Partie 9 - La Passion monte - Chapitre 35
CHAPITRE TRENTE-CINQ
- Hermione ? répéta Harry comme s'il appréciait dire ce nom après tant de temps sans le prononcer.
Puis, comme se réveillant d'un rêve, il secoua la tête et reprit d'une voix ferme :
- Hermione, c'est entre Voldemort et moi. Il a raison, tu nous interromps. Retournes sur le côté.
Hermione ne lui répondit pas. Elle ne regardait nulle part ailleurs que vers l'homme en face d'elle.
Il était clair que le Gryffondor avait été pris de court par le comportement de son amie, mais il refusait de baisser sa baguette.
- Mon Seigneur, supplia alors Hermione de la même manière que si elle suppliait le soleil d'arrêter de briller.
De nombreuses personnes sursautèrent en l'entendant dire ça mais elle s'en fichait.
- Mon Seigneur, s'il vous plait, écoutez-moi. Vous devez quitter cet endroit ; vous devez laisser tomber.
Voldemort aboya un rire froid et sans humour.
- Tu es folle, femme. Pourquoi ferais-je une telle chose ?
- Qu'est-ce que tu as dit, Hermione ? s'exclama alors Harry. Qu'est-ce qui t'arrive ? Comment peux-tu l'appeler comme ça ? Ton Seigneur ?
Une fois de plus, Hermione ignora Harry. Je te sauve la vie, songea-t-elle, mais ses mots furent pour Voldemort.
- Vous devez me faire confiance. Vous avez dit cela tout à l'heure, parce que vous m'avez offert le Charme.
- Je croyais que je pouvais te faire confiance ! répondit le Lord d'une voix forte. Mais c'était avant que je ne découvre que tu me mentais depuis le premier jour où nous nous sommes rencontrés !
- Je ne vous ai jamais menti ! protesta Hermione vivement. Je ne vous ai juste pas raconté toute l'histoire. Vous ne m'avez jamais posé de questions sur là d'où je venais. Vous m'avez acceptée comme j'étais, et vous avez été fier de moi de la même manière !
- J'étais fier de ce que tu étais capable de faire.
- Tant pis si je suis une Née-Moldue ! Ce n'est que mon héritage. Ça n'a rien à voir avec ce dont je suis capable, insista Hermione. Cela ne change absolument rien.
- Au contraire, cela change tout ! répondit le Maître, les yeux grands ouverts. N'as-tu jamais entendu parler d'un Sang de Bourbe dirigeant des Serpentards au Sang Pur ? C'est inconcevable !
- Comment pouvez-vous dire une telle chose ? répliqua Hermione. Vous-même avez du sang de Moldu dans les veines !
Les murmures de l'assemblée se turent aussitôt. Plus personne n'osait respirer. C'était comme si le monde avait cessé de tourner.
Le regard de Voldemort était devenu glacial.
- Ma mère était une descendante directe de Salazar Serpentard lui-même ! répondit-il vivement. Voilà qui est bien plus que la majorité des Sang Purs !
Il se tut ensuite, laissant ses paroles faire leur effet, puis ses yeux passèrent au-dessus de l'épaule d'Hermione pour se poser sur Harry.
- Maintenant, hors de mon chemin.
Ce fut alors que si on avait ouvert les portes de l'enfer et un flot d'Aurors fit irruption dans le Grand Hall. Avec une cinquantaine de sorciers et de sorcières laissant un nuage de sortilèges dans son sillage, la zone fut rapidement plongée dans le chaos le plus total. Le cercle de curieux se dispersa aussitôt, provoquant une grande confusion comme les Aurors marchaient sur Voldemort, au centre de la pièce, baguettes en avant.
Voldemort et sa réticente héritière ne prononcèrent aucun mot mais échangèrent un coup d'œil que leur querelle avait momentanément fait oublier. Hermione se projeta alors près de son Maître et, de leurs pouvoirs conjugués, ils invoquèrent un Cascadia. À cause de leurs énergies combinées, le bouclier qui les entourait ondoyait d'une multitude de bleus.
