Chapitre 17 : Consolation


POV Jungkook :


Quelques minutes après que je sois sorti Zina me rejoint et s'assis à côté de moi.

- Moi : ah... toi aussi elle t'a demandée de sortir ??

- Zina : oui... je crois qu'elle voulait parler à Jimin

- Moi : encore et toujours lui

- Zina : faut vraiment que tu te calme

- Moi : ah parce que c'est de ma faute maintenant

- Zina : je n'ai pas dit ça tu le sais bien mais qu'est-ce que qu'il se passe entre vous deux ?

- Moi : rien...

- Zina : Jungkook on se connait depuis longtemps et jamais tu n'as frappé qui que ce soit encore moins l'un de tes meilleurs amis pour une fille à part pour Jian

- Moi : et ?

- Zina : est-ce que tu l'aimes ?

Je ne répondis rien à ça mais lâcha un long soupir. J'en avais marre de toutes ces questions et y répondre ne m'aiderait pas.

- Moi : Je reviens

- Zina : et tu vas où ?

- Moi : je ne lui fais pas confiance dis – je en me dirigeant vers la chambre de Cléo

POV Cléo :

Je me mis donc à regarder Jimin qui s'était assis sur une chaise non – loin de la baie vitré mais qui ne disait toujours rien.

- Moi : tu vas rester comme ça longtemps ? dis – je en rigolant

Il ne répondit rien.

- Moi : tu ressembles à un enfant qu'on vient de punir sérieux

- Jimin : ça va t'inquiète

- Moi : ça ne sert à rien de mentir tu sais...

- Jimin : vraiment insista-t-il

- Moi : vous en avez reparlé avec Jungkook ?

- Jimin : vaut mieux pas, croit moi

- Moi : vous avez passer l'âge de vous battre comme ça dis – je en me levant vers la commode de mon lit avant de prendre un petit pansement qui y traînait

- Jimin : on se bat rarement lui et moi mais quand ça arrive vaux mieux qu'on reste éloigné l'un de l'autre

Je m'approchai de lui et déballai le pansement dans une lenteur incroyable

- Moi : et vous aller rester comme ça pendant combien de temps ?

- Jimin : jusqu'à ce que ça aille mieux

- Moi : ce n'était pas nécessaire de vous battre tu sais ?

- Jimin : non mais Jungkook a l'impression que tout lui appartient

- Moi : déjà je n'appartiens à personne 

Je disais ça dans le but premièrement de consoler Jimin mais aussi pour être clair quant à ma liberté dans ma relation avec Jungkook

- Jimin : qu'est – ce que tu fais ?

- Moi : vous devez apprendre à prendre soin de vos blessures sinon elles risquent de s'infecter

- Jimin : merci me dit – il en me regardant dans les yeux

Je baisssai alors le regard gêné. Pour une raison étrange, cette situation me mettait incroyablement mal à l'aise.

- Moi : ne bouge pas dis – je en lui fixant le pansement au niveau de sa joue. Je ne t'en mettrai pas un au sourcil sinon tu vas galérer à l'enlever mais pense au moins à appliquer de la crè-

Avant que je n'eu le temps de finir ma phrase quelqu'un rentra dans la pièce.

- Jungkook : désolé j'ai oublié mon télép- il ne finit pas sa phrase et nous regarda en fronçant les sourcils surpris par notre proximité.

- Moi : tu as besoin de quelque chose ?

- Jungkook : oui. Mon téléphone répéta t – il froidement

Je sentais bien que ce n'était qu'un prétexte. Il ne voulait qu'une chose : que Jimin et moi restions loin de l'autre.

- Moi : ok

Il se mit à chercher son '' téléphone ''alors je continuai ce que je faisais l'ignorant complètement.

Même si nous n'étions pas côte à côte je pouvais voir de loin sa mâchoire se resserrer

- Moi : c'est bon j'ai fini dis – je à Jimin

- Jimin : merci

Jungkook poussa alors au même moment un soupir bruyant.

- Moi : de rien n'oublie pas la crème sur celle du sourcil dis-je en pointant la blesssure

- Jimin : oui chef je n'oublierai pas dit – il en rigolant

- Jungkook : ~comme il est énervant~ *soupir bruyant*

Entendre Jungkook soupirer de façon exagérée commençait de plus en plus à m'énerver ;

- Moi : très bien dans ce cas alors dis – je en souriant avant de retourner m'asseoir sur le lit

Jungkook soupira pour la fois de trop.

- Moi : tu peux arrêter de soupirer bordel de merde ?! criais – je en me levant tout en me retournant pour lui faire face

- Jungkook : tu parles à qui ?

- Moi : à toi espèce de con

- Jimin : Cléo ?

