Partie 1 - Au Cœur des Ombres - Chapitre 4
CHAPITRE QUATRE
Pré-Au-Lard était tellement noyé dans le brouillard qu'Hermione ne pouvait pas voir à plus de cinq mètres autour d'elle. Pour ce qu'elle en savait, elle était seule, ce qui était extrêmement rare dans le plus populaire des villages sorciers. Elle ne reconnaissait même pas les boutiques qu'elle croisait, et quand elle s'approcha d'une des vitrines, tout à l'intérieur était recouvert de toiles d'araignées, abandonné depuis longtemps.
La longue route poussiéreuse s'étirait devant elle quand soudain, la jeune femme distingua à travers le brouillard, deux silhouettes venant dans sa direction. Elle courut vers eux et les reconnu aussitôt. Ses parents. Des mois avaient passés depuis la dernière fois qu'elle les avait vus –depuis qu'elle était retournée à Poudlard pour une nouvelle année, exactement. Elle les salua alors joyeusement, et quand ils pivotèrent vers elle, elle avait pensé voir leurs visages s'éclairer de joie à la vue de leur fille. Mais ils la regardèrent plutôt comme si elle était une parfaite étrangère.
- Maman ? Papa ? demanda la jeune femme avec un froncement de sourcils perplexe.
Elle tenta de se rapprocher mais ils tournèrent soudain les talons et s'enfuirent en lui jetant des regards en arrière. La seconde suivante, ils disparaissaient dans le brouillard comme s'ils n'avaient jamais étés là...
Hermione se mit aussitôt à leur courir après, mais elle ne retrouva aucune trace d'eux. Un sentiment de solitude très douloureux la submergea alors et elle tomba sur les genoux au milieu de la route poussiéreuse. Un petit gémissement franchi alors ses lèvres, la plongeant dans la confusion la plus totale. Cependant, lorsqu'elle leva une main pour essuyer ses joues, elle constata avec surprise que son visage était sec.
Une main aussi froide qu'un bloc de glace se posa soudain sur son épaule. Elle pouvait en ressentir la froideur à travers le tissu de la chemise qu'elle portait.
Quand elle tourna la tête, elle remarqua que la main avait de longs et pâles doigts. Son regard remonta ensuite le long de la manche noire jusqu'à la personne encapuchonnée qui se tenait derrière elle. Hermione pivota alors sur ses genoux pour faire face à cette personne. Son instinct lui signala que c'était un homme. Il était beaucoup plus grand qu'elle, et alors qu'elle cherchait à voir son visage, la capuche le maintenait dans les ombres.
Dans un mouvement fluide, l'inconnu écarta alors les bras et s'approcha d'elle, comme pour l'étreindre.
Hermione se réveilla en sursautant et s'assit dans son lit. Son épaule droite lui faisait mal et elle découvrit Rogue planté près d'elle. Il avait dû la secouer pour la réveiller, et pas doucement apparemment, réalisa la jeune femme en se frottant l'épaule. Hermione se figea en voyant son air contrarié.
- Que se passe-t-il ? demanda-t-elle.
Ses yeux la piquaient à cause des larmes séchées et elle se les frotta.
- Miss Gr... Miss Hangleton, trébucha-t-il.
La jeune femme ne l'avait encore jamais vu agir de cette façon avant, et cela lui provoqua comme des piqûres d'aiguilles dans l'estomac quand elle pivota vers lui.
- Il... Il y a eu un changement dans nos plans, reprit Rogue.
Hermione le regarda directement dans les yeux. Toute trace d'épuisement aussitôt disparu comme elle se redressait, intriguée, l'enjoignant à continuer.
Son professeur de Potions prit alors une profonde inspiration et reprit :
- Il est apparu que vous allez devoir passer plus de temps auprès du Seigneur des Ténèbres que je ne l'avais imaginé, expliqua-t-il. Je n'avais pas été mis au courant qu'il m'avait demandé de lui trouver quelqu'un pour être son... eh bien, pour...