Plusieurs Aurors heurtèrent le bouclier, qui agissait comme un mur de briques, et s'effondrèrent sur le sol, inconscients. Le reste de l'armée se mit ensuite à invoquer sort après sort dans l'espoir d'affaiblir le bouclier, mais avec les pouvoirs d'Hermione et du Lord combinés, le Cascadia était indestructible.
Une fois que la jeune sorcière fut sûre qu'ils étaient en sécurité, elle se tourna vers son Maître. Elle rencontra le regard bleu furieux qui le semblait encore plus à cause de la lumière bleue du bouclier.
- Sois maudite, femme ! s'exclama soudain le Lord, les dents serrées. Si tu n'étais pas intervenue, Potter serait mort à l'heure actuelle et je n'aurais plus à traiter avec lui !
- Vous devez m'écouter et partir ! répondit Hermione sur le même ton. Vous pourriez mourir sinon !
- Je le pourrais, oui, mais je suis plus fort que Potter. Je l'aurais tué avant !
- Admettons que vous le tuiez ? Quoi ensuite ? Que vous restera-t-il alors ? Une courte période d'auto-gratification, puis plus rien. Vous ne gagnez rien à tuer Harry Potter.
- Je serais reconnu comme le sorcier le plus puissant de tous les temps, répondit le Lord, buté.
- Il y en aura d'autres pour vous arrêter.
- Alors je les tuerais, tous.
Hermione ouvrit alors les bras et montra le Grand Hall autour d'eux.
- Regardez un peu autour de vous ! cria-t-elle. Où sont donc passés vos fidèles Mangemorts ? Ils sont tous morts !
Le Maître secoua la tête.
- Il y en a d'autres. Je peux toujours en trouver d'autres pour se tenir à mes côtés. Et puis, ajouta-t-il doucement après un silence. Tu es toujours là. Tu seras toujours là pour apprendre et prendre ma place si jamais je meurs.
Hermione laissa retomber ses bras. Elle fronça les sourcils et reprit la parole sur un ton plus calme.
- Mais je croyais que vous ne vouliez plus de moi parce que j'étais une Née-Moldue ?
- J'ai pris une décision, répondit le Lord. Tu auras toujours mon Charme Serpentine ; jamais tu ne pourras t'y soustraire. C'est ton Destin. J'ai fait mon choix entre Potter et toi. Je voulais le tuer ce soir, et je l'avais prévu depuis très longtemps.
Hermione resta silencieuse, repensant à ces mots, particulièrement quand il avait mentionné son « Destin ». C'est ton Destin. C'était la seconde fois ce soir qu'on lui parlait de son Destin. D'abord, Claudia, par rapport à ce qu'elle avait vu du futur dans la chambre du Manoir ; et à présent, Voldemort.
Pendant trop longtemps, on m'a rabâché ce qu'était mon destin et qui j'étais supposée devenir. Mais à présent, je crois que je dois construire moi-même ma destinée.
Hermione se mit alors à réfléchir à un plan et décida que c'était le seul moyen. Elle regarda alors Voldemort droit dans les yeux, marron contre bleu, et reprit la parole.
- Si vous tuez Harry Potter, je deviendrais votre unique espoir de mener à bien vos plans, c'est cela ?
- En effet. Comme je l'ai déjà dit, quand Potter mourra, je serais considéré comme le plus puissant sorcier vivant, et tu seras alors en mesure d'apprendre et de devenir le leader que je veux pour mes fidèles, sans avoir à faire face au moindre problème avec le garçon. Autrement, je ne pourrais probablement jamais plus créer un Charme Serpentine pour le donner à un autre, et mes fidèles, mes pouvoirs et, globalement, mon existence, en serait diminuée.
- Donc... sans moi...
- C'est terminé.
Hermione grimaça un petit sourire et hocha lentement la tête.
- C'est ce que je voulais entendre, dit-elle.
