14ᵉ vol

💦

_ Ah mon Dieu ! m'écris-je, en sortant de la piscine. Ça fait tellement du bien !

Deux heures intensive de natation, c'est vraiment ce qu'il me fallait pour me changer les idées et me ressourcer.

Ça fait un bien fou.

Ça peut paraître bête, mais le sport, vraiment, il n'y a rien de mieux pour améliorer mon état.

On se sent tellement bien après une séance sportive.

_ Il faudra revenir plus souvent, ça m'avait tellement manqué !

_ Je confirme, souffle mon colocataire, en me suivant vers les vestiaires.

Après avoir vérifié que deux cabines l'une à côté de l'autre soient vides, je m'insère dans l'une d'elles, déposant mes affaires sur le banc en bois à l'intérieur de celle-ci.

J'avais ensuite pour idée de verrouiller la porte, mais deux bras encerclent ma taille avant que je ne puisse me retourner.

Dans un sursaut très peu contrôlé, je coupe ma respiration, et tente de contrôler l'affolement de mon coeur.

_ Hyunwoo ? Tu prends de la place, râlé-je, ne sachant quoi dire d'autres. Va dans une autre cabine !

_ Laisse-moi te regarder, chuchote-t-il à mon oreille, pour que personne n'entende depuis l'extérieur. Ce maillot te va vraiment, vraiment bien, dit-il en caressant mon torse délicatement, finissant par descendre sa main au niveau de la bosse que forme le tissu moulant autour de mon bassin.

La tête qui tourne, et les idées tout sauf claires, je tente de ralentir ses mouvements d'une main autour de son poignet.

Mes jambes flageolent déjà, tant mon état mental est faible.

_ A-arrête Hyunnie, on est dans un endroit public. On va se faire prendre, tenté-je, l'entre-jambe en feu.

_ Ne t'inquiète pas, tu as juste à être silencieux, sourit-il contre mon épiderme, le torse collé à mon dos, les doigts tantôt appuyant délicatement sur mon érection enfermée, tantôt sur le contour de mes abdos.

Les larmes aux yeux, je soupire le plus doucement possible pour évacuer la tension, avant que mon souffle ne se coupe à nouveau, lorsque je le sens glisser les mains sous mon maillot, pour y agripper mes fesses.

_ Elles sont toutes douces et bien fermes, comme je les ai toujours imaginées, avoue-t-il en un murmure à mon oreille. J'aime beaucoup, conclut-il, tout en mordillant mon cou.

Son bassin se frotte à mes fesses, me permettant ainsi de savoir qu'il est tout aussi excité.

Ses mains malaxent avec une forte pression mes globes de chair, tandis que je tremble toujours, dos à lui, impuissant face à ce délicieux supplice.

Mon esprit s'embrase plus vite encore que mes frissons ne roulent sur ma peau.

Qu'est-ce qu'il se passe là au juste ? Qu'est-ce qui lui arrive ?

_ Stop, Hyunwoo, on ne devrait pas, marmonné-je, dans une dernière tentative. Tu dois penser à toi, p-pas à moi, soufflé-je, la voix larmoyante et excitée.

_ Mais je pense à moi, dit-il alors, son souffle contre ma nuque me rendant fou. T'entendre gémir et sentir ton corps sous mes doigts, c'est ce qui va m'aider à oublier mes problèmes, j'en suis sûr. Laisse-toi faire si tu veux que je sois égoïste, susurre-t-il à mon oreille, avant de mordiller mon lobe, son sexe frottant toujours vulgairement mes fesses.

_ Ce n'est p-pas du jeu, baragouiné-je, la tête posée contre son épaule, et les doigts enfoncés dans la peau de ses bras, pour me tenir debout.

Après avoir pouffé sans gêne, sa main droite se déplace dans mon maillot, et passe devant, pour venir caresser avec timidité mon sexe humide d'excitation.

Mon organe vital s'arrête de battre au moment même où ses doigts enlacent celui-ci.

J'ai l'impression que c'est la première fois qu'il a vraiment envie de me toucher. Que je l'excite bel et bien, et que mon corps d'homme le rend en cet instant, bien plus envieux que celui de n'importe quelle femme.

Mon Dieu, cette sensation est incroyable.

Fais-moi du bien Hyunwoo, je t'en supplie.

Ses dents titillent toujours mon cou, puis ma pomme d'Adam, me permettant d'un même élan de soupirer d'aise un peu plus fort, l'échine courbée.

_ Ne fait rien que tu puisses réellement r-regretter Hyun, bredouillé-je entre deux soupirs, désespéré et effrayé par ce qu'il pourrait se passer après.