- Son quoi ?
Rogue resta silencieux quelques secondes.
- Autrement dit, son compagnon. Un très proche fidèle, pas comme nous autres. Ce qu'il a exactement prévu vous concernant, je ne sais pas. Mais il va vous former. Cela, j'en suis certain.
- Me former ?
La poitrine d'Hermione se gonfla de peur, puis, comme si on avait poussé un interrupteur, son inquiétude se transforma en indignation.
- Mais vous aviez dit que je ne le verrais qu'à peine !
- Je n'ai fait aucune promesse, lui rappela alors Rogue.
- Vous pensez toujours que je suis capable de le faire ? demanda-t-elle en essayant de masquer le gémissement de sa voix.
Secrètement, elle espérait que Rogue réponde par la négative. Il se frotta les tempes avec frustration.
- Ce que je pense n'a pas d'importante, nous n'avons pas le choix actuellement. Je n'ai aucune raison valable de vous éloigner d'ici alors que vous venez d'arriver. Le Maître a spécialement demandé à avoir un nouveau fidèle ce soir. Je n'ai aucune possibilité de revenir en arrière.
- Que va-t-il se passer, maintenant ? demanda Hermione.
Sa voix n'était qu'un murmure. Rogue détourna les yeux. Quand il répondit enfin, il s'interdit de regarder la jeune femme.
- Quand il sera l'heure, je dois vous emmener le rencontrer...
Hermione respirait profondément sous son foulard tandis que Rogue la conduisait à travers le labyrinthe de couloirs du Manoir Jedusor. Le seul moyen qu'ils avaient de ne pas rentrer dans les murs était les petites bougies qui brulaient d'une lueur verte, jalonnant tous les deux mètres le chemin. Les pieds de la jeune femme semblaient déconnectés de son cerveau. Son esprit lui hurlait de partir en courant dans la direction opposée, mais elle continuait quand même à avancer tout en réalisant ce à quoi elle allait faire face.
À quoi est-ce que le Seigneur des Ténèbres peut-il bien ressembler ? se demanda-t-elle. Elle ne savait de lui que ce que Rogue avait bien voulu lui dire, qu'elle allait devoir rester ferme en sa présence, qu'il détestait les froussards. Elle devrait donc s'armer de courage pour rester digne, et pour éviter de pleurer à tous prix. Si jamais elle se mettait à pleurer devant Voldemort lui-même, tout s'écroulerait en un instant.
Secrètement, elle ne pouvait pas s'empêcher de se demander quelque chose : À quoi est-ce qu'il ressemblait ? Elle avait participé à la bataille au Ministère l'année dernière, dans le Hall des Prophéties, avec Harry et le reste de l'Armée de Dumbledore, mais elle avait été trop occupée à se battre contre les Mangemorts pour avoir une bonne vision du Lord. Elle avait, cependant, parfaitement remarqué l'impressionnante quantité de magie que Dumbledore et lui avaient déployée pendant leur duel. Elle n'avait jamais vu de tels sortilèges auparavant.
Mais comment était son visage ? Ses yeux ? Hermione avait entendu des rumeurs sur le fait qu'ils brillaient d'une terrifiante lueur rouge, comme le sang de ses nombreuses victimes. La jeune femme déglutit et secoua la tête pour chasser ces images de son esprit.
Elle s'attendait à ce que Rogue la ramène dans la chambre à coucher du Maître, mais il la conduisit devant une immense porte double qui semblait se trouver à l'extrême ouest du Manoir. L'une des mains de Rogue saisit alors l'une des poignées en laiton tandis que l'autre se portait à son côté, sans doute pour saisir sa baguette magique. Ses yeux semblaient lointains comme il faisait face à la porte, et Hermione lui effleura l'épaule pour le ramener dans le monde réel.
- Professeur ? souffla-t-elle.
Avec une inspiration saccadée, Rogue sembla se rappeler ce qu'il était en train de faire et il jeta un œil par-dessus son épaule à travers les cheveux noirs qui lui tombaient sur les yeux.