Elle recula alors de quelques pas et, avec un profond soupir, leva sa baguette et la positionna contre sa tempe, comme si c'était une arme chargée.
Le Lord pâlit de surprise lorsqu'il réalisa ce qu'elle allait faire. Il se reprit cependant rapidement et son visage se tordit de colère.
- Espèce de folle furieuse ! Comment oses-tu ? s'exclama-t-il.
- Faites votre choix, dit Hermione d'une voix décidée. Soit vous tuez Harry Potter ce soir, et je me tue dans la foulée ; ou bien vous oubliez tout ça et nous combinons nos pouvoirs pour invoquer un Cascadia Maxima et passer tous ces Aurors pour partir d'ici.
Le Maître grogna.
- Comment oses-tu me menacer de ta propre mort ? Tu es mon seul espoir d'un futur couronné de succès. C'est... c'est une trahison pure et simple. J'ai planifié tout ça pendant des années. Je ne partirais pas, s'obstina-t-il. Par ailleurs, si j'avais voulu partir, j'aurais Transplané à la seconde où les Aurors auraient apparu.
Hermione sentit sa main qui tenait sa baguette devenir moite comme elle fronçait les sourcils.
- Transplaner ? Mais vous ne pouvez pas Transplaner...
- Sur le domaine de Poudlard, termina Voldemort.
Il eut alors un sourire machiavélique.
- Avec le Directeur mort, et de dangereux Mangemorts sévissant à l'intérieur, l'école a délibérément brisé le sortilège protecteur pour permettre aux Aurors de venir rapidement pour prendre le contrôle de la situation. Ne le sens-tu pas dans l'air, comme si tu pouvais bouger et respirer plus librement ? Oh !
Le Maître pointa quelque chose dans le dos d'Hermione.
- Regardes, ces Aurors ont finalement eut le message. Idiot bornés !
Mais Hermione n'avait aucune envie de tourner le dos à Voldemort au cas où il en profiterait pour lui arracher sa baguette des mains. Elle jeta donc un simple coup d'œil par-dessus son épaule pour regarder au travers du bouclier bleu, et effectivement, de nombreux sorciers et sorcière apparaissaient de nulle part, baguettes levées.
À chaque nouvel Auror qui apparaissait, les chocs des sortilèges sur le bouclier étaient de plus en plus intensifs. Quand Hermione réalisa qu'ils étaient bien plus en danger qu'elle ne l'avait prévu, elle regarda son Maître et demanda :
- Et donc, qu'avez-vous décidé ?
Voldemort fusilla la jeune femme du regard. Un nœud pressait l'estomac d'Hermione quand elle se rendit compte qu'elle était sans doute la seule personne au monde à provoquer sa fierté de cette manière. Si elle avait été lui, la réponse aurait été simple, mais le Lord ne laissait jamais rien se mettre en travers de sa fierté. Comme il l'avait déjà dit, il obtenait toujours ce qu'il voulait, mais à présent, il avait à choisir entre deux choses : son irrationnelle vengeance, ou bien leur futur à tous les deux.
Comme il délibérait avec lui-même, Hermione pu voir qu'il était pris dans un réel dilemme. Ses yeux brillaient d'une indécision furieuse.
Cependant, plus il prenait de temps pour réfléchir, et plus Hermione sentait le pouvoir du bouclier s'affaiblir. Ce ne serait plus très long avant que les Aurors se frayent un chemin à travers et n'atteignent leur cible à l'intérieur. Le manque de temps ne fit qu'augmenter la colère du Lord et son visage vira au rouge, furieux et irrité qu'il était.
Soudain, comme si quelque chose avait provoqué un déclic dans sa tête, le Lord regarda la jeune sorcière devant lui avec une étrange certitude dans le regard. En l'espace d'une seconde, il releva les sourcils puis les fronça, comme s'il hésitait, mais son incertitude disparut en un éclair il eut un ricanement.
- Potter mourra cette nuit, dit-il.