Comme seule réponse, il enserre mon sexe avec plus de force, et reste ainsi sans bouger, m'obligeant à crier d'étonnement et de plaisir.

Surpris de mon gémissement gênant, je tends l'oreille, affolé, le rouge aux joues, avant qu'il ne retire sa main et me retourne, un sourire triomphant et enfantin sur les lèvres.

Son regard, d'abord perdu dans le mien, fini par descendre, et parcours de long en large mon corps pratiquement nu.

Je rougis un peu plus, déstabilisé par ses prunelles brûlantes de désir, et attends patiemment sans bouger, qu'il fasse ou dise quelque chose.

Son maillot est bien trop moulant pour mon propre bien.

Il semble vraiment excité lui aussi, et le fait qu'il veuille me faire du bien le prouve.

Il veut me regarder, m'entendre gémir, me toucher, me faire du bien.

C'est ce dont je meurs d'envie depuis bien trop longtemps.

Son Hyunwoo, hétérosexuel dans l'âme, a envie de me toucher, de m'observer, et de m'entendre jouir.

Je n'arrive pas à y croire.

Un nouveau sourire de sa part me remet les pieds sur terre, et j'observe sa main gauche se lever, pour ensuite venir présenter son pouce au bord de mes lèvres.

Curieux de ce qu'il peut bien vouloir faire, j'ouvre la bouche, et sens qu'il y insère son doigt jusqu'à la base, juste avant de glisser son autre main dans mon maillot, pour encercler mon membre dur et humide, et lui prodiguer sans plus attendre de lents et sulfureux va-et-vient.

Mes plaintes de plaisir restent bloquées dans ma gorge, et je me cramponne toujours avec force à ses bras, les dents et lèvres bien coincées autour de son pouce.

Ses coups de poignet accélèrent, et mes jambes commencent à réellement lâcher.

Me voyant si faible, Hyunwoo me pousse jusqu'à ce que mes fesses atterrissent sur le petit banc de la cabine, pour que lui, d'un même mouvement s'accroupisse et se place entre mes cuisses.

Mes joues deviennent encore plus rouges, tandis qu'il m'observe de son regard sérieux et excité, tout en gardant son pouce à l'intérieur de ma cavité buccale et les doigts de son autre main autour de mon érection.

Il me masturbe avec bien trop de vitesse et de force. Ses allées et venues contiennent bien trop de puissance. Mon bas-ventre se soulève sans que je ne le contrôle, et mon corps est pris de spasme.

La tête appuyée contre le mur froid dans la petite pièce, j'entrouvre les yeux par je ne sais quel miracle, et le vois froncer les sourcils.

Il tire ensuite sur son doigt, et c'est à ce moment-là que je me rends compte que je le mordais peut-être un peu trop fort.

Je le lâche alors, et avant même de réfléchir à comment me faire taire à nouveau, son index et majeur s'enfoncent presque brusquement au même endroit que son pouce un peu plus tôt.

J'accueille ceux-ci avec aisance, et le fixe tout en me déhanchant un peu trop vulgairement.

Son regard brûle mon corps si fort que ma peau me ferait presque mal.

Ses coups de poignet deviennent bien trop sauvages, ses doigts dans ma bouche sont si compressés qu'ils vont finir par se détacher de sa main s'il continue ainsi.

Je le repousse difficilement, et les sourcils froncés, il s'exécute et me regarde reprendre mon souffle, la tête penchée en arrière et les yeux à moitié clos.

  

_ Tu as bien trop de force, soufflé-je, en retirant ses doigts de ma bouche, suffoquant dans cet endroit clos et bouillant. Je vais finir par fondre sous tes doigts si tu continues ainsi.

_ Tu n'es pas une glace, Hoseok, pouffe-t-il.

_ Tu n'en sais rien, tu ne m'as jamais goûté, murmuré-je, le regard gêné mais courageusement bloqué dans le sien, surpris et perdu.

Sa main est toujours cramponnée à mon érection, et son regard incertain fixe alors mon corps, la respiration haletante.

  

_ Hey, je plaisantais Hyunwoo, ok ? le rassuré-je, inquiet de le voir si perdu dans ses pensées. Continuons comme il y a trente secondes, d'accord ?

   

Il ne répond rien, et fixe toujours mon sexe, sa ride du lion bien visible.

Mon coeur tape avec brusquerie ma poitrine, stressé de le voir dans cet état, et alors que j'allais réellement m'évanouir face à cette tension malsaine, il se penche à une vitesse affolante, et glisse la langue sur mon pénis, de la base au gland.

