernier moment. Il lui avait sauvé la vie, mais pourquoi ?

Les mots de Mag résonnèrent alors dans la tête d'Hermione : Je sais qu'elle t'intéresse, Marek.

Donc, il l'aimait.

Hermione sentit ses entrailles se tordre et ses joues rougirent. Marek se tourna vers elle quand elle regarda ailleurs. Peut-être que la raison pour laquelle il l'avait laissé partir était parce qu'il avait vu dans ses yeux à quel point elle craignait de partir avec des Mangemorts. Elle devrait lui en être reconnaissante.

Hermione releva les yeux et le trouva trop proche à son goût. Elle lui décocha un demi-sourire.

— Est-ce que... commença-t-elle en regardant partout sauf vers lui. Est-ce que vous voulez danser ?

Marek eut un mouvement de recul à l'idée et il regarda la piste de danse avec appréhension. Sa réticence encouragea Hermione.

— Ouais, dit-elle en faisant un pas en avant. Allez, allons danser. Vous êtes trop tendu de toute façon. Vous devriez vous relaxer.

Marek haussa une épaule et se radossa au mur comme s'il voulait qu'il l'aspire, le faisant disparaître. Cela fit rigoler Hermione.

— C'est juste une danse...

Elle lui prit la main et tira.

— Allez.

Marek se laissa faire, la suivant sur quelques pas.

— Oh, vous pouvez ôter ceci, il fait tellement chaud ici.

Hermione leva la main vers le foulard du Mangemort dans le but de le retirer, mais recula brusquement comme si elle avait été un animal sur le point de l'attaquer. Il retira sa main de la sienne et retourna en sécurité près du mur. Il passa ses mains sur le tissu qui lui couvrait le visage, s'assurant qu'il était toujours en place.

Hermione l'observa avec étonnement. Elle était trop familière avec le fait de porter un foulard, mais elle avait utilisé le sien pour protéger son identité. Il semblait porter le sien pour quelque chose de plus important. Soudain, son esprit s'éclaira. Pas une seule fois depuis qu'elle les avait rencontrés, Mag et lui, elle n'avait entendu un mot sortir de la bouche de Marek, pas un seul. Comme s'il en était physiquement incapable.

Hermione posa sa main sur sa bouche.

— Je suis désolée, dit-elle entre ses doigts. Je pensais juste... je ne sais pas, que vous portiez ce foulard pour une autre raison.

Elle se demanda alors à quoi il pouvait ressembler sous ce foulard. Elle se sentit brusquement mal d'avoir presque révélé son secret, quel qu'il soit. Elle fit lentement un pas dans sa direction, comme si elle voulait lui montrer qu'elle ne lui voulait aucun mal. Lentement, il la laissa lui prendre la main de nouveau quand elle fut à portée et elle le tira en avant vers les danseurs.

Les yeux de Marek n'avaient pas quitté Hermione pendant tout le temps qu'ils mirent à se frayer un passage au milieu de la foule sur la piste de danse. Elle voulait retourner là où elle avait dansé plus tôt, au centre de la foule. Quand ils y furent, Hermione remarqua la sueur sur le front de Marek qui perlait déjà entre ses sourcils noirs, mais cela ne semblait pas le déranger.

Hermione commença alors à se déhancher sur la musique, mais Marek était aussi raide qu'une planche. Cessant de rire, la jeune sorcière posa une main ferme sur son épaule et, lentement, le poussa à se mettre en mouvement. Après quelques secondes, il se mit à danser tout seul et Hermione retira sa main, mais il les reprit et les jeta sur ses épaules.

Ils dansèrent au milieu des autres, se déhanchant comme les centaines les entourant. Au début, Marek semblait mal à l'aise, regardant les gens avec inquiétude, avant de se détendre enfin. Le rythme et les battements semblaient avoir le même effet sur lui qu'ils avaient sur Hermione et il bougeait en rythme avec la musique.

Alors qu'elle le regardait, Hermione se demande s'il serait possible de devenir l'amie de cet homme. Elle pouvait sentir une méfiance émanant de lui, comme s'il essayait de contenir un profond pouvoir qu'il pourrait éventuellement utiliser pour la protéger. Pouvait-elle lui faire confiance ?

Marek ouvrit soudain les yeux et regarda Hermione. Il avait baissé les paupières pour écouter la musique. Comme il la regardait, Hermione eut l'impression qu'il avait entendu ses pensées. Ils se regardèrent l'un l'autre quand soudain quelqu'un le bouscula accidentellement. Il trébucha en avant, entourant Hermione de ses bras pour se retenir. Le reste se passa en une seconde ; le regard de Marek se posa sur les lèvres de la jeune femme et celle-ci put y voir un éclat de désir. Il se rapprocha ensuite dans le but de l'embrasser, avant de se souvenir qu'il portait son foulard.

Hermione recula, mais la seconde suivante, Marek avait disparu. Il s'était retourné et se frayait un chemin dans la foule. Hermione le suivit, le cœur battant. Quand ils furent hors de la foule, elle se porta à sa hauteur.

— Je suis désolée, je ne voulais pas vous laisser croire quoi que ce soit...

Marek resta bien entendu silencieux et Hermione sourit légèrement, tristement.

— Le truc, c'est... que je suis intéressé par quelqu'un d'autre. C'est... un peu compliqué, reprit-elle. Vous diriez que c'est un rêve mais... je sais que je lui appartiens...

Marek haussa les sourcils et hocha ensuite la tête. Hermione l'imita.

— Si vous pensez à qui je crois que vous pensez, alors je vous réponds oui, dit-elle.

Marek cligna des paupières et Hermione n'eut aucun mal à entendre les dizaines de questions silencieuses qui se bousculaient dans sa tête. Il prit un moment pour les trier puis il hocha la tête.

— Hé ! Hangleton ! entendit soudain la jeune femme. Granger !

Elle se retourna et découvrit Rogue et Mag qui venaient vers eux. Mag montra derrière lui de son pouce.

— C'est bientôt à vous, Ma Dame, dit-il. Vous feriez mieux de vous presser.

Hermione hocha la tête et, avec un dernier regard pour Marek, elle se dirigea vers le ring de duel.

À suivre...