Hermione relâcha son air qu'elle n'avait même pas avoir conscience d'avoir retenu. Elle se sentit submergée par la déception, avec l'impression de pouvoir passer au travers du sol tellement elle se sentait soudain lourde, comme si son cœur avait dégringolé dans son estomac.
La décision du Lord était cependant bien plus insupportable qu'elle ne l'avait cru. Même après tout ce qu'il lui avait dit, tout ce qu'ils avaient partagé, il était prêt à la rejeter comme s'il n'était rien d'autre qu'un détritus.
Hermione grimaça alors, comme si elle avait reçu un massif coup de poing dans le ventre, et les dents serrées, elle grogna :
- Vous avez donc fait votre choix...
Ses yeux la brûlaient comme des larmes menaçaient de couler.
Voldemort ne dit rien mais inspira profondément. Il regardait ailleurs alors qu'elle parlait. Honteux ? Furieux ? La jeune sorcière n'aurait su dire. À présent, il la regardait du coin de l'œil, comme s'il craignait qu'une bombe n'arrive d'une seconde à l'autre.
Hermione prit une profonde inspiration afin de se préparer à s'ôter la vie. Sa baguette était comme un tison brûlant contre sa tempe. Sa main se mit alors à trembler comme les larmes perlaient au coin de ses yeux et glissaient sur ses joues.
La jeune sorcière avait entendu dire que les gens revoyaient le fil de leur vie avant de mourir, et aussitôt ses souvenirs refirent surface : les amis qu'elle s'était faits, les choses qu'elle avait apprises, les rêves qu'elle avait. Elle se souvint du rêve qu'elle avait la première fois qu'elle avait posé les pieds dans le Manoir Jedusor, de ses parents à Pré-au-Lard, quand ils ne l'avaient pas reconnue. Puis elle se rappela douloureusement la fin de ce rêve, quand l'homme à la cape lui avait ouvert ses bras pour l'enlacer...
Maître.
Les larmes montèrent, elle se rappela Ron et Harry. À travers le martèlement qui lui avait pris la tête, elle les imagina tous deux hurlant son nom à travers le bouclier. Hermione ? Hermione Granger ? Le son de leurs voix fit remonter de nouveaux souvenirs.
Elle se souvint du jour où ils avaient découvert le chien à trois têtes, détruit le Filet du Diable, conquit un échiquier géant version sorcier, et quand elle avait aidé Harry à échapper à un détenu recherché. Ils avaient aussi pénétré illégalement dans le Ministère de la Magie, à la recherche de la Prophétie...
Elle avait tellement fait pour Harry, son meilleur et si cher ami. Toutes ces magnifiques et terrifiantes aventures n'avaient eu qu'un seul but, détruire l'homme qu'elle tenait maintenant en respect, le Seigneur des Ténèbres.
Mais il ne veut pas de moi, songea Hermione comme de nouvelles larmes coulaient. Plus du tout. Comment est-ce que j'ai pu être aussi bête de croire qu'il s'inquiéterait de savoir si je vis ou non ? Il est Lord Voldemort, et il se fiche complètement des autres, sauf de lui. Comment j'ai pu l'oublier ?
Hermione ferma les yeux et serra les dents. Son dernier geste, elle le ferait pour Harry. C'était la seule chose qui lui restait à faire. Avec sa mort, Harry serait enfin en mesure de détruire Voldemort pour toujours.
Une image du Lord apparut derrière les paupières de la jeune sorcière.
Bien, songea-t-elle. Peut-être le reverrais-je dans l'autre monde.
Hermione prit une profonde inspiration, et appuya un peu plus sa baguette contre sa tempe.
Tout à coup, une main chaude la lui arracha, et en un instant, c'était terminé. Une seconde plus tard, un rayon vert jaillissait de la baguette et heurtait le champ de force.
Les bras de Voldemort saisirent alors la jeune femme et il la serra contre son torse. Il lui souffla quelque chose à l'oreille et Hermione serra les poings sur la cape du sorcier alors qu'elle repoussait une envie incontrôlable de fondre en larmes.
