NDA : Bonjour à tous ! Cette histoire prend place après les événements du film La Terre Brûlée. Le Remède Mortel n'existe pas encore.
Et puis... voilà, Jamie (petite dédicace à Scarfairy , qui aime en plus le Newtmas).
Enjoy !^^

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Ça n'allait pas très fort pour les rescapés de l'attaque imprévue de WICKED.

Bilan de la situation : Teresa avait trahi tout le monde, la moitié des résistants avaient été tués, Minho avait été fait prisonnier... rien que ça.

Donc non, décidément, ça n'allait pas très fort.

Ces événements remontaient à présent à plusieurs semaines, et ils n'avaient toujours pas de plan pour infiltrer la base de WICKED (dont ils ignoraient l'emplacement) et secourir Minho.

Le moral baissait de plus en plus. L'effectif manquait, et tous les espoirs semblaient vains.

Les Blocards restants, Thomas, Newt et Frypan, avaient pris l'habitude de traîner ensemble pendant toute la journée sans rien faire. Jorge et Brenda exploraient les environs, étant donné que le camp changeait de place tous les deux jours, par prudence. Harriet, Sonya, Aris et les membres du Bras Droit, quand ils ne discutaient pas de plan, passaient le plus clair de leur temps à parler ou à se reposer.

Le désespoir commençait à s'emparer de tous. 

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PDV de Thomas

Je me dirigeai vers le feu de camp d'où se dégageait une bonne odeur. La nuit était en train de tomber, le ciel était déjà très obscur.

Fry était en train de cuisiner je ne sais quoi, et tout le monde était agglutiné autour de lui pour avoir sa part. Il faut dire qu'on ne mangeait pas beaucoup pendant la journée, on économisait le plus possible les provisions : qui sait pour combien de temps on allait encore tenir ?

Quand j'eus récupéré mon dîner, je remarquais que quelqu'un manquait à l'appel.

« Hé, Fry, il est où Newt ? »

Le cuisinier releva la tête de son travail :

« J'crois que j'l'ai vu partir vers les falaises, là-bas. »

Je haussais les sourcils. Il devait avoir besoin de temps seul. Ça n'arrêtait pas de bouger, ici.

Je remerciais Fry d'un signe de tête, et je pris la direction de la falaise, qui se découpait dans l'ombre devant moi.

En m'avançant, le brouillard se dissipa, et j'aperçus en effet Newt, assis tout seul contre un rocher, le regard fixé dans le vague. Je m'avançais lentement vers lui, et m'assis à ses côtés.
Sans même me regarder, il lança un :

« Salut Tommy. Ça roule ? »

Je laissais échapper un ricanement. Est-ce que ça roulait ? Non, on pouvait pas le dire. Mais c'était devenu une sorte de rituel entre lui et moi.

« Ouais, ouais... la routine, quoi. »

Newt eut un sourire en coin, il me regarda un bref moment avec ses yeux rieurs, puis il retourna à son observation du ciel.

Après quelques secondes de silence, il demanda d'une voix fatiguée :

« Tommy.., tu crois qu'il y ait une chance qu'on sorte de là vivants ? Tous ? »

Je baissais les yeux.

« Je sais pas, Newt. J'en ai aucune idée. J'aimerais pouvoir te répondre. »

Il hocha la tête en silence.
On était assis épaule contre épaule, se réconfortant mutuellement sans un mot, juste sachant qu'on était dans la même situation, qu'on se comprenait l'un l'autre.

C'était comme ça, avec Newt. Il me procurait un sentiment de familiarité, je me sentais bien en sa compagnie. J'avais l'impression de le connaître depuis longtemps. Il avait un don pour me calmer quand j'étais nerveux, de me faire me sentir mieux quand tout allait mal. Et je lui en était reconnaissant. Je ne supporterais pas de le perdre.

Il reprit la parole :

« Vous avez une idée d'où WICKED a pu emmener Minho ? Sa localisation ?

- Non. Mais Brenda pense que... »

Newt soupira bruyamment.

« Je te demande pas ce que Brenda pense. Je lui fais pas confiance, à cette fille. »

Je le regardais avec incompréhension.

« - Newt...c'est quoi le problème ?

- Je peux pas la sentir, c'est tout. Et tu devrais te méfier aussi, au lieu de la coller tout le temps. »

Il avait haussé le ton sur les derniers mots. Je posais une main sur son épaule.

« Newt... »

Au bout de quelques secondes, il murmura :

« Désolé, Tommy... je suis crevé, c'est tout. M'écoute pas. Ça tourne pas rond chez moi, en ce moment. »

Il tourna son regard vers moi, et me regarda avec ses yeux noisettes-foncés, une lueur de honte dans le regard et de... d'un sentiment que je n'arrivait pas à cibler.

Sans savoir pourquoi, je restais là à le fixer dans les yeux. Il me regardait. Je le regardais. Ce n'était pas une bataille de regards, mais plutôt une recherche de réconfort l'un chez l'autre.

Je me surpris à détailler son visage attentivement. Ses cheveux blonds en bataille qui encadraient sa tête. Sa mèche de devant qui partait vers le haut, et qui frémissait au vent. Sa bouche, dont la commissure des lèvres avait tendance à se retrousser. Ses yeux rieurs et chaleureux qui te faisaient te sentir chez toi, à l'aise.

On se regardait donc, et sans m'en rendre compte, je commençais à m'approcher de lui lentement. Il continuait à me fixer de ses grands yeux, mais ne reculait pas. Nos têtes n'était plus si loin que ça. Ma tête tournait, j'avais bizarrement chaud malgré le vent glacial.

Je m'arrêtais à quelques centimètres de lui. Je pouvais sentir son souffle sur mon visage. Nos yeux étaient ancrés les uns dans les autres. Il leva sa main et effleura ma joue, laissant un sentiment de chaleur sur ma peau .

Alors que je m'avançais encore pour combler le vide entre nous, un toussotement retentit derrière nous. Je m'écartais de lui d'un coup, et me retournais pour voir notre interlocuteur.

Brenda se dressait à quelques mètres de nous.

« Heu, les gars, on va éteindre le feu de camp, vous feriez mieux de rentrer aux tentes avant qu'il fasse entièrement nuit. »

J'entendis Newt murmurer des propos indistincts, puis je le sentis se relever. Je me retournais vers lui et le fixais. Il me regarda quelques instants avant de lancer :

« T'as raison, Brenda. J'ferais mieux d'y aller. Bonne nuit, Tommy. »

Et, sur ces derniers mots, il s'éloigna dans la brume en direction du camp. Je le regardais marcher en silence, le cerveau brûlant encore de ce qui venait de se passer.

Brenda toussota encore une fois derrière moi.

« Tu viens ? »

Je hochais la tête en silence, me relevais en vitesse et je la suivis vers le campement.

~À suivre...~

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Et voilà pour cette première partie !
J'espère qu'elle vous a plu, et tout et tout ! J'inaugure cette œuvre pour fêter mes 100 abonnés (youhou !).
Bye !