Partie 9 - La Passion monte - Chapitre 36
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Ça devient un peu plus hot, là ! Pour ceux à qui une telle « relation » ne plaît pas, je vous invite à passer outre le troisième quart du chapitre. (Pour info, ce n'est pas moi qui ai traduit cette partie précise, mais Veldi, (du site fanfic-fr) que je remercie chaleureusement ! Sans elle, cette histoire aurait encore attendu un bon moment car j'étais réellement coincée de chez coincée, je n'y arrivais pas, rien à faire ! Lol !
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CHAPITRE TRENTE-SIX
Leur environnement changea radicalement comparer à la bataille trépidante. Hermione et le Lord avaient transplané depuis Poudlard et quand ils reparurent, ce fut sur un sol instable qui fit perdre l'équilibre à Hermione. Elle tomba sur le dos, entraînant Voldemort avec elle. La jeune sorcière grimaça quand des pierres lui entaillèrent la peau, le poids du Lord sur elle n'arrangeant pas les choses, et elle ne put retenir un gémissement de douleur. Avec un grognement, Voldemort se remit sur ses pieds puis l'aida à en faire autant.
Tous deux regardèrent alors autour d'eux. Ils avaient atterri sur une lande d'herbe à quelques mètres seulement d'une falaise en à-pic où on entendait rugir la mer. Les deux sorciers s'approchèrent du bord pour voir l'écume blanche se fracasser contre la falaise dans un grondement effroyable.
Hermione eut un rire nerveux.
- Ce n'était pas loin.
- Pas assez, répondit le Lord en la regardant. Quelle ironie cela aurait été : échapper à plusieurs centaines d'Aurors voulant nous tuer, et mourir à cause de tes compétences en transplanage défectueuses...
- Je suis encore en apprentissage, se défendit aussitôt Hermione. Sinon, il y avait un moment que je n'étais pas revenue ici.
- Et où se trouve ce « ici » exactement ? demanda Voldemort en regardant autour de lui.
Hermione pivota et montra quelque chose au loin.
- Là.
Le Lord suivit le bras tendu du regard et distingua au loin une petite construction qui faisait face à l'océan. Ses murs blancs étaient couverts d'une multitude de coquillages et de tuiles, avec de grandes fenêtres triangulaires qui étaient complètement sombres.
- La Chaumière aux Coquillages, précisa Hermione.
Le Lord et elle se dirigèrent alors vers le cottage et Voldemort jeta un coup d'œil par l'une des fenêtres.
- Qui donc habite ici ? demanda-t-il.
- Un ami d'un ami, répondit Hermione sans plus.
Elle savait parfaitement que le couple qui vivait ici était occupé à aider le Ministère à arranger la situation à Poudlard. Elle et son Maître avaient donc un ou deux jours avant de devoir bouger.
Hermione se dirigea alors vers la porte et testa la poignée.
- C'est ouvert, dit-elle.
Ils pénétrèrent alors dans le cottage, échappant à l'atmosphère moite au-dehors. Le Maître créa un orbe lumineux dans sa main qu'il leva à hauteur d'yeux. Via la lueur bleue, ils purent observer un peu les lieux.
Ils se tenaient dans la cuisine, et Hermione découvrit un ancien poêle en fonte à côté d'une petite table en chêne entouré de quelques chaises. Contre les murs, des meubles de bois décorés de coquillages en guise de poignée. Le couple passa ensuite dans l'autre pièce qui se trouvait être une chambre où se trouvait un lit matelassé. À son pied se trouvait un coffre de bois.
Hermione laissa soudain tomber son sac et s'agenouilla devant le coffre pour y dénicher des bougies. Elle les installa tout autour de la pièce, sur le comptoir et la table, et les éclairait du bout de sa baguette magique. Quand ils purent enfin y voir clair grâce à la lumière orangée, Voldemort fit disparaître l'orbe.
- Donc... dit-il en regardant vers une ouverture qui semblait mener à une autre pièce. Un ami d'un ami ?
- Oui, répondit Hermione. Juste un couple qui travaille sur le Chemin de Traverse, ajouta-t-elle rapidement. Des gens charmants. Sang Purs. Vous les aimeriez.
Voldemort haussa les sourcils tout en continuant d'explorer la pièce, mais ne répondit rien.
- Pourquoi ? demanda-t-elle soudain.
