Chapitre 44 : Convocation
- Le doyen/Directeur : bon expliquez – moi ce qui s'est passée dit – il agacée avant de retirer ses lunettes qui tenait à peine sur son nez
Tout en tenant le mouchoir que le doyen m'avait donnée, je continuai alors de fixer le parquet de son bureau, les yeux encore rouges à cause des larmes.
« Ce qui s'est passé » Pour moi non plus ce n'était pas très clair. Comment aurais - je pu savoir que Jungkook s'énerverait autant...
- Jungkook : rien sourit – il avec arrogance
- Le doyen : ne vous moquez pas de moi et faites-moi le plaisir de retirer ce sourire de vos lèvres
- Jungkook : pourquoi ? aujourd'hui est une belle journée n'est – ce pas ? dit – il en me regardant de façon moqueuse
- Le doyen : alors Monsieur Jeon commença t – il en prenant une grande inpiration, nous sommes dans une université ici, un lieu de travail, d'études ! PAS DANS UN CIRQUE !!! vous ne pouvez pas vous permettre de frapper un jeune – homme dans l'enceinte de mon établissement, faire sonner une alarme à incendie dit – il en me visant à moitié, faire venir des pompiers et pensez vous en sortir surtout avec ce sourire !
- Jungkook : il l'a mérité qu'est – que vous voulez que j'y fasse
- Le doyen : je vous préviens Mr Jeon, votre petit numéro de bad boy ne marche pas avec moi ! faites le voyou si vous le souhaitez mais pas dans mon université. Est - ce bien clair ?!
Jungkook ne répondit pas mais continua juste de sourire ce qui agaça encore plus le doyen qui suait à grosse goutte.
- Moi : je suis désolée...
- Le doyen : pardon ?
- Moi : je suis désolée... c'est de ma faute dis – je tandis qu'une larme perlait lentement sur ma joue avant de s'échouer sur mon jean
- Jungkook : totalement dit – il en éclatant froidement de rire
Je ne dis rien, mais ne fit qu'essuyer mes larmes. Le voir rigoler, me blessait encore plus et faisait qu'à ma tristesse s'ajoute de la colère car il n'avait l'air de n'avoir aucun remords.
- Le doyen : c'est – à – dire ? me demanda t – il surpris
- Moi : ...
- Jungkook : elle m'a trompée avec le cadavre que vous avez vu tout à l'heure
- Moi : je ne t'ai pas t-
- Jungkook : ET DANSER SUR MON MEILLEUR AMI, COMMENT T'APPELLE ÇA ALORS ?!
- Le doyen : Mr JEON VOUS BAISSEZ D'UN TON DANS MON BUREAU ! cria t – il a Jungkook en frappant son bureau
- Moi : Je suis désolée
- Le doyen : vous n'avez p-
- Moi : je suis désolée d'avoir cru que quelqu'un comme toi était une bonne personne dis – je les yeux dans le vide
- Jungkook : dit – elle... dit – il en visiblement touché contrairement à ce qu'il voulait faire paraître.
Le doyen lâcha alors un gros et long soupire avant d'essuyer ses gouttes de sueur avec le mouchoir qui pendait de sa poche de veste.
- Le doyen : bon... vous règlerez vos problèmes de couple plus tard en tout cas je l'espère pour vous
- Jungkook : aucune chances dit – il à son tour pour me blesser
- Le doyen : bon... ce sera trois semaines d'exclusions Mr Jeon je ne veux pas faire de mon établissement une jungle et je compte bien me débarrasser des éléments perturbateurs donc cette fois – ci ce sera trois semaines d'exclusion
- Moi : il a failli le tuer dis – je surprise qu'il ne soit même pas renvoyé
- Le doyen : bon, mademoiselle vous êtes bien gentille mais c'est moi le doyen ici !
- Jungkook : ça aurait pu être pire dit – il en rigolant de nouveau
- Le doyen : gardez vos remarques pour vous lança t – il en sortant un papier d'un des tiroirs de son bureau avant d'y noter son avis d'expulsion
- Jungkook : quoi ? je ne fais que la rassurer en lui disant que ça aurait pu être pire comme le fait qu'il meurt par exemple sourit - il
- Le doyen : faire l'intéressant ne sert à rien dit – il en lui tendant l'avis d'expulsion temporaire
- Jungkook : merci beaucoup vous ne savez pas comment ça me fait plaisir de ne plus avoir à revenir ici avant un bon moment
Le doyen ignora complètement sa remarque avant de reprendre
- Le doyen : bon vous pouvez y aller tous les deux
Je me levai alors et pendant que je sortais du bureau, j'entendis le doyen chuchoter à Jungkook :
- vous devriez essayez de faire profil bas, vous avez déjà assez de privilèges dans cette université comme ça
Ce à quoi Jungkook ne répondit pas. Il ne fit que sortir comme moi, avant de faire claquer la lourde porte en bois derrière lui.
- Moi : Jungkook ?
Il ne répondit pas...
- Moi : Jungkook écoute moi dis – je en l'attrapant par la manche de sa chemise
- Jungkook : me touche pas ! me dit – il en me le criant tout en s'arrêtant
- Moi : je me suis excusée
- Jungkook : et tu crois que ça suffit ?! lança t – il froidement
- Moi : et lui faire ça, ça t'a soulagé peut - être ?!
- Jungkook : et toi ? te faire passer pour une sainte ni – touche, c'était comment ? tu me dégoutes... et dit moi au fait ? est-ce que quand on le faisait hier tu voyais ton cher Jimin ? hein ?