- Miss Hangleton, fit-il alors laconiquement avant d'ouvrir les portes dans un geste théâtral.
Ses yeux ne quittèrent pas la jeune femme comme il la faisait entrer dans la pièce.
Hermione avança à petits pas hésitant. Elle venait d'entrer dans ce qui ressemblait à une immense cathédrale avec un haut plafond, un sol carrelé de noir et quatre larges fenêtres à vitraux. En face d'elle, la jeune femme découvrit une gigantesque cheminée, comme celles se trouvant dans la Grande Salle de Poudlard. Juste devant se trouvait une longue table en bois de rose qui pouvait accueillir une vingtaine de personnes. Et, enfin, comme s'il faisait lui-même partie des ombres, le Seigneur des Ténèbres lui-même se tenait à côté.
Voldemort portait une longue robe noire et se tenait près du feu. Les portes se refermèrent soudain dans un chuintement derrière Hermione comme elle le regardait, et brusquement, la jeune femme ressenti un froid intense. Rogue venait l'abandonner face au plus dangereux des sorciers du monde entier...
Le cœur d'Hermione battait la chamade comme elle reporta son attention sur l'homme qui avait envoyé quelqu'un pour elle. Son estomac était tellement noué qu'elle était incapable respirer correctement. Lui faisait-il face, ou regardait-il les flammes ? Le feu renvoyait des ombres danser sur les murs et le sol, mais n'offrait aucune possibilité d'en savoir plus. Il n'était qu'une silhouette qui faisait disparaitre toute impression de sécurité dans cette pièce...
- Harmony Hangleton... fit alors la même voix profonde que la jeune femme avait entendue plus tôt.
Elle résonna à travers la grande pièce, ce qui lui donnait l'impression de venir de partout à la fois. Le nouveau Maître d'Hermione leva alors l'un de ses bras et lui fit signe en disant :
- Approche...
Les jambes d'Hermione furent alors comme attirées et la jeune femme parvint à se mettre en marche. Le bruit des talons de ses bottes sur les carreaux noirs résonnait à chacun de ses pas. Voldemort baissa son bras quand Hermione fut à quelques mètres de lui et elle s'arrêta de marcher avec soulagement.
Elle pouvait à présent le voir plus clairement. Il la surplombait d'une tête, et la longue robe noire était étonnement lisse, vide de toute broderie ou dessin quelconque. Son capuchon lui cachait entièrement le visage quand il se tourna vers elle, et elle pouvait à peine voir le bout de son nez dans la lumière des flammes. Le reste de son visage semblait être un puits sans fond d'ombres. Hermione pouvait le sentir la regarder, et c'était comme s'il était capable d'entendre chaque pensée et de ressentir chaque émotion qui circulait en elle. Arrachant son regard de la capuche, elle baissa les yeux sur ses souliers.
Reste calme, se rappela-t-elle. Pas de larmes...
- Severus as du te dire pourquoi tu es ici, n'est-ce pas ? demanda alors le Lord.
Hermione hocha la tête brièvement.
- Pour m'instruire...
Sa voix était un simple souffle mais heureusement, elle n'avait pas à parler fort pour être entendue. L'agencement de la pièce amplifiait tous les sons sans effort.
- Oui, siffla Voldemort. J'ai l'intention de t'enseigner des choses, entre autres. Mais avant que nous ne commencions, tu dois avoir une bonne connaissance des bases. Sans cela, tu ne pourras rien apprendre, continua-t-il avec prononçant les « s » comme un serpent qui siffle.
D'une main blanche, il attrapa un livre sur la table et le tendit à Hermione.
C'était comme si sa présence aspirait tout dans les environs, rendant la respiration difficile. Hermione prit le livre et remarqua qu'elle ne pouvait toujours pas voir son visage. Elle était inquiète car elle aurait sans doute crié en le voyant... Voldemort retourna soudain près du feu et Hermione inspira profondément.
