Chapitre 21

— Drago ! s'exclama Rogue, surpris de voir le fils Malefoy entrer dans la tente.

Avec un soupir, Malefoy s'effondra sur le banc de bois. Ses yeux pâles regardèrent Hermione dédaigneusement.

— Alors, vous êtes toujours en vie, hein ?

Il toussa en secouant la tête et comme Hermione le regardait, Rogue prit la parole.

— Qu'est-ce vous faites ici, Drago, où sont vos parents ?

— Mère est dehors, mais je ne pense pas qu'elle soit d'humeur causante, répondit le blond. Elle est suffisamment stressée d'être dans... cet endroit...

— Qu'est-ce que tu fais là ? demanda alors Hermione.

— Ce ne sont pas tes affaires, Granger ! siffla Malefoy en retour.

— Que fais-tu ici, Drago ? répéta Rogue.

Drago détourna le regard en pinçant la bouche. Après une hésitation, il finit par répondre.

— Nous avons besoin d'argent. Mais ce n'est pas extraordinaire, si ? Tout le monde a besoin d'un petit extra, ces derniers temps, ajouta-t-il en regardant Hermione.

— Vous avez dit que Narcissa était ici, dit alors Rogue. Où est votre père ?

Malefoy se mordit la lèvre et Hermione sut qu'il était réticent à parler.

— Il bosse comme un acharné dans son nouveau job, dit-il. On essaye juste de recommencer, avec la disparition du Seigneur Noir.

— Il n'est pas encore mort, trancha Hermione.

— Repartir de zéro est une sage décision, dit Rogue en ignorant l'intervention d'Hermione. Vous et vos parents êtes toujours au Manoir Malefoy ?

Drago secoua la tête.

— Ils ont estimé que ce serait une bonne idée de le vendre. Nous vivons à une vingtaine de kilomètres du nouveau travail de Père. C'est diablement petit, selon moi, une cabane, a comparé au Manoir.

Sans un mot, Rogue se leva et quitta la tente, laissant Hermione et Drago seuls. Un silence gênant s'installa aussitôt dans la tente des duellistes. Une discussion silencieuse commença alors entre les deux jeunes gens, promettant une suite houleuse. Ils se lançaient des regards méprisants, provoquant l'autre à parler en premier.

— Je te déteste, lâche soudain Hermione, se sentant soulagée de l'avoir enfin dit.

— Dis-moi quelque chose que je ne sais pas, Sang-de-Bourbe.

Hermione sourcilla sous l'insulte.

— Tu veux savoir pourquoi ? siffla-t-elle.

Malefoy plissa les yeux, réfléchissant.

— Parce que tu as essayé de me tuer ! s'exclama alors Hermione en se levant brusquement.

Les autres compétiteurs la regardèrent, surpris par son éclat.

— Q-Quoi ? bafouilla Malefoy.

Ses cheveux blond platine parfaitement lissés semblèrent se dissoudre.

— Tu m'as quasiment envoyée à la mort ! répondit Hermione en le pointant du doigt d'un air accusateur.

Malefoy loucha sur l'index pointé vers son nez.

— De quoi est-ce que tu parles ? demanda-t-il. Tu es folle !

Hermione laissa retomber son bras.

— La dernière fois que je t'ai vu, tu m'as vendue à Voldemort comme un foutu rat ! répliqua-t-elle. Tu savais qu'il ne prendrait pas bien mon ascendance Moldue. Tu m'as laissée seule avec lui parce que tu savais qu'il allait vouloir me tuer, je n'ai pas raison ?

La pomme d'Adam de Drago remua quand il déglutit et Hermione sut qu'elle avait raison. Elle le regarda avec autant de haine dont elle était capable.

— Je t'ai toujours méprisé, Malefoy, mais là, c'était le comble ! C'est tout simplement impardonnable !

Malefoy regarda la boucle de la cape d'Hermione, incapable de la regarder dans les yeux. Ses joues étaient rouges, ce qu'Hermione prit pour de la honte, mais quand il la regarda finalement, elle vit qu'il n'y avait aucune once de culpabilité dans ses yeux pâles et froids.