Mon dos se courbe si fort que mon crâne percute le mur de la cabine dans un énorme bruit. La tête me tourne presque immédiatement, et mes larmes s'échappent enfin de la barrière de mes paupières. Le souffle asthmatique, je le fixe maladroitement, les mains accrochées à l'une des lattes en bois qui constitue le banc sous moi.

Il se redresse et me fixe, tout en ouvrant et fermant la bouche, comme s'il prenait son temps pour apprécier le goût de mon corps.

Mon visage est littéralement en feu, et mes doigts me font souffrir tout comme ma poitrine, tant j'enserre le bois.

_ Tu es salé, dit-il la tête penchée sur le côté, comme s'il parlait d'un snack.

Je cache mon visage de mes mains, réellement gêné par cette situation.

Il ne semble pas le moins du monde dans le même état, c'est affolant.

Alors que je me remets à peine de cette phrase qui me tord encore l'estomac, je sens quelque chose pousser contre mes mains. Il ne me faut pas beaucoup de temps pour comprendre qu'il a retiré mon maillot, et essaye à présent de l'enfoncer dans ma bouche.

Mes mains s'écartent de mon visage, et j'obéis presque inconsciemment, le regard bloqué dans le sien.

Quoi qu'il fasse, je dirai toujours oui.

J'ai tant confiance en lui. Il me domine avec expertise sans le vouloir, et moi, sans en avoir le choix, j'en viens à adorer être soumis, à en redemander sans cesse.

Je n'ai jamais autant aimé que quelqu'un prenne le contrôle. Il me rend fou. Complètement fou.

Peu importe ses envies, je n'aurai de cesse que de satisfaire ses demandes. Je sais que de toute façon, je prendrai toujours plaisir à le faire.

Les sourcils froncés à mon tour, je comprends enfin ses actes quand il se penche pour engloutir la totalité de mon sexe dans sa bouche.

Mes gémissements bestiaux sont totalement étouffés pour le tissu entre mes lèvres, et je n'hésite plus à m'accrocher à sa tignasse, alors que ses lèvres, elles, sont autour de moi.

Dieu tout-puissant.

Je n'aurais jamais cru qu'il puisse m'offrir une fellation un jour.

Je suis en train de rêver, putain de merde, ça va pas.

L'une de ses mains cramponne presque possessivement ma cuisse, tandis que l'autre enserre avec pression la base de mon érection.

Mon bassin se cale sur les mouvements de va-et-vient de sa tête, et sa langue appuie sans ménagement sur l'une de mes veines à chaque aller-retour.

La tête me tourne encore et toujours, et les larmes ne cessent de couler, mais je suis certain d'une chose, c'est que ce n'est pas à cause de la douleur.

Mon gland tapant le fond de sa gorge, je tire d'un même mouvement brusque ses cheveux lorsque mon corps tremble bien plus que les secondes précédentes.

  

Comprenant qu'il doit se retirer, il lèche une dernière fois délicatement mon prépuce, et se relève pour enlever son propre maillot, et le placer sur mon sexe trempé.

Le tissu est posé sur le dessus de celui-ci, et alors qu'il me masturbe à nouveau, ses dents trouvent leur chemin vers mes clavicules, qu'il n'hésite pas à mordre et suçoter.

Je finis par jouir, dans des spasmes et cris étouffés, les doigts toujours accrochés avec hargne à sa chevelure soyeuse et encore humide.

Mon membre enfin soulagé se fait libérer du tissu encombrant posé sur lui, et je m'appuie sans une once de délicatesse contre la paroi du mur froid et douloureux de la cabine.

Avec un sourire chaleureux, il retire doucement le tissu que j'ai dans la bouche, et je bouge la mâchoire dans tous les sens, pour la désengourdir.

Il pose nos deux maillots sur le banc, et se remet debout.

Son érection dégoulinante de liquide pré-séminal est plantée face à moi, et encore en train de reprendre mon souffle, je me redresse, l'enserre de mes doigts, et l'avale sans plus de cérémonie.

Sa tête se penche, tout comme moi il y a peu, et ses mains appuient sans ménagement contre mon crâne, me forçant à rester immobile, son prépuce tapant au fond de ma bouche.

Ses râles de plaisir difficilement dissimulé me titillent le bas-ventre, mais j'essaye de ne pas trop y penser. Il ne faudrait pas que je bande à nouveau, pas ici.

Son bassin est incontrôlable, son état d'excitation est déjà bien avancé, et savoir que c'est sûrement à cause de moi, me rend littéralement fou.

Ma langue retrace sa verge de long en large, la salive coulant sur mon menton, pour finir par descendre jusqu'à ses testicules que je gobe encore et encore, alors que mes cheveux se font tirailler comme jamais auparavant.