- Moi : dit ce que tu veux insulte moi autant que tu veux mais saches qu'à présent je me suis excusé, mais si Jimin ne se réveille pas je te promets que je te haïrai comme je ne l'ai encore jamais fait auparavant dis – je avant de m'en aller mes larmes totalement séchées
Le soir – même :
J'ouvris alors la porte de la maison en utilisant cette clé qui était restée des mois au fond de mon sac sans même que je repense à elle... Qui aurait pensé que je l'utiliserai de nouveau. Je venais de passer l'une des pires journées de ma vie. La veille tout allait bien et ce matin tout le contraire. J'avais perdu Jungkook, envoyer un mec à l'hôpital, et Jin – Kyung et Ayleen ne voulait plus m'adresser la parole pour quelque chose qui n'était toujours pas assez clair pour moi.
M'en voulait – il vraiment à ce point ? j'avais essayé d'être compréhensive, d'être là pour lui, qu'est – ce que j'avais fait de si mal pour que lui et même Erin pense à me laisser elle aussi ? était – ce vraiment pour ça ? J'avais manqué de prudence en l'emmenant chez Jungkook, et en rentrant avec Jimin à la cafétéria ce jour – là. Comment j'aurais pu savoir qu'il le reconnaîtrait pensais – je en retirant mes chaussures à l'entrée.
D'une certaine manière je pouvais comprendre... il s'était confié à moi, il me faisait confiance, il pensait avoir du soutient et avoir trouver quelqu'un qui l'écoutait vraiment sans agressivité pas comme Lia par exemple et cette personne – là, il c'était avérée qu'elle se tapait depuis le début celui qui lui faisait tant de mal. Il devait se dire que depuis le début je l'écoutais en rigolant intérieurement. Que je faisais du cinéma. Il devait même pensée que secrètement que je le savais déjà et que j'y participais même... J'avais envie de l'appeler pour m'excuser.... J'en avais vraiment envie.
Parce que je savais me mettre à la place des gens. Comprendre pourquoi on m'en voulait que ce soit pour une raison stupide ou non c'était l'une de mes qualités. Me mettre à la place des gens et comprendre leurs sentiments. J'en avais réellement envie. Mais j'étais exténué par cette journée. S'il ne voulait pas à son tour être compréhensif eh bien tant pis. Son amitié, je pouvais m'en passer. Ce n'était pas comme si on se connaissait depuis longtemps. C'était comme pour Jungkook. Je culpabilisais pour ce que j'avais fait à Jungkook. Je culpabilisais mais je lui en voulais aussi pour ce qu'il avait fait à Jimin.
J'étais aussi inquiète pour lui je ne savais pas s'il allait bien, s'il s'était réveillé, j'étais perdu. Je ne savais pas quoi faire et je détestais avoir à faire face à ce genre de situation. Donc le cas Jin - Kyung pouvait attendre.
« J'en ai marre de cette journée » murmurais – je en m'allongeant sur mon lit. Ça faisait longtemps, j'avais complètement oublié la sensation d'avoir à, se coucher sur ce lit.
- Maman : TU POURRAIS ME REPONDRE QUAND JE TE PARLE JEUNE – FILLE cria tout à coup ma mère et faisant irruption dans ma chambre
- Moi : désolée je ne t'avais pas entendue dis – je sans même essayer de protester
- Maman : qu'est – ce que tu fais là ? dit – elle tout à coup calme
Peut – être avait – elle remarqué que je ne me sentais pas bien ?
- Moi : je suis rentrée du lycée mdr. Dis – je en commençant à me changer tout en essayant de ne rien laisser transparaître
- Maman : ton riche petit ami t'a largué c'est ça ? dit – elle avant de lâché un rire qui m'énerva et me fit perdre mon sang – froid
Je me retournai alors violemment et me dirigeai vers l'encadrement de la porte sur lequel elle était adossée les bras croisés.
- Moi : sors de ma chambre. J'EN AI MARRE DE TE VOIR TRAINER DANS MES PATTES TU COMPRENDS ?! JE TE DETESTE EST – CE QUE C'EST CLAIR COMME ÇA ?! JE NE VEUX PLUS TE VOIR ET ENCORE MOINS T'ENTENDRE PARLER DE LUI SURTOUT QUAND C'EST POUR PARLER DE LUI COMME ÇA ! lui hurlais – je avant de claquer la porte de ma chambre après qu'elle soit sortie
J'avais fini par vider le peu d'énergie qu'il me restait, alors je me laissai juste tomber sur mon lit avant d'éclater en sanglots. Pourquoi avait – il fallut qu'elle revienne, surtout si c'était pour me dire ce genre de chose. Une mère n'était t – elle pas censée voir quand sa fille n'était pas bien ? elle en rajoutait une couche, comme si la précédente posée à cause de cette dure journée n'avais pas suffi. Il fallait que ma pseudo mère s'en mêle. Il fallait qu'elle décide de ne pas me laisser tranquille, juste ce soir.
Après avoir pleuré pendant une bonne vingtaine de minutes, alors que je commençais à somnoler, ma mère entra dans ma chambre un plateau à la main.
- Moi : qu'est – ce tu veux
- Maman : je viens juste te donner un doliprane et de l'eau, je t'ai aussi mis un biscuit à côté dit – elle doucement avant de le poser sur ma table de chevet
- Moi : ...
- Maman : quand j'ai dit que je voulais que ça redevienne comme avant la dernière fois qu'on s'est vu, je le pensais me lâcha t – elle timidement tout en fermant mes volets
- Moi : on en parle demain je suis fatiguée
- Maman : d'accord bonne nuit chérie
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