— Je pensais que Tu-Sais-Qui m'aurait récompensé, moi et ma famille, pour ça, pour avoir dit la vérité, dit-il.

Ses yeux s'étrécirent dangereusement.

— Et si tu crois que j'aurais sacrifié une chance de me sauver moi-même plutôt qu'une Sang-de-Bourbe, alors tu te fourres le doigt dans l'œil !

(NdT : cette dernière phrase, ce n'est pas la traduction exacte de la version anglaise, mais je n'avais aucune idée de ce que voulait dire la phrase, donc je l'ai remplacée par une de nos expressions les plus communes et qui se prête bien au jeu.)

Hermione secoua la tête et souffla :

— Tu parles comme un vrai Serpentard.

Elle se rassit alors avec un soupir, regardant Malefoy avec révulsion. Tous deux se regardaient quand Malefoy détourna le regard.

— Fais-moi une faveur, Granger, dit-il.

— Laquelle ? demanda Hermione avec colère, serrant le banc entre ses doigts.

— Ne me tue pas, répondit Malefoy en la regardant droit dans les yeux.

Hermione sentit son visage se détendre et elle le regarda.

— Ne me tue pas. Pour le bien de ma mère, ne m'embarrasse pas, dit-il en passant une main dans ses cheveux avec un gros soupir. Je te jure que si tu me jettes à terre, je te tuerais pour ça.

Hermione savait qu'il plaisantait pour ça, mais la dernière chose dont elle avait envie, c'était de rire. Elle comprenait ce qu'il pensait. Elle eut envie de dire : « Ce n'est pas parce que j'ai le Charme Serpentine de Voldemort que je suis une tueuse. » Mais les mots ne parvinrent pas à sortir. Et si l'Horcruxe de Voldemort en elle lui faisait faire quelque chose qu'elle ne voulait pas ? Et s'il prenait le contrôle et invoquait un Sortilège Impardonnable contre son gré ?

Hermione avait besoin de contrôle. C'était son corps, pas le sien. Elle devait garder le contrôle de son âme.

Drago reporta son regard sur la jeune sorcière et ils se toisèrent un moment.

— Faisons un deal, dit-il, haussant les sourcils. Tu me bats, tu gagnes, et tu partages cinq pour cent de ton prix.

Hermione rigola doucement, puis plus fort en voyant le regard perplexe de Malefoy. Elle se reprit et dit :

— Et qu'est-ce que tu penses de ça : Je te bats, je gagne, et tu me remercies de ne pas t'avoir tué ?

La bouche de Malefoy s'entrouvrit sous la surprise. Hermione sentit quelque chose lui pincer les entrailles à cette vue.

Eh oui, songea-t-elle. Je ne suis plus la fille que j'étais avant, je sais.

Tous deux bondirent soudain quand une vive lumière dorée éclaira au-dessus de leurs têtes. Ils purent entendre les rugissements de la foule au nom du gagnant du dernier duel. Le bruit faisait résonner la poitrine d'Hermione, faisant cogner son cœur contre ses côtes.

Un sorcier entra alors dans la tente et regarda frénétiquement autour de lui. Quand il vit Drago et Hermione, il soupira d'impatience.

— On se grouille ! C'est votre tour ! aboya-t-il, un pouce tendu par-dessus son épaule en direction de la zone de duels, avant de disparaître.

Hermione et Drago échangèrent un regard. Le jeune homme passa alors devant, afin d'être le premier sur le ring, mais Hermione s'en fichait. Elle s'arrêta juste avant de quitter la tente. Rapidement, elle dégrafa le devant de sa cape. Le tissu glissa gracieusement de ses épaules, exposant le Charme Serpentine. Avant de faire un pas dans la zone des duels, Hermione fit courir ses doigts sur l'encre noire de son tatouage magique.

— Aide-moi, souffla-t-elle.

Puis elle poussa le lourd rideau de la tente et sortit.

Hermione fut accueillie par un rugissement de voix, en partie encourageantes, en partie désobligeantes. Elle n'avait pas besoin de regarder pour savoir qui disait quoi. La douleur de son Charme Serpentine avait atteint son maximum, et à présent, c'était comme une sourde pression sur sa poitrine.