Voldemort pivota vers elle.
- Pourquoi vous ne l'avez pas fait ? Je veux dire, tuer Harry Potter. J'ai cru comprendre qu'il n'y avait rien que vous ne désiriez de plus que le voir mort.
Le visage de Voldemort se renfrogna aussitôt.
- J'ai repensé à ce que tu as dit. Je suppose que tu avais raison sur une chose : il y avait bien trop d'Aurors. Une fois que j'aurais tué Harry, j'aurais aussitôt été tué dans la foulée.
Hermione résista tant bien que mal à l'envie qu'elle avait de balancer la bougie qu'elle tenait, au visage du Lord. Afin d'être sûr de ne rien faire de stupide, elle la reposa et le regarda fixement.
- J'avais raison sur beaucoup de choses, dit-elle d'un ton convaincu.
Le Lord inclina la tête sur le côté.
- Oh ?
Hermione eut un rire bref et sans humour.
- Du genre, lorsque je vous ai dit que tous vos fidèles avaient été tués et que vous n'aviez...
- Comme je te l'ai dit, la coupa le Maître. Ils ne sont pas tous morts.
- Il reste quoi, une centaine de Mangemort, peut-être ? répliqua Hermione. Et je n'en ai pas vu un seul à vos côtés dans le Grand Hall ! J'ai vu Bellatrix morte, et tant d'autres !
- Certains se sont enfuis, répondit Voldemort comme s'il était forcé d'admettre un terrible secret. Et ils seront punis pour cela dès que je les reverrais.
- Quand vous les reverrez ? Qui donc, exactement ?
- Comme je l'ai dit, il y en aura toujours d'autres, insista Voldemort, tentant de garder le contrôle de sa colère. Les familles des Mangemorts, leurs amis et les familles de ceux-ci. Cela ira.
Il fit soudain un grand pas vers la jeune femme et grinça :
- Mais je t'en prie, continue, sur quoi d'autre avait-tu raison ?
Hermione fit un pas en arrière mais se retrouva dos au mur, littéralement. Il tente juste de provoquer ma colère, songea-t-elle, mais sa fierté l'obligea à parler.
- J'avais raison sur la façon dont tous les autres viendraient une fois Harry Potter mort.
- Et je le répète, « Je les tuerais tous, aussi ». Continue ?
Hermione eut un rire bref, mais elle se tut rapidement. Elle avait tellement été habituée à porter son foulard qu'elle n'avait pas l'habitude que les gens en face d'elle puissent lire ses expressions comme on lit un livre.
- J'avais raison sur une autre chose : je ne vous ai jamais menti.
- Merci de me le rappeler... grogna le Lord.
- Je ne comprends pas comment cela peut-il autant vous dégoûter alors que vous-même avez du sang de Moldu dans les veines ? Cela ne fait pas de nous des personnes différentes des autres...
Voldemort s'approcha d'elle à la remarque et, la regardant fixement, il répondit :
- Pas de différence ? Tu rêves ! Le sang de Serpentard, le plus puissant de tous, court dans mes veines, mais peut-être que tes parents ne t'on jamais montré la différence entre une baguette magique et une flûte !
Hermione sentit la colère monter en elle à la mention de ses parents. Comment ose-t-il parler d'eux de cette manière ! s'exclama-t-elle intérieurement. Elle se retint cependant de faire le moindre commentaire et préféra tacler moqueusement.
- Eh bien, dans ce cas, comme vous sentez-vous en sachant que du « sale sang » entache votre si précieuse lignée ? Vous devez être tellement honteux de m'avoir choisie comme héritière !
Le Lord lui saisit brutalement les épaules, la forçant à se rapprocher encore de lui. Une expression amère teintée de désespoir était plaquée sur son visage.
- Je t'ai donné le Charme Serpentine parce que je le voulais, et je ne laisserais pas tomber mes plans bien que tu sois une Sang-de-Bourbe !
Mais Hermione ne voulait pas en entendre plus et elle se mit à crier.
- Et qu'est-ce que vous faites de ce que moi je veux !?
Le visage du Lord vira au rouge et il ricana.
- Bien sûr, c'est ce que tu veux. C'est toujours à propos de toi, n'est-ce pas ? Rien de tout cela ne me concerne, moi, le Seigneur des Ténèbres, ton Maître !
Il la repoussa alors durement contre le mur et la tête d'Hermione cogna contre.