Après quelques secondes de silence, il reprit la parole.
- Laisses-moi, à présent et va étudier ce livre. J'ai autre chose à faire que de t'enseigner de simples bases. Ne reviens pas avant d'avoir maitrisé chaque sort. Alors, nous pourrons passer aux choses sérieuses.
Hermione feuilleta les premières pages du livre tout en pivotant, cherchant la Table des Matières. Avec une légère surprise – elle dû y regarder à deux fois pour en être certaine –, elle s'arrêta brusquement et se retourna vers son nouveau Maître. Même si elle était terrifiée à l'idée de parler, elle ne pouvait pas garder cela pour elle. Elle se racla résolument la gorge et déglutit douloureusement.
- Je connais déjà tous ces sorts, mon Seigneur... souffla-t-elle.
Les mots « mon Seigneur » eurent un goût étrange sur sa langue.
Voldemort fit aussitôt volte-face pour regarder la jeune femme, sa cape s'envolant autour de lui comme un nuage noir. Hermione sentit qu'il fronçait les sourcils lorsqu'il demanda :
- En es-tu certaine ? Vérifie encore une fois.
Comme s'il avait anticipée la réponse que la jeune femme allait lui donner, le Seigneur des Ténèbres s'approcha d'elle en deux enjambées.
La Gryffondor, elle, regarda l'index du livre et, une fois complètement sûre qu'elle connaissait bien tous les sortilèges listés, elle confirma.
- Oui, mon Seigneur, je suis sûre.
- Le Charme du Patronus ? Surement que tu ne sais pas en invoquer un. Peu de jeunes sorciers le savent !
- Si, je sais comment en produire un... répondit Hermione avec un hochement de tête.
Elle se souvint alors des leçons secrètes qu'Harry avait dispensées aux membres de l'Armée de Dumbledore, sous le « règne » de Dolores Jane Ombrage.
Voldemort pencha légèrement la tête
- Prouve-le-moi. Montre-moi, ordonna-t-il.
Hermione se figea une seconde. Il y avait un moment qu'elle n'avait plus invoqué son Patronus et elle craignait d'avoir oublié comment faire. Mais elle déposa le livre sur le sol de carrelage noir et tira sa baguette magique de sa botte gauche, déterminée à faire de son mieux.
C'était une sensation très inconfortable que de fermer les yeux face au plus dangereux sorcier de tous les temps, mais elle le fit quand même. Les yeux fermés, elle alla donc chercher son plus beau souvenir et se rappela les vacances passées à Pré-au-Lard avec ses deux meilleurs amis.
- Spero Patronum ! s'écria-t-elle en agitant sa baguette avec enthousiasme.
Une intense lumière bleue jaillit de la pointe de la baguette, et devint une joyeuse loutre. Hermione regarda avec un sourire satisfait l'animal courir dans les airs et chasser les ombres de sa lumière. Mais quand la jeune femme baissa les yeux sur Voldemort, la lumière se dispersa et elle fut à nouveau entourée par les ombres.
Elle réalisa soudain avec horreur à quel point elle avait du paraître stupide et puérile pendant qu'elle regardait son Patronus évoluer dans les airs. Ses joues rougirent d'humiliation et, pour la première fois, elle fut soulagée de porter un foulard sur son visage.
Voldemort l'observa alors pendant un moment. Hermione attendit, l'anxiété dans son ventre grandissant à chaque seconde, qu'il fasse quelque chose, n'importe quoi, qui lui donnerait un indice sur ce qu'il pensait.
- Il existe vraiment peu de jeunes sorciers capable de produire un Patronus corporel... fit-il, plus pour lui que pour Hermione.
Il tourna soudain les talons et s'enfonça dans les ombres quand sa voix s'éleva à l'attention d'Hermione.
- Suis-moi.