Avant de grimper les marches du ring, Hermione balaya la foule du regard. Peur, haine et excitation, curiosité ; il y avait de tout. Les sorcières souriaient d'un air méprisant, les sorciers la maudissaient, et seuls quelques-uns souriaient avec fierté. Étrangement, Hermione ressentit une sorte de réconfort dans ces sourires.

La jeune sorcière grimpa alors les marches. Quand son pied se posa sur la pierre noire qui ornait la zone des duels, elle put sentir la chaleur qui en irradiait, lui donnant aussitôt chaud. Ses yeux parcoururent la foule qui se rapprochait tandis qu'elle et son adversaire prenaient place chacun à un bout du ring.

Quelques rangées de spectateurs plus loin, elle vit Rogue. À ses côtés se tenait la fragile Narcissa Malefoy, ses sourcils pâles joints de façon inquiète.

Derrière eux, il y avait Mag et Marek. Mag sourit et hocha la tête quand leurs yeux se croisèrent. Hermione regarda alors Drago. Même de là où elle se trouvait, elle pouvait voir les gouttes de sueur qui coulaient de son front jusque dans le col de sa veste. Sa pomme d'Adam remuait nerveusement chaque fois qu'il déglutissait.

Hermione releva les coins de sa bouche en une sorte de sourire qui se voulait réconfortant, comme pour dire qu'elle ne le blesserait pas pour de vrai, mais quand les yeux de Drago s'agrandirent, sûrement de peur, elle n'eut aucun mal à savoir que ce qu'elle avait tenté d'afficher comme étant réconfortant, devait plus être menaçant qu'autre chose, comme si elle grimaçait à la manière d'un serpent devant sa proie.

Hermione hocha la tête pour Drago et fit un pas en avant. Il l'imita et ils commencèrent à marcher l'un vers l'autre. Quand ils furent à quelques mètres l'un de l'autre, ils se figèrent. Les yeux de Malefoy se posèrent sur le Charme Serpentine puis il la regarda et ils s'inclinèrent.

Hermione resta raide et regarda Drago sans sourciller. Ils se redressèrent et pivotèrent sur leurs talons. Ils étaient maintenant dos à dos et Hermione fit dix pas vers le bord du ring, comptant chaque pas comme le compte-à-rebours d'une bombe, trois, deux, un... Elle pivota ensuite pour faire face à son adversaire.

— Baguette au clair ! cria un sorcier sur le côté.

Comme d'un seul homme, Hermione et Drago sortirent leurs baguettes et prirent position.

Immédiatement, Hermione s'apprêta à invoquer le premier sortilège, trop habituée à attaquer la première quand elle s'entraînait contre Voldemort. Mais les mots de Drago sonnèrent à ses oreilles : « Pour le bien de ma mère, ne m'embarrasse pas. »

La jeune sorcière se mordit la joue d'agacement. Elle devait le laisser attaquer en premier, peu importe combien elle détestait ça. Lorsqu'elle retint sa position, Malefoy sembla immédiatement confus.

Ce moment d'hésitation garda la foule captivée. Personne ne respirait, figés dans l'attente de quelque chose.

Puis Drago invoqua le premier sort. Il expédia une grande explosion rouge, droit sur Hermione comme si elle avait été infusée de sa propre haine. L'Expelliarmus était près d'elle mais Hermione être prête. Son corps était habitué au rythme d'attaque de Voldemort qu'il lui avait instillé pendant leurs leçons. Attendre, repousser et contre-attaquer.

En un instant, Hermione contrat le sort par un Protego, à la dernière seconde. Le sort repartit dans l'autre sens avec le double de puissance. Hermione put entendre le hoquet du blond depuis sa position. Il lança un sort au dernier moment, mais il s'emmêla les pieds dans la tentative de s'éloigner rapidement de la ligne flamboyante. Il trébucha et tomba sur les genoux et se rattrapa avec sa main sans baguette.

Hermione vit très bien la fureur dans ses yeux quand il la regarda brusquement. Elle lui laissa le temps de se relever avant de lancer un Stupéfix.

Enervatum ! hurla Drago.

Sa voix tremblait, comme si la rage l'empêchait de parler.

