Je rechigne un sanglot en me retournant pour ne pas qu'il me voit.

Je pense que s'il l'avait pu, il se serait levé pour me prendre dans ses bras.

- J'ai cru que j'allais te perdre...

- Je suis désolé Eren! Pardonne moi! Je ne voulais jamais te faire vivre ça! Ni à toi ni à Haru!

Il y eut un silence dans lequel je le sentis peser ses mots.

- Vous êtes les amours de ma vie.

Je me retiens de me retourner car je suis toujours fâché contre lui mais ce qu'il me dit me touche en plein cœur.

- Je... j'ai besoin de temps...

- De temps?

Je me retourne vers lui, il semblait étonné.

- D'accord... je peux revoir Haru, je ne l'ai pas assez serré dans mes bras.

- Bien sûr...

Je repars vers la porte en réfléchissant.

- Je reviendrais dans la semaine. Le docteur m'appellera s'il y a des complications.

Livai n'eut pas le temps de me répondre, que la pile électrique revint quand elle me vit ressortir de la chambre.

- Li-San!!

Je m'éloignais, croisant Hanji où je lui fis un sourire triste.

Puis je me rappelle de Kuchel partant dans les couloirs. Je me demande si elle est partie de l'hôpital ou si elle y est encore.

Je vais jusqu'à la terrasse mais elle n'y est pas. Je rebrousse chemin avant de voir une tête aux longs cheveux noirs.

Puis voyant la jeune fille accompagnée par une plus grande dame au cheveux courts, je comprend que c'est Mikasa et sa mère.

Je cours presque vers elles, recevant la remontrance des médecins.

- Kuchel! Attends!

Elles se retournent mais je remarque que son visage semble apaisé. Même si on voit qu'elle a pleuré.

- Eren... tu as pu discuter avec Livai?

- Oui, on a mis certaine chose aux clairs mais et toi... comment vas-tu?

- Tu as entendu ce que Livai m'a dis. Dit elle haussant un sourcil le sourire aux lèvres.

- Oui? Dis étonné. Mais tu sais il...

- Je sais qu'il ne le pensait. C'est une sorte de technique d'auto défense qu'il a. J'ai parlé de menace sur ce qu'il aime donc il a craché son venin sans y penser. Il voulait peut-être me blesser comme moi je l'avais fais. C'est parce qu'il a un caractère de chien! Je ne l'ai pas réussi sur ce coup!

- Mais alors... dis je ébahie. Tu n'es pas fâché contre lui?

- Non, je l'aime beaucoup trop pour l'être.