- Jungkook : tu traites qui de con là ?!

- Moi : TOI ! tu passes ton temps à agir comme un gamin et d'ailleurs personne ne t'a demandé de revenir au passage

- Jimin : les gars pas besoin d-

- Jungkook : tu me traites de con alors que tu te laisses draguer par le premier venu

- Jimin : je crois que je vais vous laissez discuter repose – toi bien bisous dit – il mal à l'aise avant de sortir

On criait tellement qu'on l'entendit à peine sortir

- Moi : tu me traites de fille facile là ?!

- Jungkook : tu crois que ça s'appelle comment une fille qui se comporte comme ça ?!

- Moi : et qu'est – ce que ça peut bien te faire ? hein ?!

- Jungkook : tu crois vraiment que j'en ai quelque chose à foutre qu'une fille comme toi, qui cours après tout c'qui bouge ?!

- Moi : COMMENT ÇA '' UNE FILLE COMME TOI '' TU VIENS DE ME TRAITER DE QUOI LA EXACTEMENT ?!!!

- Jungkook : ...

- Moi : EXPLIQUE – TOI !!!

- Jungkook : j-

- Moi : va te faire foutre Jungkook dis – je en me recouchant

- Jungkook : ok j'me casse ! dit – il avant de sortir et de claquer la porte derrière lui

Son comportement commençait de plus en plus à m'énerver. Il y'a deux jours à peine il se battait avec Jimin pour une histoire débile ! Et maintenant pour ne pas arranger son cas ce fils de pute se comportait comme un gamin. Il n'avait qu'à se barrer ce n'est pas comme s'il allait me manquer. Il fallait toujours qu'il y'ait un problème avec lui. Vivement que je me barre et que cette histoire à la con prenne fin !

POV Jungkook :

- Moi : ~qu'elle aille se faire foutre !~

En sortant alors que je me dirigeais vers la sortie toujours aussi énervée une infirmière m'arrêta.

- L'infirmière : vous êtes bien Mr Jeon ?

- Moi : qu- oui

- L'infirmière : vous allez bien monsieur ?

- Moi : oui !

- L'infirmière : c'était pour vous remettre la puce dit – elle en me la tendant

- Moi : merci *en la prenant* si c'était tout merci de bien vouloir m'excuser dis – je avant de m'en aller

- L'infirmière : d'accord

Je finis par sortir de l'hôpital encore sur les nerfs et je rejoins la voiture qui était garée dans le parking sous – terrain du bâtiment en question.

Une fois dans la voiture je m'assis avant de violemment frapper le volant.

- Moi : PUTAIN !!!

Je pris la route en direction de la villa m'engageant dans les bouchons de Séoul.

Elle est si compliquée ! Elle n'avait qu'à passer sa vie avec ce fils de pute de Jimin. Il aura eu ce qu'il voulait depuis le début. Il l'aura pour elle et fin. De toute façon ce ne serait pas une très grande perte, elle passait tellement sa vie à me reprocher des trucs que ça en devenait hilarant. Qu'elle reste dans son coin. Je ne retournerai pas la voir avant sa sortie demain en attendant qu'elle aille se faire foutre.

Alors que je me déchaînais dans mes pensées je remarquai qu'une voiture qui essayait de me doubler malgré les bouchons et le fait qu'aucune voiture ne pouvait bouger commençait petit à petit à un peu trop se reprocher de mon pare – choc arrière. Je baissai alors ma vitre et hurla :

- Moi : EH ! ESPECE DE FILS DE PUTE CETTE VOITURE COÛTE PLUS CHER QUE TA PUTAIN DE VIE RAYE – LA ET TU LA REPAIERAS AVEC TA VIE AINSI QU'AVEC CELLE DE TES GOSSES !!!

- Le conducteur : encore un de ces égocentriques de riches

- Moi : T'AS DIT QUOI LA ?!!! criais – je avant d'essayer d'ouvrir ma portière

- Cortana (nom de l'Intelligence Artificielle de la voiture) : verrouillage automatique du véhicule

- Moi : Cortana déverrouille les portières !

- Cortana : je remarque une forte hausse de votre rythme cardiaque dû à une forte tension nerveuse de type ''énervement'', '' irritation '' ou encore '' agacement''-

- Moi : CORTANA OUVRE MOI CES PUTAIN DE PORTIERES !!!

- Cortana : votre rythme cardiaque continue d'augmenter par conséquent je me vois obligée de vous empêcher de conduire. À partir de maintenant, j'active le pilote automatique jusqu'au lieu appelé '' Mon palace '' afin de mettre mon propriétaire en sécurité ainsi que les autres personnes et véhicules l'entourant comme l'indique la charte écrite par mon fabriquant Daimler – Benz.