 Petrificus Totalus !

Hermione évita le sort en croisant son pied droit derrière le gauche, et le rayon passa près de hanche sans la toucher.

Drago cria, sa baguette serrée dans sa main, les articulations des doigts blanchies sous l'effort.

— Va en enfer, Sang-de-Bourbe !

La foule bruissa aussitôt comme Drago reprenait une posture de duel. Ses mots frappèrent Hermione plus durement que n'importe quel sort et ses joues la brûlèrent aussitôt de colère et d'embrassement. Elle l'imita bientôt et reprit une posture de duel à son tour. La jeune sorcière savait. Elle put voir le mot se former sur les lèvres de Drago avant même qu'il ne l'ait franchi. Une goutte de sueur glissa sur sa tempe, son cœur battant la chamade.

 Doloris ! hurla-t-il.

Hermione n'avait aucune idée de la manière d'arrêter un Sortilège Impardonnable. Il arrivait vite, l'adrénaline dans les veines de Malefoy lui donnant encore plus de puissance. Instinctivement, Hermione ferma les yeux, se préparant à l'impact. Derrière ses paupières, une lumière bleue apparut soudain. Son corps se réchauffa comme s'il était en feu, puis refroidit aussitôt.

Aucune douleur.

Hermione rouvrit alors les yeux, un par un. C'était le silence total excepté la musique sur la piste de danse.

La jeune femme baissa les yeux sur son corps, mais elle n'était pas blessée. Elle regarda ensuite Malefoy ; il la regardait fixement, horrifié, complètement muet. Hermione comprit alors. Dans le but de se protéger elle-même, la magie dans ses veines avait instinctivement invoqué un Cascadia. Elle n'avait même pas eu besoin d'y penser très fort, il était venu de lui-même. Elle remercia alors silencieusement Voldemort pour lui avoir appris cela.

Hermione pouvait sentir le moindre regard plaqué sur elle, la regardant avec crainte. Drago se laissa alors lentement tomber sur les genoux, sachant que c'était terminé.

Un bruissement silencieux monta alors de la foule. Hermione ne parvenait pas à comprendre les mots, seulement qu'ils étaient brefs et répétitifs. Le bourdonnement augmenta alors tandis que plus de gens s'y joignaient. De plus en plus fort, les mots parvinrent aux oreilles d'Hermione.

La foulée hurlait et brandissait le poing dans les airs. Ils étaient comme des rebelles pendant une révolution. Hermione ferma les yeux et absorba les cris.

— Achève-le ! Achève-le ! Achève-le ! scandait la foule.

Drago baissa la tête, vaincu. Ses tempes pulsaient et il avait les mâchoires serrées. Il lâcha alors sa baguette et elle tomba sur le sol avec un petit bruit.

— Achève-le ! Achève-le ! Achève-le !

Le rugissement était soudain comme de la nourriture pour son âme. Son âme ? Ou la sienne ?

Hermione leva sa baguette et la pointa sur Drago. Elle se lécha les lèvres, elle pouvait presque goûter les mots, désespérés de sortir. C'était doucereux, comme du miel mêlé à du vinaigre. Dans son esprit, la jeune sorcière se rappela son passé à Poudlard ; Drago et sa cruelle bande de gorilles. Ils ne méritaient pas de vivre. Toutes ces fois où tous ces mots douloureux l'avaient coupée encore et encore comme des lames de rasoir...

Le Sortilège de Mort se forma soudain dans sa gorge ; elle pouvait le faire, elle savait qu'elle le pouvait. Elle le voulait presque.

Avada... hoqueta-t-elle dans un souffle.

Mais les mots s'envolèrent. Le sortilège de Mort était bien plus compliqué à invoquer qu'elle ne le pensait ; c'était comme si elle devait physiquement passer au travers d'une barrière, d'un mur de briques. Elle devait vraiment vouloir le faire.

Hermione serra les dents.

Avada... retenta-t-elle, sans succès.

