Chapitre 4
« - Bouge.
- Flemme.
- Bouge je te dis !
- Hmmm....
- Mais tu vas dégager d'là oui ??!! Ça ne te suffisait pas de squatter chez moi, il fallait en plus que tu réquisitionne tout le canapé ?!!! criais-je en essayant de virer Shikamaru qui zappait les différentes chaines de la télé.
- Tu es une femme violente, Hirumi... J'espère que tu t'en rends compte... dit celui qui s'était tapé l'incruste, tout en baillant à s'en briser la mâchoire.
- FREROT !! HELP ME PLEASE ! m'écriai-je en espérant que Naruto m'entende de sa chambre. Il rappliqua aussitôt.
- Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?? dit-il en déboulant dans la pièce, une règle à la main, près à frapper quiconque osait me faire du mal.
Aristote et Démosthène étaient là eux aussi, entre les pattes de mon frère, prêts à en démordre.
Naruto s'arrêta dans son mouvement quand il nous vit : je tenais par les chevilles l'éternel flemmard qui se retrouvait la tête à l'envers, toujours aussi impassible, cherchant désespérément une chaine de télé qui l'intéressait.
- Shikamaru ? Pourquoi t'es là déjà ? demanda-t-il, perplexe.
Dans ses souvenirs, il n'était pas au programme que Shikamaru se ramène à la maison aujourd'hui.
- J'étais censé attendre Ino et Choji dehors mais il faisait trop froid, alors j'ai décidé de venir ici le temps qu'ils sortent de cours. Et comme vous êtes plutôt proche de l'Université...
Au même moment où mon frérot se mit à rire sans pouvoir s'arrêter, quelqu'un frappa à la porte d'entrée. Je vins ouvrir. Gaara était là, une veste qu'on lui avait prêté lors de la fête d'anniversaire de Naruto à la main. Quelqu'un lui avait vomi dessus et il ne pouvait décidément pas revenir chez lui dans l'état où il était.
- Entre, un de plus ou un de moins...
- Que veux-tu dire ?
- Rien, y'a juste un squatteur de mes deux sur le canap'.
- Tu veux que je t'aide ? me proposa Gaara en déposant la veste sur la table de la salle à manger, en n'oubliant pas de prendre un bonbon au caramel dans le tiroir « secret » de la cuisine.
C'est qu'il vient régulièrement chez nous le bougre... Donc il prend ses aises. Mais à la différence d'une certaine personne, il en a l'autorisation. Si un jour on m'avait dit que ma maison serait un centre d'accueil, je l'aurais envoyé bouler... Mais c'est la cruelle vérité : tout le monde débarque chez nous à n'importe quelle heure, pour des raisons futiles, parfois importantes, et même parfois ils ne viennent même pas pour leur pote (mon frère et moi en l'occurrence) mais pour leurs parents ! Discutailles en tout genre, ça passe de ce qu'a mangé le chat ce matin à des projets d'orientation ! Mais bon que voulez-vous, mon père sait très bien écouter donc tout le monde se confie à lui...
- Bon alors, c'est quoi ton plan pour le faire déguerpir ? Il dit qu'il est là parce que dehors il fait froid... Mais ça saoule ! Il prend toute la place du sofa alors que mon émission préférée passe dans cinq minutes à peine ! ET JE NE RATERAIS JAMAIS MON ÉMISSION PRÉFÉRÉE !!
- Froid tu dis ?
Gaara, qui en a marre de ces gens qui se plaignent du froid alors qu'il est lui-même le mieux placé pour se plaindre, se dirigea à grand pas vers une armoire du couloir pour piquer une grosse couverture qu'il balança dans la figure de Shikamaru. Et avec l'aide de Naruto, il le souleva du canapé pour le jeter dehors avec la couverture. Au regard déboussolé du flemmard, qui ne s'attendait pas du tout à cette réaction et d'être viré de la maison aussi brutalement, Gaara rajouta avant de claquer la porte :
- Bah quoi ? T'étais pas là parce que tu avais trop froid ? Ben maintenant t'as une couverture !
L'éternel moralisateur, Confucius, s'assit devant la porte encore ouverte pour faire face à Shikamaru en pleine réflexion.
"Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres. Ainsi beaucoup d'ennuis te seront épargnés." semblait-il donner comme conseil avant que la porte ne se referme bruyamment.
- C'est effectivement une solution radicale... m'extasiais-je après que Gaara ait réglé la situation.
- Tu ne m'en voudras pas de lui avoir passé cette couverture ?
- T'inquiète ! Tant que je peux regarder l'émission tranquille...
Je me dirigeais vers le canapé et m'affala dessus.
-Le seul point positif, c'est qu'il a bien réchauffé ma place... À partir de maintenant, je l'appellerais Radiateur !" Lançais-je en mettant la chaine qui m'intéressait.
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