- Moi : putain ! dis – je avant de m'affaler dans mon siège et de soupirer.

Comme Cortana venait de le dire je ne pouvais plus conduire tant que nous ne serions pas arrivées alors discuter avec elle était peine perdue.

- Cortana : vous êtes autor-

- Moi : Ferme – la

- Cortana : entendue...

Un silence se fit, je me laissai donc conduire jusqu'à la maison.

Ellipse trajet vers la villa

- Cortana : nous y sommes me dit – elle avant de s'arrêter devant le portail de la maison

- Moi : merci Cortana

- Cortana : je vous en prie

Les portières finirent par se déverrouiller je sortis donc en veillant à ouvrir avec la télécommande le portail du parking souterrain à Cortana pour que celle – ci gare la voiture.

J'entrai dans la maison encore exaspérée puis me dirigeai immédiatement vers mon bureau du rez – de – chaussée (où ont habituellement lieu les réunions avec les autres). Je m'y enfermai et me mis au travail.

Il était à peine 14 heures donc j'avais tout le temps que je voulais pour m'y mettre.

Je devais décrypter cette puce et comprendre ce qu'elle contenait. Je m'assis sur mon bureau et attrapa un adapteur pour micro SD qui traînait dans un tiroir. J'y insérai la fameuse puce avant d'encore une fois insérer le tout cette fois – ci dans mon P.C.

- Moi : *soupire* bon...

Je me mis à trifouiller dans les fichiers des serveurs essayant de décrypter la petite carte noire. Habituellement le numéro des ''Cheval de Troyes'' n'était pas compliqué à décrypter mais encore fallait – il que je sois concentré.

Je passai des heures à essayer de coder afin de déverrouiller la puce laissant de temps en temps mon esprit divaguer et se mettre à penser à diverses personne, ne voulant pas m'avouer à moi – même qu'en fait je pensais à...elle.

- Moi : ~pourquoi est – ce que je lui ai dis ça ?! de toute façon qu'elle aille se faire voir elle est beaucoup trop compliquée. Vivement qu'elle se barre !~

Les minutes passaient sans que je ne m'en aperçoive et je n'avançais pas beaucoup.

16h00 :

Je n'avais pas beaucoup avancé. En fait je n'avais pas fait grand-chose mais je ne faisais qu'enchaîner les pauses sans réel besoin d'en faire. Je n'avais juste pas ma concentration au max parce que la seule chose que je voulais là tout de suite, était la prendre dans mes bras et m'excuser mais ma fierté m'empêchait de bouger ou de l'appeler.

19h00 :

- Moi : allô ?

- Taehyung : oui ?

- Moi : j'ai récupéré la puce je suis en train d'essayer de la décrypter mais je ne comprends pas j'ai du mal

- Taehyung : c'est le type de puce le plus facile à décrypter Jungkook et tu le sais...

- Moi : oui mais aujourd'hui je n'y arrive pas...

- Taehyung : je ne suis pas près de chez toi là... je ne peux donc pas passer mais on verra ça demain lors de la réunion habituelle

- Moi : ok...

- Taehyung : vous avez discuté tous les deux ?

- Moi : si on veut...

- Taehyung : comment ça ?

- Moi : je ne suis pas d'humeur à partager mes états d'âmes là. On en reparle demain dis – je avant de raccrocher

Je poursuivis ce que je faisais. M'énervant quelques fois contre l'ordinateur.

Le temps passa rapidement, quand je vis  qu'il était déjà 20h00 je fus partagé entre l'idée d'aller la rejoindre ou de rester là et d'attendre demain. Ma fierté eut raison de moi je décidai donc de rester. Je mis  fin à ce travail acharné inutile, je sortis du bureau refermant la porte derrière – moi et je m'installai devant la tété.

- Moi : pourquoi est – ce qu'il a fallu que tu l'ouvres hein ?! si elle décide de ne plus te parler tu l'auras mérité... dis – je à haute voix me parlant tout seul

Je me mis à zapper les diverses chaînes sans grand intérêt. Trente minutes plus tard je faisais encore le fier ne voulant pas retourner la voir à l'hôpital. Je me lançai donc un FIFA devant lequel je m'ennuyais à mourir ce qui était rare.

*Soupire*

Je pris  mon téléphone que je rapprochai de ma bouche.

- Moi : Cortana, sors la Mercedes du parking et attends – moi devant le portail principal dis – je en comprenant que je ne pouvais pas lutter plus longtemps.

- Cortana : activation du pilote automatique sur le véhicule numéro 08 connue comme étant la Mercedes.