- Aïe ! s'exclama la jeune sorcière.
La douleur lui fit perdre momentanément le fil de la situation, mais lorsque les étoiles devant ses yeux furent parties, elle réalisa qu'il avait posé sa bouche sur la sienne.
Hermione eut un hoquet de surprise, mais avec sa bouche sur la sienne, elle ne put qu'inspirer difficilement par le nez et elle sentit un vertige lui prendre la tête. Les bras du Lord étaient enroulés autour d'elle comme des serpents et il la serrait contre lui avec force.
Elle tenta de passer ses bras sous les siens afin de se libérer et de le repousser, mais il était trop fort pour qu'elle puisse bouger. Elle tourna donc la tête sur le côté et put ainsi avaler une goulée d'air. Lorsque le Lord soupira, Hermione sentit sur sa joue l'air brûlant. Il déroula soudain un bras et entreprit de chercher quelque chose de sa main le long du corps de la jeune femme. Lorsqu'elle sentit qu'il cherchait à glisser les doigts sous les lacets de son corset, elle eut un sursaut silencieux.
Avec brusquerie, le Maître la tira soudain en avant, la tenant par les lacets du corset, la faisant pivoter, avant de la repousser loin de lui. Hermione trébucha et, craignant de tomber lourdement sur le sol, elle laissa échapper un grognement en atterrissant sur le lit.
La jeune sorcière chercha alors son air afin de remplir ses poumons, vidés par le choc contre le matelas. Elle éprouva un moment de panique quand il l'embrassa de nouveau, avec plus d'impatience, grognant étrangement. Mais malgré son impatience, il semblait garder le contrôle et Hermione put enfin faire le tri dans son esprit malmené.
Elle fut alors capable de sentir le battement du cœur du Lord contre le sein, et cela la rassura. Deux tambourinements exaltés. Une image s'imposa soudain à son esprit et elle eut l'impression que rien ne se trouvait entre leurs cœurs, pas de vêtements, de peau ou d'os, comme s'ils avaient fusionné en un seul et unique.
Hermione se sentait submergée, comme si une vague venait de s'échouer sur sa tête. Avec une profonde inspiration, elle décida alors de ne plus lutter et le laissa l'enlacer et la tirer encore et encore dans les profondeurs.
À partir du moment où il sentit qu'elle cessait de résister, le Lord laissa échapper un grognement et se mit à lui mordiller doucement les lèvres jusqu'à ce qu'elle ouvre la bouche. Sa langue se glissa aussitôt à l'intérieur et se mit à l'explorer.
Les entrailles d'Hermione firent un petit tonneau, de peur ou d'excitation, elle n'en était pas bien sûre. Les mains du Lord trouvèrent soudain le devant du corset. Il s'assit sur le lit un moment pour le dégrafer lentement. Hermione le regarda sans respirer tandis qu'elle se dévoilait à lui. Bientôt, le corset tomba à terre, et les sous-vêtements avec.
Il se trouvait à présent au-dessus d'elle, sur le lit, la dévorant de ses yeux bleus. Il y avait une expression affamée sur ce visage, mais il semblait résister à quelque chose, comme s'il avait du mal à se convaincre que ce qu'il voyait était réel.
Brièvement, Hermione se demanda combien de femmes il avait regardé ainsi avant. Il était tout de même bien plus vieux qu'elle, mais il n'avait pourtant jamais mentionné une quelconque relation intime avec qui que ce soit. Hermione avait néanmoins un doute concernant Bellatrix – cette affreuse femme avait semblé prête à de nombreuses reprises. Mais il était cependant possible que leur relation n'ait jamais été au-delà de la relation mentor/élève, Seigneur et Serviteur.
Avec tous ces discours négatifs sur l'amour, était-il possible qu'il n'ait jamais connu de femme avant Hermione ? Comme elle, serait-il possible que ce soit sa première fois ?
Non, songea Hermione. C'était idiot de croire une telle chose. Il était un homme, un être humain, avec des sentiments et des besoins. Certes, il arrive un moment où les désirs ne peuvent plus être contenus et, aussi élégant qu'il était, il n'avait sans doute aucun mal à trouver quelqu'un pour le satisfaire. Quant à elle, elle n'avait été avec quelqu'un, en admettant qu'elle l'ait voulu. Il y avait eu Viktor Krum, fort, beau, physique, mais ils n'avaient jamais été aussi loin. Personne ne l'avait vue ainsi avant. Personne.