Elle laissa échapper un sanglot de frustration. Les pensées s'emmêlaient dans son esprit. Voulait-elle vraiment mettre fin à la vie du jeune homme ? Il avait fait d'horribles choses, certaines étaient impardonnables mais... tout comme Voldemort. Le Seigneur Noir avait commis des actes inconcevables qui ne devraient même pas être mentionnés. Mais elle tenait pourtant toujours à lui. Drago n'était rien en comparaison.

— Je ne peux pas, souffla-t-elle. Expelliarmus ! hurla-t-elle alors.

Le sort frappa Malefoy en pleine poitrine et le jeune homme grogna et fut décollé du sol pour atterrir dans la foule derrière lui.

L'air au-dessus de la foule explosa alors en lumières dorées. Hermione regarda avec émerveillement son nom se former et illuminer des centaines de personnes. Le mugissement des applaudissements la surprit alors. Elle regarda la foule. Les gens frappaient des mains et lui souriaient ; pas tous, mais bien plus qu'elle ne l'imaginait. Y avait-il vraiment autant de Mangemorts ? Ou bien d'autres personnes l'acclamaient aussi ? Hermione tenta d'esquisser un sourire et fut ensuite conduite hors du ring. Au pied des escaliers, des mains se tendirent pour qu'elle les serre.

La jeune sorcière les laissa lui prendre les mains, mais elle n'était pas toute là. Elle avait besoin de voir Drago, de voir son visage comme il réalisait qu'elle l'avait battu, elle, malgré son sang Moldu.

Hermione se fraya alors un chemin dans la foule massée autour d'elle et elle parvint lentement, mais sûrement à gagner l'autre côté du ring. Elle le vit alors, se tenant la tête, apeuré. Son sort avait dû le frapper plus fort qu'elle ne le pensait.

Hermione vit alors Narcissa s'approcher en jouant des coudes, n'hésitant pas à griffer pour avancer. La jeune sorcière repoussa alors deux sorciers et s'avança vers Drago assis sur le sol. Mère et fils la regardèrent avec malaise. Hermione tendit alors la main, offrant son aide.

Le Serpentard regarda la main tendue comme si elle était couverte d'araignée. Hermione insista. Narcissa donna alors un petit coup à son fils et Drago serra les mâchoires, s'approchant d'Hermione avec réticence.

De la main dont il se tenait la tête, il saisit celle d'Hermione. Un sourire satisfait s'étira sur ses lèvres comme Hermione le tirait pour l'aider à se relever. Une fois qu'il fut debout, elle secoua sa main fermement. Il ne dit rien, mais recula rapidement sa main quand elle eut fini. Il regarda ensuite le sol comme quelqu'un lui rendait sa baguette, et Narcissa l'enveloppe d'un bras.

Une solide main saisit soudain l'épaule d'Hermione et celle-ci s'attendit à voir Rogue, mais à la place, elle découvrit Mag Crochet, qui la regardait de ses petits yeux noirs.

— Exceptionnel, dit-il en montrant ses vilaines dents noires et tordues. Tout à fait extraordinaire, comme prévu, bien sûr.

— Merci, répondit Hermione, dégageant son épaule.

Elle regarda autour d'elle et demanda où était Marek. Les yeux de Mag luisirent malicieusement.

— Pourquoi ? Il est sur le point de combattre. Regardez, dit-il en pointant du doigt le ring.

Hermione porta son regard sur le ring. Les gens s'étaient de nouveau rassemblés autour de la plate-forme, prêt pour le show suivant. Sur le ring, Marek faisait à une sorcière trapue. Ils venaient de se tourner le dos pour faire les dix pas.

vBaguettes prêtes !

Marek pivota avec grâce pour se mettre en position... Et ce fut terminé. À peine un clignement de paupière... Soudain, la petite sorcière vola à travers le ring, disparaissant dans la foule. Hermione laissa échapper un hoquet comme Marek prenait un air victorieux sans aucune hésitation, avant même que les lumières dans le ciel puissent afficher son nom.

La foule n'applaudit pas ; elle n'avait pas encore réalisé ce qui venait de se passer. À son épaule, Hermione entendit Mag ricaner.

— Comme je le disais, souffla-t-il. Cela risque d'être intéressant.

Hermione sentit son estomac se contracter. Comment allait pouvoir rivaliser face à ça ?

À suivre...


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