Je me dirigeai anxieux vers la voiture avant de me mettre en route pour l'hôpital.

Ellipse trajet vers l'hôpital.


21h15 :

- Moi : Pourvu qu'elle ne dorme pas encore...

Je me mis à courir dans les couloirs des divers services hospitaliers en direction de sa chambre le cœur battant à milles à l'heure.

Une fois devant sa porte, à ma grande surprise je vis qu'un filet de lumière dépassait de sous sa porte. Elle ne dormait donc pas...

Je pris une minute de pause me demandant si c'était une bonne idée...

Je finis par rentrer essayant de refouler mes craintes.

- Moi : tu dors ? dis – je en refermant la porte derrière moi

Elle ne me répondit pas c'est là que je remarquai qu'elle était sous sa couverture en train de sangloter.

- Cléo : papaaa mais pourquoi tu lui as donné mon numéro ? *

- Réponse de son père inaudible*

- Cléo : j-j'essayais de l'oublier mais *reniflement* elle a décidé de... de revenir. Elle a pensé à moi *sanglot*juste pour de l'argeeenntt

Je compris alors qu'elle parlait de sa mère comme nous l'avais dit Zina...

Elle avait l'air si triste et si mal et pendant ce temps j'étais resté avec ma fierté tout seul alors qu'elle avait eu besoin de moi...

Elle pleurait avec chagrin, désespoir mais une certaine colère se faisait aussi sentir dans ses sanglots. Elle essayait de couvrir le son de ses larmes en restant sous la couverture.

Bizarrement l'entendre pleurer me fendit le cœur. Je m'avançai donc petit à petit silencieusement vers le lit. Elle n'avait pas l'air de m'avoir entendue.

- Cléo : moi qui voulais tellement la retrouver... dit – elle en pleure

Je soulevai alors lentement la couverture et m'allongeai derrière elle. J'enroulai ensuite mes bras autour d'elle afin de la réconforter.

Surprise, elle se retourna c'est là que je vis que son visage était plein de larmes. Depuis combien de temps pleurait t – elle ?

- Cléo : J-Jungk-

Avant qu'elle n'ait eu le temps de finir sa phrase, je mis ma main gauche derrière sa tête avant de la rapprocher de ma poitrine. Elle se mit alors soudainement à pleurer à chaudes larmes. Nous sommes donc restées dans cette position pendant cinq minutes. Son père d'ailleurs avait fini par raccrocher alors je pris son téléphone et le déposai sur la commode. Elle ne s'arrêtait plus ce qui était compréhensible.

- Moi : ça va aller ne t'en fais pas dis – je en lui caressant la tête

- Cléo : elle m'a manqué mais on ne dirait pas que ça a été la même chose de son côté

- Moi : c'est totalement normal que tu sois triste, c'est normal qu'elle t'ait manqué elle est ta mère mais dis-toi que si durant deux longues années elle n'a pas pensé à sa fille et n'a jamais pleuré pour toi alors aujourd'hui toi non plus tu ne dois pas pleurer pour elle

- Cléo : *reniflement* ça fait deux ans que je n'ai pas entendu sa voix ...

- Moi : je suis là... chuchotais – je en la serrant toujours dans mes bras

Elle continua de pleurer mais l'intensité de ses larmes avait diminué.

- Moi : je voulais que tu saches que tu pourras toujours te confier à moi

- Cléo : merci d'être revenue

- Moi : je regrette de t'avoir crié dessus. J'ai manqué de sang – froid et de maturité

- Cléo : c'est de ma faute je n'aurais jamais dû te traiter de con

- Moi : ce n'est rien, pour le moment tu dois te reposer. Je suis là, dis – je en chuchotant

- Cléo : ~dit lui ce que tu ressens...~merci

- Moi : je vais rester avec toi, laisse moi juste éteindre les lumières je reviens

Je me levai donc en direction de l'interrupteur puis éteignis la lumière, ce qui nous plongea immédiatement dans une atmosphère sombre mais calme. Seules les lumières extérieures de la ville venaient légèrement éclairer la pièce. Je retournai à ma place, allonger à ses côtés la tenant dans mes bras.

Elle avait sa tête enfouie dans ma poitrine, alors je me mis à caresser ses cheveux de haut en bas silencieusement.

- Cléo : j'entends ton cœur battre

- Moi : encore heureux non ? dis – je rigolant

Elle rigola à ma blague avant de dire :

- Cléo : merci pour tout Jungkook...*en chuchotant*

- Moi : je t'aime... chuchotais à mon tour

Elle ne répondit pas ce qui me peina un peu. Je ne rajoutai alors rien.

Nous sommes donc restées dans cette position nous endormant petit à petit chacun l'un dans les bras de l'autre.

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