Sans aucune autre pensées, Hermione savait qu'elle partageait-là quelque chose de tellement intime que cela l'effrayait. Elle n'avait pas l'impression d'être avec le Seigneur des Ténèbres Voldemort, le sorcier que tout le monde craignait. Non, elle était avec l'homme avec qui elle avait tant partagé, connaissance et confiance. Lorsqu'il baissa les yeux sur elle, un regard langoureux plein de gourmandise, la jeune sorcière s'ouvrit entièrement à lui, comme s'il lui avait dit « Chaque centimètre de toi m'appartiendra. » Il n'y avait désormais plus rien à cacher.
Hermione se redressa et se rapprocha de lui avec désir. Elle remonta ses mains, déboutonna son manteau, le laissant tomber. Il la regarda faire sans ciller, respirant bruyamment, tandis qu'elle défaisait sa chemise, les mains tremblantes. Afin de lui retirer le vêtement, elle dû se coller à lui, rougissant contre sa poitrine et la chaleur de leurs corps unis. Il approcha son visage contre ses cheveux et inspira profondément. Après l'avoir libéré de ses vêtements, elle les balança par-dessus le rebord du lit.
Torse nu, il enroula ses bras autour d'elle, sentant les douces courbes de son dos et de ses hanches. Il l'embrassa délicatement dans le cou et les épaules, pendant qu'elle tentait de défaire son pantalon. La voyant en difficultés, il écarta ses mains et la fit rouler sur le dos dans le lit, où sa tête atterrit entre les oreillers. Il fit le travail lui-même, avec une main, s'appuyant sur l'autre. Elle se débarrassa facilement du reste de ses vêtements, faisant simplement glisser son pantalon le long de ses hanches et le poussant vers le bas. Elle expédia ses chaussures au moment où il s'allongeait complètement sur elle.
Sa peau pâle ayant toujours l'air glacée, la surprit par sa chaleur. Il la pressa contre le matelas et remua pour se retrouver confortablement installé entre ses jambes. Elle était plus menue que lui, mais avec ses genoux écartés, elle pouvait l'entourer de ses jambes. Elle n'avait jamais fait ça auparavant, ça lui prit donc une seconde pour réfléchir à une position plus confortable.
Il glissa ses lèvres partout sur sa peau jusqu'à trouver sa bouche. Elle répondit avec une passion inattendue, inclinant sa tête pour approfondir le baiser, et elle joua avec sa langue quand il se glissa dans sa bouche. Il ricana doucement, transmettant des vibrations dans sa bouche, donnant l'impression que c'était elle qui riait.
Elle caressa sa nuque et glissa ses doigts dans ses cheveux noirs. Plus leur envie montait, plus ils se frottaient l'un à l'autre, peau contre peau. Quand l'attente devint trop dure, Voldemort mit soudainement fin au baiser pour jeter un œil là où leurs corps étaient au plus proche. Sa main proche de sa tête disparut pour se retrouver plus bas, puis, avec un léger grognement, il s'introduisit en elle.
Hermione avait ses bras autour de ses larges épaules, et elle glissa sa tête dans le creux de son cou en laissant échapper un cri. Des larmes troublèrent sa vue. Son souffle devint court, se transformant en halètements irréguliers. Il y eut de la douleur au début, mais elle diminua en une sensation désagréable, accompagnée d'une douceur exquise. Il s'enfonça lentement autant qu'il put, la pressant encore plus sur le matelas. Dès que leur corps furent accoutumés à l'autre, il commença à bouger, lentement et régulièrement.
Hermione se surprit elle-même en laissant échapper un léger gémissement, qu'il prit dans sa bouche avec un tendre baiser. Il n'y avait plus d'autres bruits que celui de leurs respirations lourdes et celui des vagues de l'océan, s'écrasant sur le rivage. Pendant un bref instant, elle crut qu'une partie d'elle-même s'était échappée de son corps pour flotter au-dessus deux, proche du plafond, ce qui lui donnait l'impression de les voir, ne faisant qu'un sur le lit, et elle eut du mal à croire que c'était elle-même qu'elle voyait. Elle avait plus la sensation de voir deux inconnus... Deux amants.