Hermione ramassa le livre sur le sol d'une main tremblante puis le rejoignit rapidement. Elle se retrouva instantanément dans l'obscurité et elle dû attendre que ses yeux s'y habituent afin de voir où elle allait. De grandes ombres s'étiraient devant elle, partant du sol carrelé de noir et se perdant dans les arches du plafond. Elle fut à peine surprise de réaliser ce que c'était : des bibliothèques !
Des milliers et des milliers de livres, gros, petits, épais ou fins, occupaient un nombre incalculable d'étagères qui s'alignaient contre les murs. La jeune femme passa entre les bibliothèques en silence. Il devait y avoir bien plus de livres que dans la Bibliothèque de Poudlard, si cela était possible. Hermione retira alors un gant et caressa presque amoureusement le dos des anciens livres.
Une petite toux la tira soudain de ses pensées. Elle regarda autour d'elle pour trouver Voldemort se tenant au bout d'une étagère, deux allées plus loin. La jeune femme fit un bond en avant pour le rejoindre mais s'arrêta après seulement une allée, ne voulant pas se retrouver trop près de lui.
Voldemort prit alors un couple des gros livres dans ses mains pâles. Hermione ne pouvait voir son visage mais elle devina sans problème un petit sourire quand il demanda :
- Que penses-tu de ma petite bibliothèque ?
Hermione regarda pendant un long moment l'obscurité sous la capuche du Lord. Je dois lui répondre, songea-t-elle. Il déteste les froussards. Elle décida donc de dire la vérité.
- Je... Je suis en admiration, mon Seigneur...
- Oui, on m'avait dit que tu étais un rat de bibliothèque, répondit-il.
La jeune femme eut du mal à savoir si cela lui plaisait ou l'ennuyait, mais, avant qu'elle ne puisse se décider, le Seigneur des Ténèbres glissa jusqu'à elle et lui remis dans les bras les livres qu'il tenait.
Hermione grogna sous le poids surprenant des bouquins, et une étincelle d'irritation lui piqua l'estomac, mais quand elle réalisa qu'il ne s'éloignait pas d'elle, le mécontentement se transforma aussitôt en terreur. Qu'est-ce qu'il va faire ? La panique la prit aussitôt et elle fit un pas en arrière.
- Mais souviens-toi, Harmony Hangleton, fit soudain le Maître d'une voix douce mais ferme. Ce qui est écrit dans les livres n'est jamais suffisant. C'est à travers l'expérience personnelle que l'on apprend réellement.
Il n'aime pas les froussard, se rappela Hermione pour elle-même avant de forcer son pied à revenir à sa position initiale. Elle eut l'impression qu'elle allait se mettre à convulser, mais elle leva les yeux vers l'obscurité du capuchon où elle savait que son visage se cachait. Elle crut presque distinguer le blanc de ses yeux mais le reste demeurait dans une obscurité mystérieuse.
- Oui, Monsieur – mon Seigneur, répondit-elle avec un bref mouvement de tête. J'ai compris.
L'ombre de ses sourcils se haussa alors une fraction de seconde.
- Tu as ma permission pour rester ici et faire des recherches aussi longtemps que tu le désires, mais lorsque tu partiras, tu dois retourner immédiatement à ta chambre. Pas de détour.
Sa voix avait augmenté sur les derniers mots et Hermione ressentit un frisson de peur. Sa voix l'ayant abandonnée, pour le coup, elle se contenta de hocher la tête.
Lorsque le Lord fut parti, disparaissant dans les ombres, Hermione réalisa qu'elle avait retenu sa respiration et elle soupira alors doucement. Son cœur affolé ne commença à se calmer que lorsque le Seigneur Noir se fut éloigné, jusqu'à ce qu'il atteignit une simple porte au fond de la pièce. Elle s'ouvrit lorsqu'il s'approcha et se referma en silence sur lui dans un clic.
Les livres glissèrent alors entre les doigts d'Hermione et heurtèrent le sol comme elle s'évanouissait.
À suivre...
Traduit de l'américain par Azzarine, le 30 Aout 2013
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