Ses yeux brûlants et dominants sont totalement plongés dans les miens. Cette sensation d'être ainsi observé est sans doute bien plus grisante que tous les préliminaires inimaginables.

Il aime mon corps, il a envie de moi.

Je me sens fier, aimé, désiré, comblé.

Dans une dernière allée et venue de ma bouche jusqu'à la base de son gland, son corps se crispe, et il appuie sur mes épaules pour me dégager, chose que je ne fais pas.

Pris de tremblement lui aussi, il capitule et vient dans ma bouche, dans des râlements rauques plus sexy que jamais.

_ Merde alors, conclut-il, en se frottant le visage, le souffle erratique.

Je souris bêtement en me détendant à nouveau la mâchoire, et le regarde se remettre de son orgasme.

Il pousse les vêtements sur le côté, et s'assied à son tour, collant son corps au mien dû à l'espace restreint qu'offre la cabine.

Sa tête se pose sur le mur, et il soupire de satisfaction, avant de pouffer, les yeux fermés et la main posée sur ma cuisse.

Je frissonne derechef face à cette action, et observe son magnifique visage, transpirant et diablement sexy.

_ Je suis désolé, je ne suis pas aussi doué que toi, pouffe-t-il à nouveau, en caressant tendrement ma peau de son pouce.

_ C'était parfait Hyunwoo, ne doute jamais de toi. Vraiment, c'était, incroyable. Et heureux d'apprendre que je suis doué.

_ J'aurai ta maîtrise un jour, j'en suis sûr.

_ Je n'en doute pas une seule seconde, souris-je, le coeur au bord de l'implosion.

_ Suffit de s'entraîner souvent, rit-il, en posant sa tête sur mon épaule.

_ Oui, c'est en forgeant qu'on devient forgerons comme on dit, soufflé-je, amusé, en posant ma main sur la sienne.

_ C'est vrai.

_ À condition d'aimer forger, marmonné-je, le visage s'échauffant de nouveau.

_ Ne t'inquiète pas pour ça, j'aime, avoue-t-il.

_ Ç-ça va alors.

_ Change-toi, je vais rincer les maillots, annonce-t-il ensuite, en amorçant un mouvement pour se lever.

_ On les rincera à l'appartement, interviens-je immédiatement, pressant ma main plus fort contre la sienne. Reste ici, je vais avoir trop froid sans toi.

Il me sourit tendrement, et enlace mes hanches de ses bras, le visage niché au creux de mon cou.

Je souris et caresse ses cheveux quelques minutes, avant d'attraper mon pantalon.

_ Plus vite on est habillés, plus vite on est rentrés, soufflé-je, triste de casser ce moment intime et parfait.

_ Tu as raison, allons-y, soupire-t-il, en se levant, je veux rentrer chez moi.

Un jour, cet idiot va vraiment me tuer.

🌃

_ Ça va mieux ? soufflé-je timidement, allongé à ses côtés dans notre lit, le pouce se frottant avec douceur à sa pommette. La journée a été longue aujourd'hui, pas vrai ?

  

Il hoche la tête, et sourit finement, son regard sombre et fatigué bloqué dans le mien.

_ Passe une bonne nuit Hyunwoo, repose-toi bien, tu l'as mérité, murmuré-je, en éteignant la lumière.

Une fois repositionné face à lui, ses mains viennent agripper ma nuque délicatement, son souffle se répercute contre mon visage, et finalement, il supprime l'écart qui nous sépare l'un de l'autre.

Ses lèvres douces et pulpeuses se posent sur les miennes, et il mouve celles-ci sans une once d'hésitation.

Les yeux fermés, et les mains agrippées à l'échine de son torse nu, je soupire de bien-être, en me calant à son rythme doux et chaleureux.

Mon estomac gargouille agréablement, tandis que mon coeur lui, va certainement bientôt rendre son dernier souffle.

Il mordille ma lèvre inférieure, me laissant sursauter, et c'est naturellement que j'entrouvre ma bouche, pour le laisser s'introduire à l'intérieur de celle-ci.

Sa langue trouve automatiquement la mienne, s'ensuit alors une séance de caresses humides et timides entre ces deux bouts de chair.

Après avoir totalement perdu notre souffle, nous nous décollons l'un de l'autre, et les yeux posés sur son visage à contre-jour, je souris niaisement en le sentant plonger son visage au creux de mon cou.

Mes doigts glissent dans sa tignasse aussi douce que sa peau de bébé, et je lui embrasse le crâne, avant de m'endormir.

🌃

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