Quand il accéléra soudainement ses mouvements, elle revint à la réalité. La surface de sa peau était brûlante et commençait à perler. Elle ferma inconsciemment ses yeux en sentant l'euphorie passer sur elle comme de l'eau chaude. Avec lui respirant rapidement contre son cou, elle planta ses doigts dans la peau pâle de son dos. Ils étaient si proches qu'elle pouvait sentir son cœur battre contre sa poitrine.
Ses vas et viens devinrent de plus en plus rapides, augmentant sa ferveur. Jusqu'à ce qu'enfin, il la presse une dernière fois contre le lit, et se laisse tomber doucement sur elle.
Ils restèrent comme ça, haletants. Après avoir repris son souffle, Voldemort roula pour se retrouver sur le dos à ses côtés. Elle se sentait vidée, et quelque peu fatiguée, mais d'une façon agréable. Ramenant ses jambes l'une contre l'autre, elle se mit sur le côté, proche de lui, mais fixa le plafond. Les poutres de bois et les planches semblaient pulser en rythme avec son cœur tandis qu'il reprenait lentement son rythme normal. Tout était baigné dans une douce lueur orangée provenant des chandeliers, donnant une impression de calme et hors du temps, alors que les vagues rugissaient juste de l'autre côté des murs.
Au fur et à mesure qu'elle reprenait ses sens, Hermione réalisait lentement ce qui venait de se passer, ce qu'elle avait laissé faire. Des mois en arrière, elle aurait préféré mourir plutôt que laisser Voldemort la toucher. Dans son esprit, il était un homme violent et sadique. Mais à présent... Sa chaleur à ses côtés était évidente ; il avait été presque gentil. Maintenant, ils partageaient un lien indéniable et avec ça était venu un plaisir inattendu, qui avait écarté la peur. Elle avait toujours su qu'il n'attendait que ça, elle l'avait vu dans ses yeux à certains moments, mais et elle ? Elle n'en avait aucune idée. Être avec lui avait éveillé quelque chose en elle. Quelque chose d'étonnant, quelque chose presque dangereux.
Lentement, Hermione tourna la tête sur le côté. Du coin de l'œil, elle le vit se reposer, la tête sur l'oreiller, les yeux clos. Pendant l'espace d'une seconde, elle s'était imaginé qu'il n'était pas là, qu'elle avait seulement rêvé tout ça. Ça aurait sans doute été plus crédible que le fait qu'elle et Lord Voldemort avaient partagé ce qui se fait de plus intime entre deux personnes.
Mais c'était arrivé, et avec cette affirmation, elle sentit une imprévue montée de soulagement.
Comme s'il sentait qu'elle le regardait, Voldemort ouvrit les yeux et la regarda. Hermione sentit un choc dans son abdomen. Elle détourna aussitôt les yeux et les laissa glisser le long de son corps. Elle se rappela alors que tous deux étaient complètement nus, étendus sur les draps, et elle rougit brutalement. Leur petit repos lui fit remarquer à quel point il faisait froid dans la Chaumière aux Coquillages. Il devait sans doute y avoir une cheminée dans les environs, mais faire un feu lui semblait être beaucoup trop de travail à ce moment, et puis les chandeliers rendaient l'endroit agréablement éthéré.
À la place, elle s'assit et saisit le sommet des couvertures sous les oreillers. L'imitant, Voldemort fit de même et tous deux se glissèrent sous les couvertures. Elle se tourna ensuite dos à lui, prête à s'endormir. Pendant un moment, ce fut comme à chaque fois qu'ils avaient dormi ensemble dans le même lit, avant qu'elle ne sente le matelas s'enfoncer dans son dos comme Voldemort se rapprochait d'elle. Ses doigts se mirent alors à courir le long de son bras puis lui saisirent l'épaule, comme s'il était émerveillé par sa douceur. Une fois de plus, elle eut l'impression qu'il n'avait que rarement touché une femme.
Il se rapprocha ensuite d'elle jusqu'à ce qu'elle puisse le sentir, tout entier, pressé dans son dos. Il retira sa main de son épaule et la glissa sous son bras, serpentant entre ses seins, reposant ainsi contre sa poitrine.
Hermione soupira et se surprit à sourire quand elle sentit le Charme Serpentine glisser sur elle comme pour suivre les caresses du Maître.
À suivre...
Traduit de l'Américain par Azzarine le 12 juillet 2014, reprit le 14 avril 2015
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