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Jérôme tenta désespérément de calmer Séraphine, de la ramener à la raison. Il murmurait doucement :
- Ça va aller, je suis là. Calme toi, respire comme je te l'ai appris dans ce genre de situation. Surtout ne fais pas quelque chose que tu va regretter...

Mais ses paroles ne faisaient que glisser sur la détresse de Séraphine. Tremblante, elle enfonça son visage contre le torse de Jérôme, ses mains s'agrippant à sa veste, comme si elle craignait qu'il disparaisse à son tour.

Au bord du gouffre et ne sachant plus quoi faire, elle se résigna :
- Je ne peux plus... Je ne peux plus fuir Jérôme. Elle me retrouvera toujours... Et mes parents ? Mes parents ne reviendront jamais... Je suis seule, Jérôme. Je suis seule!

Les larmes ruisselaient sur son visage, mêlées à la colère qui grondait en elle, prête à exploser. La terreur qu'il avait paralysée quelques instants plus tôt se transforma soudain en une énergie brutale, alimentée par la perte et le désespoir.

Et c'est à ce moment-là qu'Élisabeth arriva. Sa démarche lente, presque calculée, contrastait avec la rage bouillonnante de Séraphine. Elle n'était plus qu'à quelques mètres, le regard fixé sur eux.

Jérôme tenta de retenir Séraphine, mais elle se dégagea violemment de son étreinte. Sa peur, sa douleur et sa colère s'entremêlèrent en une seule et même impulsion.

Dans un cri déchirant, elle se lança vers Élisabeth, son couteau brandit devant elle.
Elisabeth s'arrêta nette, ses yeux écarquillés un instant, comme si elle ne comprenait pas ce qui se passait.

Puis, contre toute attente, son expression changea. Elle afficha un sourire, mais pas un sourire froid ou cruel, comme Séraphine l'avait vu tant de fois.

Non, ce sourire était différent, chaleureux, presque humain.
- Non! Séraphine ne fais pas ça !!! hurla Jérôme, paniqué, en essayant de la retenir, mais il était trop tard. Le couteau s'enfonça dans la poitrine d'Elisabeth.

Le choc fut silencieux, presque irréel. Elisabeth ne tenta pas de se défendre. Elle posa une main légère sur celle de Séraphine, celle qui tenait le couteau, et murmura doucement, presque imperceptiblement:
- J'ai gagné.

Son corps s'effondra doucement, comme une feuille portée par le vent, et tout sembla s'arrêter autour de Séraphine. La forêt devint silencieuse, figée, comme si elle retenait son souffle.

Jérôme, resta immobile, ses yeux fixant la scène sans pouvoir agir.

Séraphine, elle, tomba à genoux, puis au sol, le couteau encore dans sa main. Son souffle, court et désespéré, venait de s'arrêter.

Fin.

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Merci d'avoir lu (⁠ ⁠◜⁠‿⁠◝⁠ ⁠)⁠♡

Les prochains chapitres seront
dédiés aux explications sur cette histoire, si jamais vous voulez comprendre les raisons
du pourquoi et du comment
je vous invite vivement à lire la suite ❤️

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Sinon, c'était un plaisir de vous avoir diverti ne serait-ce qu'un peu~☁️

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