Elle n'arrivait pas à y croire, c'était arrivé si vite ! Elle se demanda si elle n'était pas déjà morte, mais cela aurait voulu dire qu'ils étaient morts tous les deux, qu'Harry avait réussi à tuer Lord Voldemort...
Cette pensée rendit la jeune sorcière triste, mais sentir les bras du Lord autour d'elle la consola comme rien d'autre n'avait pu le faire jusqu'à maintenant. Elle laissa alors aller ses larmes dans le tissu de la robe et cette odeur familière lui chatouilla les narines. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, et elle savait que, sans le Lord, elle n'aurait pas pu respirer de nouveau.
Mais la réalité revint au galop et brisa son cocon avec brutalité quand Hermione entendit des exclamations, des questions, et des éclats d'indignation tout autour d'eux. Elle rouvrit les yeux pour voir que le champ de force était en train de tomber.
- Hermione ? s'exclamèrent des voix tout autour d'elle. Hermione Granger ?
Le bruit des voix venait de quelque part derrière elle, mais Hermione ne fut pas capable de repérer qui avait parlé. Elle regarda son Maître à la place, se concentrant sur eux deux comme si rien d'autre n'existait dans l'univers tout entier.
- On s'en va... souffla alors le sorcier
Hermione laissa échapper un soupir de soulagement et, juste après, il avait disparu.
Lorsque le champ de force autour d'eux se dispersa, tous les Aurors se dirigèrent vers le puissant sorcier d'un même pas. Deux Aurors au visage sévère saisirent chacun un bras du Lord et le forcèrent à s'écarter d'Hermione. De nombreuses autres baguettes se pointèrent sur lui dans la foulée.
- Non ! hurla Hermione quand quelqu'un tenta de l'arracher au Lord pour la tirer en arrière. Arrêtez !
La foule en colère avait commencé à se presser autour du Lord, mais il n'avait pas détaché son regard de la jeune femme.
- Non ! s'écria celle-ci.
Elle sentit alors une vague de colère lui parcourir les veines comme de l'huile bouillante, et la magie en elle sembla soudain bondir en avant et jaillir, tel un volcan en éruption. Elle pouvoir sentir la lumière pulser hors d'elle à chaque battement de cœur, tout comme la première fois, mais avec à présent dix fois plus de force.
Avec seulement le Lord dans son champ de vision, le Cascadia Maxima vola jusqu'à lui comme un souffle de vent et tous les Aurors furet éjectés et plaqués contre les murs de pierre.
Sa cape faisant comme des ailes autour de lui, Voldemort rejoignit Hermione sans aucun effort. Il tendit les mains avec victoire dans sa direction avec un sourire victorieux mais Hermione s'effondra soudain sur un genou. La puissance qui courait dans ses veines n'avait pas été totalement drainée par le puissant champ de force, et elle se sentait de plus en mal. Lorsque leurs doigts se rencontrèrent, un éclair les relia pendant une seconde. Voldemort lui prit alors les mains dans les siennes et le pouvoir se diffusa en lui tandis qu'il remettait la jeune femme sur ses pieds. À travers la lueur qui pulsait hors d'elle à de rapides intervalles, elle leva les yeux vers son visage souriant.
Serrant les doigts, Voldemort inclina la tête dans sa direction. Elle sentit ses lèvres contre son oreille alors qu'il lui donnait un ordre qu'elle fut incapable de refuser :
- Sors-nous d'ici.
Hermione songea immédiatement à un endroit petit et isolé, quelque part où ils seraient en sécurité. Moins d'une seconde s'écoula avant qu'une image ne se forme dans son esprit et, sans une once d'hésitation, la jeune femme s'agrippa aux mains du Lord et l'entraîna avec elle dans le gouffre noir qui s'ouvrit.
À suivre...
Traduit de l'Américain par Azzarine le 9 juillet 2014
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